jeudi 16 juillet 2015

2015-07-05 Le vent a dû mal à nous emmener aux îles Eoliennes, Vulcano, Filicudi, Stramboli,

 2015-07-05 Le vent a dû mal à nous emmener aux îles Eoliennes, Vulcano,
Lipari, Salina, Filicudi, Alicudi, Stramboli, que de jolis noms.





Nous quittons Céfalu et départ pour les îles Eoliennes qui paraît-il
sont splendides avec leurs volcans.
Vendredi 1er départ raté car le vent est tombé, nous avancions à 0.5 nœuds, finalement à 15h
nous avons décidé de retourner sur la côte encore proche, nous avons mis les
moteurs et retour à la case départ disons pas tout à fait car nous avons jeté
l’ancre dans du sable au Capo d’Orlando, juste en face d’une discothèque dont
la belle musique italienne mais un peu fort nous a bercés jusqu’à 5h. du matin
(les pauvres voisins, ils ne doivent pas beaucoup dormir si c’est tous les soirs
comme ça).
Capo d'Orlando, belle musique italienne mais un peu fort.

Samedi 2ème départ raté  Ce matin, debout à 6h du matin
car il y a une risée et nous avons envie d’arriver avant la nuit aux îles
éoliennes qui ne sont pourtant qu’à 20 miles nautiques de la côte (40 km),
rebelote, le vent tombe, nous traquons les risées mais celles-ci ne feront que
passer et ne nous emporteront pas aux îles, nous affalons les voiles et restons
la journée en dérive à 2 mn de la côte à attendre qu’une belle et forte risée
passe par là, nous nous baignons, faisons notre partie de scrabble, gym, danse,
bouquin, sieste, pêche, du reste, le fil, les plombs et les appâts sont restés
coincés à 400 mètres de fond, nous avons mis les moteurs et tirer afin de
décoincer le fil et de pouvoir récupérer les appâts mais rien à faire,
Dominique a dû couper les 400 mètres de fil qui ont fini dans la mer, encore un peu plus de pollution. Toute la
journée, nous sommes restés aux aguets du vent et des bateaux; il n'y a pas plus de vent que de bateaux sur
 l’eau, pourtant nous sommes au mois de juillet. Finalement nous
mettons les moteurs en route, direction la côte, nous jetons l’ancre à Piraino
près de la grande plage de sable sur laquelle il y a des douches d’eau douce,
quel luxe, avant de visiter Piraino nous prenons chacun une bonne et longue
douche d’eau douce car sur le bateau nous nous lavons avec l’eau de mer et un shampoing
spécial eau de mer, ensuite nous nous rinçons à l’eau douce 20 secondes en commençant par les cheveux, sans la  gaspiller car n’oublions pas que c’est l’or
du marin.


Pour accéder au village, nous devons passer sous le tunnel sur lequel
passe le train, une rue principale nous conduit à l’église puis nous passons au
supermarché, c’est un village de touristes siciliens, il n’y a pas d’hôtel et
nous n’entendons pas parler d’autre langue que l’italien.






Eglise de Piraino et son beau jardin.



Dimanche 3ème départ raté Aujourd’hui nous attendons que le vent se lève avant de lever l’ancre,
vers 10h une risée, nous levons l’ancre et commençons notre traversée pour nos
fameuses îles éoliennes, mais après 1 heures de navigation toute voiles
hissées, le vent nous fait faux bond et cette fois ci nous n’insistons
pas ;  Eole n'y met vraiment pas du sien. Nous voyons un joli château
sur la côte et mettons le cap sur le village de Brolo et son château. 




Nous jetons l'ancre près d'un gros rocher où les pêcheurs tournent
autour et traquent le poisson qui est rare.

Nous partons visiter le village de Brolo et son château, nous posons
notre canoë près des rochers à côté de 2 dames qui font la bronzette, nous leurs
demandons bien  sur si notre canoë ne
gène pas, « la barca va bene cosi »,
très sympathiques ces 2 siciliennes dont une a vécu à Sion durant des
années, nous avons discutés de la Sicile, que les siciliens sont très accueillants,
elles étaient flattées, que les chansons italiennes sont bella, elles nous ont
énuméré les chanteurs et chanteuses italiennes dont Umbeto Tozi, Regazoti, Toto Cuttogno…


De la plage, nous passons également sous la voie ferrée.


Drôle de boules de noël ou de coton..


