Cela fait des mois que nous attendons pour mettre le bateau
à sec pour une dizaine de jours car nous avons un problème d’infiltration d’eau
dans les compartiments moteurs et une fuite de gasoil qui donne dans la cabine.
C’est un problème de SAV mais qui prend du temps «dans le midi il ne faut
surtout pas se presser…dit».
Finalement le 11 juin, nous nous rendons au port du
Gapeau, nous nous amarrons sur le quai
de la rivière « Gapeau » et attaché par des sangles, soulevé par la grue, notre bateau se
retrouve sur les plots, bien calé, surélevé, au bord de la rivière où nous
voyons passer les bateaux qui se rendent en mer, vue sur « le village »
du Gapeau où nous retrouvons Philippe et Marlène, Jacky, etc…
Nous en profitons pour faire un nettoyage complet au karcher que nous a prêté Vincent, le
spécialiste en recherches de fuites et gelcoat « protection sur toute la
coque du bateau contre l’eau de mer ».
Avant
Après
A 16h00 nous dégustons des
glaces en regardant et enviant
les bateaux qui rentrent de navigation
Le soir c’est la chasse aux moustiques qui pullulent près de
la rivière.
* * * * * * * *
Le matin, c’est à
8h00 que nous sommes réveillés par la grue qu’il mette en route et dont l’échappement donne juste sur le hublot
de notre cabine.
Si je suis réveillée avant, j’aime aller me balader au bord de la mer à 6h du mat,
les pêcheurs ont déjà alignés leurs cannes.
Vincent démonte le safran,
d’où provient l’infiltration d’eau, on s’aperçoit qu’il y a du jeu, le chantier
a fait l’étanchéité avec du sica (silicone marin) mais avec le temps et l’eau
salée, le sica devient poreux. Il faut
creuser à la pioche et pelle pour faire un trou afin d’ôter le safran car le
bateau n’est pas assez surélevé.
Avec
sangle et grue, le moteur est ôté du
compartiment et mis dans la camionnette de Jean-Pierre, le papa de Vincent,
spécialiste en moteur, afin d’être nettoyé et dé corrodé
Le soir c’est apéro sur le bateau avec toute l’équipe de
travailleurs, nous aimons et trouvons important d’avoir de bons contacts, nous
participons avec les professionnels qui interviennent sur notre bateau, car il
faut que nous apprenions et connaissions toutes les futilités des installations.
Nous sommes mangés par les moustiques, vivement que les
travaux soient finis.
* * * * * * * * * *
Après avoir contrôlé avec le jet d’où venait l’eau dans le compartiment moteur babord, nous avons démonté la trappe d’accès, il faut que Vincent mette du sica (silicone marin) sur la charnière et sur les vis.
Avant d’ôter le réservoir qui est percé, nous devons siphonner le gasoil et le mettre dans
des bidons que le papa de Vincent a apporté, Domi et moi avons démonté et sorti
le réservoir, il y a plein de gasoil
sous la couchette que nous nettoyons, nous ne voyons pas d’où provient la fuite
de gasoil, le réservoir doit être apporté à l’atelier pour être mis sous
pression et réparé.
Les travaux n’avancent pas très vite, c’est-à-dire qu’à
cette époque de l’année, il y a beaucoup d’interventions à faire sur d’autres
bateaux donc nous attendons quelque fois
toute la journée et finalement c’est à 20h00 seulement qu’ils arrivent et commence à travailler sur notre
bateau. Il faut reconnaitre que ce n’est ni la ponctualité ni le travail
Suisse.
Et l’heure de la
pause, c’est important pour les « travailleurs » du midi.
Etant donné que les travaux vont durer plus longtemps que
prévu, nous en profitons pour faire l’antifouling sur la coque immergée afin
que les algues et coquillage ne s’accrochent pas, il faut commencer par poncer, nous sommes tous bleus.
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