Les dolois ont troqué notre Levant contre un gros ferry pour retourner sur terre.
Nous nous retrouvons à nouveau tous les deux à bord, ça fait un vide.
Ce n'est pas Top comme mouillage, il y a le bruit et les échappements des ferry.
Par contre, nous sommes à deux pas du centre ville d'Ajaccio et des magasins.
Ce mouillage ne tient pas, il y a de la vase et l'ancre n'accroche pas au fond.
Nous ne pouvons pas mettre trop de chaîne car il y a beaucoup de bateaux.
Dès que le vent forci, les ancres chassent et les bateaux se touchent.
Ca y'est, un coup de vent et tout le monde est sur le pont à éviter les autres bateaux, parre-battages en main.
Notre Levant est bien petit à côté du gros ferry qui nous protège du vent de Sud-Ouest.
Visite à la capitainerie pour voir la météo ainsi que les tarifs de port pour l'hiver.
La grande gare d'Ajaccio, il y a qu'une seule ligne, c'est celle du petit train.
voici le petit train qui sillonne la Corse à travers la montagne, Ajaccio, Calvi, l'île Rousse et Bastia.
Lorsqu'il on changé le train, il n'ont pas prévu que le nouveau serait plus large. Ils ont dû agrandir les tunels.
Aujourd'hui c'est jour de lessive, draps, serviettes, etc...tant mieux qu'il y a une laverie au port.
J'étends le linge sur le bateau comme les romanos, ca sèche très vite.
Nous profitons d'être à Ajaccio pour faire le ravitaillement chez Leclerc. N'oublions pas le chariot.
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Dominique a récupéré à Décathlon un jeune homme, qui achetait une tente.
Lug était à la recherche d'un camping pour une nuit, Dominique lui a proposé de venir passer la nuit à bord, ce qu'il a accepter.
L'après midi Lug est parti à la plage, il est rentré à 19h pour manger, il passera la soirée et la nuit en toute sécurité avec des parents de fortune.
Jeune étudiant avec Bac + 5, n'ayant pas trouvé d'emploi, il fait une formation de menuisier, ce qui lui plait bien.
Tchao Lug, bonne vacances, nous avons été heureux de t'accueillir à bord de notre Levant.
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Nous quittons enfin Ajaccio et son mouillage aux odeurs désagréables des Ferry.
Face à un joli vent, nous tirons des bords dans la baie près de la plage de Porciccio.
Aujourd'hui c'est moi qui vais faire l'escargot, je n'ai plus ma moussaillonne, Sylviane.
Grande Voile et génois hissés, nous naviguons, cette fois, là, où le vent nous porte.
Le vent nous emporte tranquillement vers les îles Sanguinaires que nous contournons.
Nous allons remonter tranquillement la côte Ouest de la Corse pour arriver dans 15 jours, soit à Saint-Florent, soit à Bastia.
Le phare des Sanguinaires, ce phare indiquera de nuit le cap à suivre pour éviter les rochers qui pourraient devenir sanglants.
Nous passerons une nuit paisible et repartirons le matin avec un petit vent de sud-est de 8 noeuds.
Nous mettons les voiles en papillon, la grande voile sur babord et le génois sur tribord, vous avançons à 5 noeuds.
Nous partons au large, plus de 1000 mètres de fond, Dominique met ses cannes à pêche et grrrr...
Un gros thon au bout de l'hameçon, pour nous 2 c'est beaucoup, nous appelons Happy qui naviguent dans le secteur.
Nous faisons demi-tour, cap Figuera pour retrouver Happy qui est au mouillage.
Il y a également le bateau de Jean-Pierre, un navigateur de Bormes.
Nous dégustons un bon tartare de thon frais avec Happy et Cie, on se régale.
Nous partagerons également un bon repas au plat principal, devinez, du thon...et tarte aux citrons.
Nous avons passé une super soirée à raconter, bien sûr, nos aventures en mer.
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En nous réveillant, Happy avait déjà quitté le mouillage, ils doivent ramener les jeunes au ferry.
Je prends en photo le bateau de Jean-Pierre de Bormes, si jamais nous le croisons sur les mers.
Nous levons nos ancres et cap le Nord car Chantal arrive bientôt à Bastia.
Voiles au vent, nous passons le cap et sa tour génoise, de petits cumulus nous annoncent le beau temps.
Voici le cap Rossu et ses rochers roses sur la mer bleue, c'est trop beau.
Nous faisons demi-tour car il n'y a pas de mouillage à porto Porto.
18h. Après avoir fait toutes les criques, nous jetons enfin nos ancres au golfe de Topidi, le rève.