Centro
antica, jolie cette petite terrasse de moyenne Boillu



Petite ruelle du vieux Brolo.


La tour du chateau de Brolo.


Nous ne visiterons pas le musée car c'est du spécial torture et j’ai
horreur de ça, nous préférons nous balader dans les petites ruelles bien
fraiches et redescendre pour une bueno gelato.




Lundi 4ème départ,
cette fois-ci ce sera le bon. Voiles hissées, tranquillement le vent nous
emportera jusqu’à l’île de Vulcano, nous jetons l’ancre dans du sable noir au
pied du volcan dont on voit les traces des anciennes coulées de lave et les gaz
qui s’en échappent, j’ai l’impression qu’il fait chaud même plus chaud que les
autres jours, est-ce dû au volcan ? nous apercevons le sentier qui grimpe
au volcan, il est 16h et ont peu voir des randonneurs au sommet (mais ils sont
fous avec cette chaleur et de plus pas d’ombre) nous n’avons pas le courage
d’escalader le volcan pour le moment et préférons aller nous baigner. 


Volcan Vulcano, à la fraiche nous essayerons de grimper au cratère.

A 17h alors qu’il fait encore très chaud nous débarquons sur la plage
de sable noir qui nous brûle les pieds, nous rencontrons un couple de jeunes
qui ont le même canoë que nous, ils ont déjà parcouru toutes les îles éoliennes
et sont montés à chaque sommets de chacune d’elles, ils nous indiquent le
chemin pour aller au volcan et nous nous retrouverons ce soir pour un apéro sur
notre bateau.
Nous passons devant les bains thermaux qui sont à 34 degrés, il y a des
gens qui pataugent dedans et se recouvrent le corps de terre grise volcanique
(je pense qu’il est préférable d’y aller le soir à 21heures après les grosses chaleurs).


Il y a  de jolies petites boutiques à ciel ouvert et
prenons le sentier qui nous indique la direction du cratère, nous commençons à
gripper dans un gravier de couleur grise et à chaque pas en avant nous dérapons
sur 10 centimètre en arrière ce qui nous fait avancer en crabe. 


1 pas en avant et dérapage sur 10 cm en arrière.



Dominique m’a pris mon appareil de photo pour que j’avance sinon je
suis toujours derrière à prendre des photos.

il n’y a pas une brique d’ombre, nous rencontrons quelques personnes
qui redescendent « bongiorno »
« bongiorno » au bout d’une demie heure dans ce gravier, nous
 attaquons une roche couverte de sable fin gris, ça va beaucoup mieux nous avançons bien. 

il y a un petit groupe d’handicapés,  un guide pour 2 handicapés qui se tiennent par la taille et avance lentement mais surement. Après 30 minutes de grimpette, nous arrivons au bord du cratère bien circulaire d’une profondeur d’environ 300 mètres tout gris on dirait du sable, il est encore actif,  sur le bord du cratère on peu voir les gaz très chauds d’une odeur désagréable de souffre qui s’y échappent, il ne faut surtout pas marcher dessus même avec des chaussures. Des randonneurs sont descendus au fond du cratère et y on inscrit les lettres LEV (ils sont courageux).
La dernière éruption de ce volcan date de 1888, elle a duré 2 ans, les habitants disent que s’en échappait des rochers gros comme des camions.


Après
chaleur et fatigue, voici enfin le cratère.



Vue sur la baie où on peut voir le voilier du Club Med qui passe entre
les îles.









Il est arrivé le premier avec l'appareil de photo que je lui prends pour
faire une photo.

Il y a même des bambini d’à peine 10 ans qui grimpent comme des
champions.

La descente était superbe sur le gravier gris, on pouvait courir, nos
pieds s’enfonçaient doucement comme dans de la ouate, on avait l’impression
d’être dans un paysage lunaire en apesanteur.

Le soir nous avons fait un apéro avec ce jeune couple très sympa, qui
ont leur bateau nommé « Sauvage » depuis 6 mois seulement, ils ont
parcourus tous les sommets des îles éoliennes et nous ont donnés de bons coins
pour jeter l’ancre et les visites intéressantes à faire.





