lundi 25 juin 2012

Cela fait des mois que nous attendons pour mettre le bateau à sec pour une dizaine de jours car nous avons un problème d’infiltration d’eau dans les compartiments moteurs et une fuite de gasoil qui donne dans la cabine. C’est un problème de SAV mais qui prend du temps «dans le midi il ne faut surtout pas se presser…dit».  
Finalement le 11 juin, nous nous rendons au port du Gapeau,  nous nous amarrons sur le quai de la rivière « Gapeau » et attaché par des sangles, soulevé par la grue, notre bateau se retrouve sur les plots, bien calé, surélevé, au bord de la rivière où nous voyons passer les bateaux qui se rendent en mer, vue sur « le village » du Gapeau où nous retrouvons Philippe et Marlène, Jacky, etc…
Nous en profitons pour faire un nettoyage complet au karcher que nous a prêté Vincent, le spécialiste en recherches de fuites et gelcoat « protection sur toute la coque du bateau contre l’eau de mer ».

Avant

Après

 
A 16h00 nous dégustons des glaces en regardant et enviant les bateaux qui rentrent de navigation


Le soir c’est la chasse aux moustiques qui pullulent près de la rivière.
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Le matin,  c’est à 8h00 que nous sommes réveillés par la grue qu’il mette en route et dont l’échappement donne juste sur le hublot de notre cabine.

 

Si je suis réveillée avant, j’aime aller me balader au bord de la mer à 6h du mat, les pêcheurs ont déjà alignés leurs cannes.


Vincent démonte le safran, d’où provient l’infiltration d’eau, on s’aperçoit qu’il y a du jeu, le chantier a fait l’étanchéité avec du sica (silicone marin) mais avec le temps et l’eau salée, le sica devient poreux.  Il faut creuser à la pioche et pelle pour faire un trou afin d’ôter le safran car le bateau n’est pas assez surélevé.

Avec sangle et grue, le moteur est ôté du compartiment et mis dans la camionnette de Jean-Pierre, le papa de Vincent, spécialiste en moteur, afin d’être nettoyé et dé corrodé

 
Le soir c’est apéro sur le bateau avec toute l’équipe de travailleurs, nous aimons et trouvons important d’avoir de bons contacts, nous participons avec les professionnels qui interviennent sur notre bateau, car il faut que nous apprenions et connaissions toutes les futilités des installations.

Nous sommes mangés par les moustiques, vivement que les travaux soient finis.
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Après avoir contrôlé avec le jet d’où venait l’eau dans le compartiment moteur babord, nous avons démonté la trappe d’accès, il faut que Vincent mette du sica (silicone marin) sur la charnière et sur les vis.

Avant d’ôter le réservoir qui est percé, nous devons siphonner le gasoil et le mettre dans des bidons que le papa de Vincent a apporté, Domi et moi avons démonté et sorti le réservoir, il y a plein de gasoil sous la couchette que nous nettoyons, nous ne voyons pas d’où provient la fuite de gasoil, le réservoir doit être apporté à l’atelier pour être mis sous pression et réparé.


Les travaux n’avancent pas très vite, c’est-à-dire qu’à cette époque de l’année, il y a beaucoup d’interventions à faire sur d’autres bateaux donc nous attendons quelque fois  toute la journée et finalement c’est à 20h00 seulement qu’ils  arrivent et commence à travailler sur notre bateau. Il faut reconnaitre que ce n’est ni la ponctualité ni le travail Suisse.
Et l’heure de la pause, c’est important pour les « travailleurs » du midi.

Etant donné que les travaux vont durer plus longtemps que prévu, nous en profitons pour faire l’antifouling sur la coque immergée afin que les algues et coquillage ne s’accrochent pas, il faut commencer par poncer, nous sommes tous bleus.


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