Après notre baignade, repas et dodo, nous poursuivons notre route.
A 4 heures nous aimons manger notre glace et faire un scrabble.
Nous aprochons de Calvis où nous allons faire une escale.
Les gros yachts et leur équipage sont au mouillage près du port.
Nous allons jeter l'ancre un peu à l'écart et voir si nous pouvons trouver du gaz à Cavi.
Nous prenons le canoe et direction la plaNous marchons le long de la plage, traversons le camping, puis longeons la route, direction Calvi.ge de Calvi et son camping bien ombragé.
Finalement nous arrivons au supermarché Casino, nous faisons nos provisions de produits frais.
Mais nous n'avons pas trouvé de gaz.
Nous avons baladé notre bouteille de gaz sur des kilomètres et nous la ramènerons vide à bord.
Voiles au vent, 10 noeuds de vent, 5 noeuds de vitesse, 60° du vent, notre Levant file bon train.
Le vent baisse, nous hissons le gennecker pour gagner 1 noeud.
Nous croisons un voilier qui a également hissé son gennecker.
Dominique doit prendre la multiprise pour defaire ses noeuds de chaise ou ses noeuds Rosain, ceux qui tiennent bien.
Nous arrivons à l'Ile Rousse, nous nous collons au Sud à l'abri du vent, il y a beaucoup de bateaux.
Deux nageurs sont vers notre bateau, le garçon demande si ils peuvent venir boire un café à bord.
Je lui demande le mot magique, et il répète, s'il vous plait, est-ce qu'on peut venir boire un café à bord.
Antoine et sa maman, pour mériter un café il faut travailler, lover les écoutes du gennecker.
Les pompiers ont chassés tous les bateaux qui étaient à moins de 300 mètres de la plage.
Encore une crique paradisiaque, nous jetons l'ancre dans de l'eau transparente.
Baie de l'Acciolu, sable et sentier pedestre.
On peut apercevoir un sentier de randonnée, c'est peut-être le GR 20 qui passe par là.. ou alors une bretelle au GR20.
Il y a des randonneurs, c'est la fin de journée mais il fait encore très chaud.
On peut voir deux randonneurs qui descendent vers la plage, je pense qu'il vont faire une escale baignade.
Le premier avance tranquillement par contre le deuxième, n'en peut plus, il arrive à peine mettre un pied devant l'autre.
Chargés comme des mulets, ils arrivent enfin à la plage, Le deuxième est tellement fatigué qu'il a du mal à ôter ses chaussures.
Enfin, il se met à l'eau avec beaucoup de mal mais à peine relaxé...le premier s'habille et reprend son sac et sa route.
Le deuxième avec mal remet difficilement ses chaussures et repart mais pas dans la même direction.
Je les vois tous les deux dans une direction différente mais depuis le bateau je ne peux pas les appeler.
le premier sifflait son copain mais en vain. Des promeneurs lui ont indiqué où ils avaient vu le randonneur.
Finalement ils se sont retrouvés et ont repris leur escalade.
Le lendemain par solidarité avec les randonneurs d'hier, nous avons décidé de prendre le sentier.
Ca grimpe, de plus, c'est du sable sur lequel ont glissent à chaque pas.
Nous ne sommes pourtant pas chargés de gros sacs et grosses chaussures,
C'est 9h. et il fait déjà chaud.
Dominique est déjà en haut et moi comme d'habitude, je prends des photos.
Quelle vue merveilleuse sur la crique avec notre Levant.... la coque dans l'eau... ca valait la balade,
Mais ce n'est pas fini, nous continuons notre route dans le chemin sableux, avec des ronces et sans ombre.
Nous voulons voir ce qu'il y a au sommet, derrière la colline
Maintenant, le chemin est en terre et quelques buissons de gennet qui nous font un peu d'ombre.
Nous continuons à grimper en pensant à nos deux randonneurs d'hier soir.
Allez encore un effort, nous arrivons au sommet.
Et au sommet, encore d'autres sommets accessibles par le sentier sinueux et valonneux.
Nous apercevons la crique sur l'autre versant de la colline.
Nous poursuivons notre escalade mais nous irons seulement au premier sommet.
Nous avons une vue magnifique sur une crique d'eau turquoise.
Après 1 bonne heure de marche, nous reprenons le chemin du retour.
Finalement nous allons prendre cet autre chemin qui doit faire une bretelle et rejoindre la crique.
Le chemin est plus large mais toujours pas d'ombre. Nous croisons un randonneur.
Ca y'est, nous attaquoons la descente, je ne peut plus attendre de sauter à l'eau.