Rencontre avec un jeune couple dans leur  Bateau
nommé Sauvage

Le lendemain nous reprenons la mer mais le vent est très faible, nous passons
devant les îles Lipari et Salina mais nous ne nous arrêterons pas. Nous mettrons
toute la journée pour faire 22 miles nautiques et arriver à l’île de
Filicudi ; nous jetons l’ancre dans les cailloux car sur cette île il n’y
a pas de sable; sur la plage
 ce sont de gros
galets, c’est désagréable pour marcher, les pieds glissent entre les galets.


Petit port de Pecorini a Mare sur l'île de Filicudi.



Voici la plage de galets qui fait mal aux pieds


Nous partons explorer cette île à travers de jolis petits chemins qui longent les plantations d’oliviers  et de citronniers. Les routes sont bordées de lauriers fleurs de toutes les couleurs.

L’île possède sa propre production d’électricité avec des panneaux photovolcaïque, par contre, il n’y a pas d’eau, le ravitaillement se fait par bateaux. Les maisons perchées sur l’île n’ont pas d’accès par route, le seul moyen de s’y rendre est en bateau taxi car il est impossible de laisser un bateau sur les  rochers près des falaises.

Le petit port du village et les bambini en vélo sur la seule route sans issue.

Petit musée du port où sont exposés quelques anciens outils utilisés par les habitants de l’île.

C'est bon mais ce n'est pas si facile à manger

Trop choux ces petits chemins entourés de murets de pierres.

La seule Station d'essence du village, 2,15 euros le litre.


Cet arbuste aux feuilles toutes rondes et toute douce, serait-ce des câpres car parait-il qu'il y a beaucoup de câpriers dans les îles. A voir sur le net.

Séance de yoga-stretching vers la plage. 7 personnes sont arrivés en bateau et ont débarqués avec leurs serviettes, ils se sont installés au dessus de la plage de galets et depuis le bateau je pouvais suivre leurs positions ; j'en ai profité pour faire ma séance de yoga-stretching en même temps qu’eux.


Très bien et pratique cette petite barque comme annexe, au moins elle ne risque pas de crever ; Le chien est fier à l’avant de la barque.  C’est incroyable ce que les chiens aiment êtres en bateaux, nous connaissons pas mal de navigateurs qui ont des chiens mais je peux vous dire que ce sont des chiens heureux sur leur bateau, ils montent la garde en sachant pertinemment que personne ne peut venir sur leur territoire, voilà pourquoi ils osent montrer leur fierté. Le seul petit hic, c’est qu’il faut les emmener faire leur besoin sur terre, ce n’est vraiment pas un problème pour le chien qui adore sauter dans l’annexe, le canoë ou même le paddle pour aller sur terre. Nous connaissons même des chiens qui font leurs besoins dans l’eau et qui remontent sur le bateau par l’échelle de bain.

Nous avons envie de faire le tour de l’île de Fidicudi  afin de voir si il y a un endroit pour jeter l’ancre si possible dans du sable ou des graviers mais nous évitons les rochers car l’ancre peut se prendre entre 2 rochers, ou alors si le vent tourne, la chaine peut s’enrouler autour des rochers et il est impossible de lever l’ancre, il faut donc enfiler masque et tubas pour aller voir sous l’eau ce qui se passe, ce qui nous est déjà arrivé.

Joli petit arche, taillé dans la roche par madame nature, à la pointe Ouest, de l'île de Filicudi.

La nature est si belle, c’est vraiment dommage que nous, êtres humains, nous la salissons et la détruisons, car si vous voyez tout ce qui flotte sur notre belle bleue vous seriez trop dégouttés, il y a des bouteilles d’eau, shampoing, des cannettes, des couches de bébé, et plein de cochonnerie mais le pire se sont les sachets plastique qui avec le temps se désintègre en petites particules qui sont mangées par les poissons mais n’arrive pas à les digérer donc soit ils sont malades, soit ils meurent, soit nous les mangeons. 

Nous croisons des pêcheurs et leurs nombreux filets qu’ils sont en train de mettre à l’eau, avec à chaque extrémité, un repère flottant afin qu’un bateau n’embarque pas par mégarde leurs filets. Nous leur faisons un coucou auquel ils répondent sympathiquement.

Nous voyons au loin un gros rocher qui sort de l’eau, il a l’air énorme, même vu de loin, nous en prenons la direction pour aller voir de plus près.

Nous approchons de la Canna, ce rocher de 71 mètres qui sort de la mer, c’est tout de même incroyable ce que peut faire la nature, autour il y a également 4 petits rochers.

Dominique met son masque et cramponné au bateau il regarde si il y a des poissons. Mais aucun poisson ne se promène dans les environs, seulement des rochers sous l’eau.

Nous passons entre les rochers émergés, ce que je n'aime pas dû tout, on ne sait jamais, ils sont si proche.


Nous passons vraiment tout près, on dirait un....oui un doigt qui sort de l’eau.

Et là on dirait un pépé avec une hotte sur le dos. le voilier  a l'air tout petit à côté du rocher de la Canna.


Nous retournons près du rivage de Fidicudi et jetons l'ancre aux pieds  des falaises dans des rochers où l'eau est transparente, nous sommes seuls, c’est magnifique.  Après notre délicieux pique-nique de midi dont salades, ricotta, charcuterie, fromage, fruits et uniquement le bruit des vagues qui se cassent contre les rochers, nous prenons l’appareil photo sous-marin et allons explorer les fonds.


Jolis poissons ciseaux qui me font penser à Oriane ; ils sont drôles avec leur queue en ciseaux qui s’ouvre et se ferme pour se donner de l’élan pour avancer.


Petits bancs de poissons que je suis depuis quelques rochers dans notre aquarium naturel.


Bébés poissons bleus électriques, ceux-ci se cachent au fond près des rochers.

Nous voici aujourd’hui vers l’île de Alicudi, une dernière escale avant de retourner à  Palerme car dans 2 jours nous avons du monde à bord.

Nous passons devant le petit port de Alicudi, un jeune marin dans barca vient vers nous pour nous demander si nous voulons una bouée d’amarrage ce que nous refusons car nous préférons jeter l’ancre dans des endroits tranquilles mais cette île est toute ronde avec des côtes abruptes qui tombent  jusque sous l’eau ; à 50 mètres du rivage, les fonds ont déjà 50 mètres de profondeur, impossible de jeter l’ancre dans des fonds pareils. Nous filons.                                                                                              
Nous trouvons quand même du côté Ouest de l’île, un endroit à 7 mètres de fond près des rochers, étant donné le peu de vent nous jetons l’ancre pour la nuit, nous mettons peu de chaine 20 mètres. Sur les falaises on peut voir des chèvres, plein de petites chèvres blanches qui se suivent dans les petits passages qu’on peut imaginer dans la montagne.

Il y a plein de chèvre.

A 21h, la houle commence, une houle d’Ouest qui fait tanguer le bateau, elle est de plus en plus forte, nous préférons dormir sur le trampoline afin de veiller  si la houle ne nous emmène pas sur les rochers. La nuit est chaude et les étoiles brillent de leurs milles éclats, une grosse étoile filante passe  dans le ciel juste au dessus du bateau pour finir derrière la montage, elle était magnifique.
La houle de plus en plus formée nous tient en éveille, finalement à 2 heures du matin, raz le bol de surveiller cette houle qui lève le  bateau près des rocher. Nous décidons de lever l’ancre et partir au large de l’île, là au moins nous n’aurons pas besoin d’être en éveille (comme le dise les marins, le danger en mer c’est la terre).  La houle est élevée mais il n’y a pas une brique de vent, nous nous éloignons de l’île au moteur, nous hissons le genecker qui faseye car il n’y a pas assez de vent pour le gonfler, nous nous laissons donc dériver direction Palerme en attendant le petit matin où nous prenons notre petit déjeuner dans la houle. 

A 3 heures du matin nous hissons le Genecker, direction Palerme.

Nous arrivons à 22 heures à Palerme où nous jetons l’ancre près du port.































































samedi 4 juillet 2015

2015-06-25 CETTE FOIS C’EST LA VRAIE SICILE ET SA CAPITALE, PALERME.









Nous quittons les îles Eglades, direction la vraie
Sicile.  La ville la plus proche sur la
côte sicilienne est
Trepani,  nous
voyons sur la carte marine que c’est interdit aux bateaux de s’arrêter et de
jeter l’ancre dans le secteur donc nous continuons le long de la côte (tant
mieux car Trépani vue avec les jumelles est une grande ville et franchement,
nous préférons les petits villages).  On
aperçoit de hauts sommets,  très abrupts
et rocailleux, je ne pense pas qu’on puisse faire de la rando sur cette partie
de la Sicile, de plus il n’a pas un arbre, pas d’ombre.
Nous jetons l’ancre au pied d’un haut sommet, la Pta de
Seraceno
, le bord
de mer est rocheux, il n’y a pas de plage de sable, par contre les fonds
sous-marins ont du sable blanc à perte de vue, on peut y jeter l’ancre qui
plantée dans le sable ne bougera pas et nous offrira une bonne sécurité,  surtout durant la nuit.
Notre plus proche voisin est un camping-car qui est également
au pied de la montagne, ils ont un petit bateau sur le toit, des enfants et un
chien, ils sont tranquilles.  