Je me demande où nos randonneurs d'hier ont passé la nuit...
Dominique m'attend à l'ombre d'un petit bosquet..
Enfin la crique, je vais pouvoir me jeter à l'eau. ouff.....
Dominique papotte avec le randonneur que nous avons croisé.
Il fait tous les jours 2 heures de marche pour atteindre cette crique et y passer la journée.
Nous reprenons notre canoë et retour maison, il y a des jet-skis qui viennent faire escale dans la crique.
Nous levons l'ancre et reprenons notre route, cap le Nord de la Corse.
Et bien sûr c'est moi qui fait encore l'escargot, car Sylviane m'a laissé cette tache que finalement j'adore.
Nous avons un bon vent qui nous emmènera jusque dans la baie de Saint-Florent.
Les criques sont pleines de bateaux, il n'y a pas de place alors nous filons vers Saint-Florent village.
Le phare, tricot vert, dans la baie de Saint-Florent, il faut le prendre sur tribord.
Il y a un mouillage mais peu de fond, 2 mètres, nous filons encore direction le port.
Nous arrivons à Saint-Florent, nous n'avons pas le choix et jetons l'ancre parmi tous ces bateaux.
En espérant que le vent ne forcit pas et rentre dans la baie sinon c'est la cata avec tous ces bateaux.
Il y a une colline et de jolis parapentes de toutes les couleurs, ils doivent avoir une belle vue depuis là-haut.
Il passe avec ces bouées flottantes parmi les bateaux à l'ancre, et à fond, il est un peu fou.
Selon la réglementation maritime, ils devraient être deux à bord un qui conduit et l'autre qui regarde si les personnes sur les bouées de tombent pas à l'eau, de plus ils devraient mettre la flamme rouge.
Nous avons passé une nuit tranquille, le lendemain matin nous partons visiter Saint-Florent.
En canoë bien sûr et c'est Martine qui rame, elle adore ça.
Le port n'est pas très grand mais beaucoup de yachts italiens.
Et après le pont, un bras d'eau avec des centaines de hors-bords.
Les italiens ont plutôt des bateaux moteurs, petits yacht ou hors-bords.
Escale pose café sympa. Avant d'aller visiter Saint-Florent.
Nous montons à la citadelle dont le mur de la tour est gravé de chaque passage. Nous n'inscrirons pas le notre.
Ce soir c'est concert latino à la citadelle dont Manu Chao
Nous redescendons dans le village.
L'église qui nous fait retentir son joli carillon.
Très joli village, pas trop grand, de petite rue aux maisons de village simples.
Près de la fontaine, 2 dames dont les vélos sont chargés, consultent la carte pour leur prochaine escale.
Je leur fait un grand bonjour et leur souhaite bonne route, elles me font envie.
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Nous nous arrêtons à la capitainerie pour consulter la météo qui n'annonce pas de gros vent.
Chez Toinon, c'est un resto. mais c'est aussi le petit nom que maman donnait à sa soeur, petite pensée pour la marraine.
Saint-Florent et ses restaurants, ce n'est pas ce qui manque en bord de mer.
Petite église, appelée la cathédrale, ce samedi il y a un concert de chansons Corses.
A l'extérieur du village, il y a un producteur de légumes frais, nous continuons le petit chemin.
Hélas, c'est fermé, nous reviendrons demain.
Nous consultons les horaires de bus car Chantal arrive à Bastia et prendra le bus pour nous rejoindre à Saint-Florent,
Nous ne passerons pas le cap Corse pour aller à Bastia car les vents ne sont pas favorables.
A l'entrée du port, c'est les bouchons, la capitainerie a du boulot pour gérer tous ces bateaux.
Ils viennent tous faire le plein avant de partir en mer. Tant mieux qu'il n'y a pas de vent.
De plus, ceux qui sortent du port klaxonnent, on se croirait en ville et ses embouteillage.
Ce dôle de coucou volant, un ulm sur un zodiac. Dominique veut essayer.
Il prend son élan sur l'eau et c'est parti dans les airs.
Il survole Saint-Florent et la baie.
Gros voilier avec piscine sur le pont
Voici le fameux mouillage dans la baie où il y avait trop de bateaux.
Voici encore un magnifique mouillage mais que de monde....
Le pilote qui est un peu casse-cou s'amuse à faire des piqués.
Il fait du rase-mottes, ce doit être impressionnant.
Autant pour le bateau que pour Dominique. Moi, j'aurais peur....
Saint-Florent vu du zodiac volant.
Le vol dure 1 demie-heure pour le prix de 100 euros.
Notre Levant qui attend bien sagement son capitaine qui a pris son envol.