Pta de Seraceno, encore un camping-car comme voisin, il est
tranquille.
Nous apercevons des carrières et des engins au loin dans la
montagne, ce doit être des exploitations de
marbre.
Nous avons fait une super navigation de 43 miles nautiques,
la mer était belle, 15 nœuds de vent, 6 nœuds de vitesse, les voiles étaient
contentes, nous aussi, belle nav.
Au mois de juillet, de la famille arrive par avion à
l’aéroport de Palerme. Nous allons faire du repérage, chercher un mouillage et
un moyen de transport afin qu’ils nous rejoignent à bord.







Nous jetons l’ancre devant le village de Terrasini  juste à côté de la piste de l’aéroport de
Palerme.




Mouillage devant la plage et le village de Terrasini.
Nous aimons aller de bonne heure  sur terre pour visiter les villages et
alentour, avant les grosses chaleurs et avant les touristes. 
8h du matin, nous regagnons la petite plage qui est très
sales, plein de déchets et algues. Nous arrivons à  Terrasini dont les poubelles jonchent sur le
sol, elles sont également suspendues aux balcons afin que les chiens ne les éventrent
pas (Dominique à faillit se prendre une poubelle sur la tête que le monsieur
descendait depuis son balcon, accrochée à une ficelle et au bout un crochet, on
dirait qu’il va à la pêche).
Par contre devant chaque porche, c’est très propre, on  voit les « mamas italiennes »  qui frottent le bout de trottoir devant
l’entrée de leurs habitations.
Nous passons au port mais apparemment il n’y a pas de
capitainerie pour connaître les possibilités d’amarrage ainsi que les tarifs.









Nous cherchons l’office du tourisme mais il n’y en a pas non
plus. Les bus aussi manquent à l’appel. Nous entrons dans un magasin et demandons
à une dame comment nous rendre à l’aéroport, il y a deux solutions, soit le
taxi pour 30 euros soit le train dont la gare est à 30 minutes à pieds. Cette
dame nous explique que la ville de Terrasini et ses environ ont 20 ans de
retard, ils  ne font rien pour accueillir
les touristes ils n’ont aucun centre d’intérêt culturel, de plus, il n’y a
personne qui ramasse les poubelles, elle nous dit que ce n’est vraiment pas un
endroit pour passer des vacances. 


La Chiesa del villagio de Terrasini, un des
seuls centres d'intérêts




La plazza principale où il n'y a pas trop de poubelles,
c’est propre.


Petits croissants et cafés sur la
terrasse.




Nous prenons la direction de la
gare, aucun panneau mais  nous allons
selon les indications de la dame,  c’est
une rue étroite qui circule beaucoup, il y a un petit trottoir sale et plein de
déchets, il faut soit passer par-dessus soit faire attention qu’il n’y ait pas
de voiture pour contourner les saletés et passer sur la route.  



Le trottoir est étroit et sale, il
faut enjamber les déchêts.

30 minutes après nous traversons
la voie ferrée, espoir, c’est la bonne direction, finalement nous arrivons à la
gare, nous consultons les horaires, Sylviane et Yvon atterissent à 20h et le
dernier train arrive à 20h30 à Terrasini, pas de chance, ils arrivent  trop tard et ne pourront pas prendre le
dernier train.

Nous faisons demi-tour et retour
en ville.












Drôle d'arbre fruitier, je ne
connais pas, il faut que je regarde sur internet.

Il y a des camions dans différentes
rues qui vendent leurs fruits et légumes directement devant leur camion, c’est
vraiment pas cher, nous prenons pour 11 euros, 3kg de pdt, 5kg de tomates, 1kg
de cerises, 1kg de pèche et  1kg
d'abricots, de plus, ils sont délicieux ces fruits.


C'est
vraiment pas cher,  1 cagette de tomates
grappes délicieuses 3 euros


Melenzane, ça ressemble aux
aubergines,  il faut que j'en fasse mais
comment...

C’est chargés comme des mulets et
crevés que nous retournons à notre Levant,

  Retour au bateau
chargés comme des mulets












Nous hissons les voiles et  allons voir plus loin si il y a une autre
ville avec des navettes pour l’aéroport, nous
naviguons  juste devant
l’aéroport, nous longeons la piste mais nous n’avons pas le droit de jeter
l’ancre devant, c’est dommage car nous serions vraiment sur place pour les
accueillir.


 Retour au bateau chargés comme des mulets

Nous hissons les voiles et  allons voir plus loin si il y a une autre ville avec des navettes pour l’aéroport, nous  naviguons  juste devant l’aéroport, nous longeons la piste mais nous n’avons pas le droit de jeter l’ancre devant, c’est dommage car nous serions vraiment sur place pour les accueillir.




Aeroporto Internationale de
Palermo.




Nous faisons une escale dans la
baie de Muzzo  mais il n’y a pas de
village ni de bus, nous filons  et
passons devant l’Isola di feminie (l’île des filles) apparemment elle est déserte
et très rocheuse.  C’était une ancienne
prison de femmes, qui ne pouvaient pas s’y évader.


Isola di Feminie

Nous arrivons dans la baie de  Mondello où s’étend une immense plage de
sable fin, de petits cabanons sont alignés tout au long de la plage, les
italiens sont fans de leurs petites cabanes dans lesquelles ils y a tout le
nécessaire pour quelques jours sur la plage.
Il y a au moins une centaine de grands
zodiacs blancs qui ont jetés l’ancre dans la baie ; les familles
siciliennes aiment passer la journée à se baigner, manger et flotter au rythme
des vagues en plein soleil car il n’y a pas de taud qui les abrite du soleil.  Les italiens, ont les entend de loin avec leur
accent chantant, apparemment,  ils ne parlent
pas seulement avec les mains….(J’adore cette langue).







Il y a également  des activités nautiques, scooters des mers,   planches à voiles,   pédalos,  la baie est immense mais pleine de monde,  je pense que c’est la plage la plus prisées  autour de Palerme.


Mouillage parmi tous les bateaux
flotteurs.

Palerme nous voilà….nous approchons
de Palerme, nous sommes seuls à naviguer dans la baie et  pourtant elle est immense et possède un port
qui est très important.  Aujourd’hui
c’est Dominica, peut être  que les ferry
et cargos travaillent au ralenti  les
jours fériés.

Nous passons la première jetée du
port et jetons l’ancre près d’une petite
plage.  Sur les rochers, il y a
des pêcheurs qui nous font comprendre que nous devons partir ou  nous éloigner ; Dominique veut prendre
le canoë pour leur demander ce qu’ils veulent, mais je pense qu’il est
préférable et plus courtois de lever l’ancre et d’aller un peu plus loin ;
ce que nous faisons.












Arrivés sur la plage, nous nous arrêtons
au petit bar pour prendre un café et un granito limon, nous demandons au
serveur si notre bateau ne gêne pas, il nous dit que « la barca  e bene cui ».  


Nous débarquons sur la petite
plage et nous arrêtons au café.




Ensuite nous passons voir  les pécheurs siciliens pour leur demander également
si notre bateau ne les gêne pas  ils nous
réponde « la barca va bene cosi ». 

Nous pouvons visiter Palerme
tranquillement en sachant que notre Levant ne risque rien entre le sicilien de
la paillotte et les pêcheurs siciliens.
Il y a la brocante dans les rues, les voitures sont peu nombreuses, par
contre, il y a pas mal de vélos, vespas, piaggo-taxis, calèches tirées par des
chevaux, qui viennent nous accoster pour nous proposer de faire un tour de
ville  commenté pour 70 euros (très cher)
mais en disant « no gracia » ils nous baisse déjà le prix de moitié.




Nous préférons passer en premier à
l’office du tourisme pour avoir un plan et quelques conseils, nous passons devant
cette jolie place  « la Piazza Quattro
Canti » dont les 4 façades ont des
statues sculptées et aux pieds de chacune des façades, une fontaines
jaillit son eau.





Les 4 angles de cette place ont
les façades sculptées.




Il y a des poubelles qui trainent
à chaque coins de rues et des déchets un peu partout, par contre, devant les
monuments et les habitations c’est très propre, chaque italiens est responsable
du nettoyage devant chez lui et le reste personne ne s’en occupe.


Devant la Fontana Pretoria, on se
mettrait bien dedans car il fait tellement chaud, il y a beaucoup de touristes,
on entend parler  anglais, français,
allemand…..




Les calèches tirées par les
chevaux en pleine ville de Palerme, certains chevaux ont des caches oreilles
pour ne pas être excités, je pense, par le bruit des voitures et klaxons.


Jardin anglais, il a y beaucoup de
pacs et verdure dans Palerme.


Nous aimons prendre les bus rouges
pour visiter les grandes villes, on fait le tour de ville commenté afin de
s’orienter et ensuite on peut descendre et monter quand on veut 20 euros par
personne, ça vaut la peine, de plus nous n’avons pas mal aux pieds.


Téatro
Massimo fait  entièrement en tuf


Teatro
Politeama sur la place.
Nous passons devant le grand
marché aux légumes del Capo, mais nous restons dans le bus.


Al destra la villa Giulia  et au fond  la mer où il y a notre Levant qui est bien à
l’abri,  tant mieux, on peut continuer
dans notre bus.


Nous descendons à la Gare Centrale,
nous allons voir si il y a des trains où navettes pour l’aéroport, nous sommes
dimanche et apparemment, les trains ne circulent pas le dimanche (bizarre).
Il y a des trains pour l’aéroport
mais le dernier est à 20h30 (trop tard pour l’arrivée des dolois) nous sortons
de la gare et voyons un bus sur lequel est indiqué aéroport, c’est la navette
qui fait l’aéroport-la gare toutes les 30 minutes, parfait, nous communiquerons
tout cela à Sylviane et Yvon.

Aujourd’hui, nous avons fait un
repas de glaces, elles sont tellement bonnes
les gelati italiani.

Nous partons dans le quartier de
Montréal où il y a les catacombes que Dominique tient à visiter, nous marchons
30 minutes dans les petites ruelles à l’extérieur de la ville.














Apres la chaleur extérieure, la
fraicheur des catacombes, j’ai suivi Dominique mais c'était l'horreur, des squelettes
partout même des bébés, alignés sur des étagères ; si j’avais su, j’aurais
attendu dehors.  Le comble, c’est qu’il y
avait des enfants entre 6 et 16  ans qui
n’avait pas l’air d’être impressionnés par ces horreurs.


Nous
nous arrêtons dans un café pour un arrêt pipi et pâtisseries siciliennes,  sono squisito.


Piaggo-Taxi
qui nous hèlent pour nous faire faire un tour de ville « no grazzie »


La
poste construite entièrement en marbre


On voit partout des balcons bâchés
car ils s'effritent et des morceaux peuvent tomber sur notre tête.




Edifice
bien rouillé et pas très beau en hommage aux victimes de la mafia.


Ouff, de l'ombre et de la
fraicheur dans ce parc très bien ombragé.


le résultat de la conduite des
siciliens, il y a plus qu’à réparer, ça créé du travail.

Nous sommes à la recherche du
centre commercial que nous ne trouverons pas, Chouette une fontaine.








Nous nous passons entièrement sous
l'eau tellement il fait chaud.

Arrêt Gelati italiani sur une
petite terrasse le long de la grande route.

19h, Enfin de retour au bateau, nous
reposons nos pieds bien fatigués par une journée de trotte.

Le lendemain,  nous repartons à la recherche d'un grand
magasin côté Ouest cette fois. Nous ne le trouvons malgré nos kilomètres de
marche en plein soleil.
















Nous prenons le train pour
retourner en ville 1.50 par personne (pas cher), il est très propre et
confortable ;   le contrôleur molto sympatico.


Drôle de légume, il faut que
j'essaye, mais comment, encore une recherche sur internet.


Regardez ces  escargots qui grimpent,  ils sont trop petits pour être mangés, nous
n’en prendrons pas. Par contre, nous faisons notre provision de fuits et
légumes (depuis que nous sommes sur le bateau, nous mangeons au moins 3 fruits
et 3 légumes par jour minimum).

Nous passons à la Panateria, la dame
très sympathique nous parle de la Sicile, de la cuisine sicilienne qui est
délicieuse, des italiens accueillant  et
des « brigands » Pericoloso.

Nous reprenons la mer, direction
l’Est de la Sicile.












Aspra que nous ne visiterons pas,
car nous avons jeté l’ancre dans les cailloux et en tirant elle s’est coincée,
impossible de relever le mouillage, j’étais à la barre et moteurs à fond, j’ai
tiré à babord, tribord, arrière, avant, mais rien à faire, Dominique à mis son
masque et palmes pour voir ce qui est coincé, ce n’est pas l’ancre mais la
chaine qui a fait le tour d’un rocher et en tirant elle s’est coincée ; il
a inspecté le sens de la chaine et m’a indiqué de quel côté aller avec la
barre. Après 30 minutes de galère, nous avons enfin relevé le mouillage et nous
avons fait demi-tour pour jeter l’ancre dans le sable au Terminal Esso sous les
citernes de fioul, nous n’irons pas nous baigner à cet endroit par contre, nous
dormirons comme des bébés. Malgré l’eau polluée, les pêcheurs tournent avec
leurs barques à la recherche de poissons.


Capo Mongerbino Côté Est avec de
jolies villas perchées sur les rochers.




Nous sommes à la voile, il n’y a
pas beaucoup de vent, nous n’avançons pas très vite, donc il n’y a pas beaucoup
d’air, il fait chaud sur le bateau alors nous mettons l’échelle à l’eau  et bien cramponnés aux barreaux nous nous
laissons trainer on a l’impression d’être dans un jaccuzzi mais il ne faut pas
s’endormir sinon c’est au large que nous finissons notre jaccuzzi.



Jaccuzzi derrière le bateau, nous
sommes à 2 noeuds.


Porticello S. Flavia Ou la la
...ce n'est pas une plage mais une poubelle, pourtant cette plage est grande et
le sable y  est fin mais il est sous les
ordures.


Ca devait être des cabanes de
plage italiennes, peut-être le résultat de la mafia, nous n’en saurons pas
plus.


Et voici  la toute petite plage du village, elle est
propre et bondée de monde, il n’y a presque pas de sable mais des rochers.




Il y a des sacs poubelles suspendus
un peu partout le long du bord de mer mais ils sont vides.




La place du village de Flavia,
elle est propre, les italiens s’y rassemblent le soir pour discuter,  les bambini  jouent au foot et font du vélo.


Je fais un grand Bonasera aux  deux papy en train de discuter à la fraiche
qui me répondent avec un grand sourire.

Durant la nuit, un petit bateau de
pêcheur avec son projecteur à tourné 
durant 2 heures autour de notre Levant à la recherche de poissons ou
alors il voulait nous réveiller, ce qu’il a réussi.


29 miles nautiques plus à l'Est, nous
arrivons à Cefalu
village au pied du rocher, la plage est immense avec des parasols et
chaises longues bien alignés.




Joli village très touristiques, les
rues piétonnes sont pavées, les boutiques étendent leur marchandise jusque dans
la rue.


Vendeur de calamars, il n’a pas
très frais son calamars, ça sent très fort le poisson, du reste, il n’a pas de
clients, si il ne le vend pas, je pense qu’il le mangera ce soir en famille.





Dominique et La reggasa sicilienna,
elle nous a fait gouter ses spécialités, biscuits aux amandes, liqueurs
d’amande, mandarine, amaretto, limoncelo, etc….elle est très commerçante, du
coup, nous lui avons acheté une bouteille de liqueur d’amande et un drapeau
sicilien pour le bateau.


Nous avons rencontré un couple de
bordelais très sympatiques, nous avons pris des photos et discuté de la Sicile,
de l’accueil très sympathique des habitants, de bateau, etc…


Après une longue marche en plein
soleil, le port de Céfalu bien protègé près des rochers, c’est également un bon
mouillage par vent d’Ouest, c’est bon à savoir.




Il attend sa belle à la fermata,
elle le suit à une distance de 20 mètres derrière car c’est mamie photos.




Elle s'arrêterait bien sur cette
jolie terrasse ombragée qui domine le port pour prendre  de l'acqua




Nous hissons le drapeau Siciliens
que nous avons enfin trouvé après avoir fait plusieurs magasins. Il représente
une tête et 3 jambes ; la légende dit que lorsque l’Etna a fait une
éruption, la lave chaude aurait brulé un des 3 piliers qui tient la Sicile (la
Sicile est une île triangulaire et à chaque angle, dit-on, qu’il y a un pilier)
un pêcheur aurait plongé dans la mer et retenu
le pilier brulé, parait-il qu’il serait toujours au fond de l’eau à
retenir le pilier de la Sicile.


Couché
de soleil, no coment.