vendredi 28 août 2015

2015-07-20 Arrivée des dôlois et visite des îles éoliennes, Sicile, 2ème partie

 Tchao Lipari, nous partons vers d'autres îles. Nous apercevons une magnifique  et grosse tortue au large près du bateau, elle sort sa petite tête pour prendre l’air et se laisse aller au rythme des vagues.


Aujourd'hui, c'est Yvon et Martine à la barre, nous avons hissé les voiles pris le cap sur l’île de Stramboli, nous avançons à 1 nœuds, il n’y a pas de vent, nous préparons le gennecker.

C'est vrai qu’Eole n'y met pas du sien côté vent.

Avec leurs bouchons dans les oreilles tous les deux, la communication est un peu difficile.
Vas sur babord......qu'est ce que t'as dit.....y a un bateau à babord....quoi.....

Après 2 miles nautiques, nous mettons les moteurs en route et prenons la direction de Canetto, nous reverrons peut-être les filles.

Finalement, le vent s’est levé et nous avons repris le cap sur Stramboli, nous passons devant Panaréa, l'île de la Jet Set  milannaise.

Enfin nous aperçevons Stramboli. on dirait une grosse tortue avec sa tête à gauche et sa queue à droite, en grecque Stramboli veut dire ronde.

Stramboli, appelé le « phare de la Méditerranée » dû à ses éruptions volcaniques. les habitants l’appellent également Iddu, « Lui »  ils vivent avec Lui selon ses humeurs. (il n'y avait au début, ni eau, ni électricité). Roberto Rossellini qui en 1949 avec son film Stromboli terra di Dioattira attira l'attention du public et lança le tourisme, aujourd'hui ressource économique quasi-exclusive de l'île les enfants vont au collège à Lipari. Le plaisancier ne trouvera à Stromboli aucun amarrage digne de ce nom et les fonds qui descendent en pente abrupte (50 m à quelques dizaines de mètres du rivage) interdisent tout mouillage sérieux.  

Au sud-ouest,  le village Ginostra seulement rejoignable par un difficile sentier depuis le sommet, ou par la mer ; l'hiver il n'y réside qu'une dizaine d'habitants. Ginostra s'enorgueillit du titre de porto piu piccolo d'Italia (plus petit port d'Italie), les bateaux de ligne réalisent à chaque voyage un exploit pour y accoster et les marchandises étaient encore récemment transportées à terre à dos d'âne

Nous avons jeté l’ancre au Nord-Est (vers la queue de la tortue) dans le sable près d’une plage de sable noir, au pied du volcan, c’est un très joli mouillage mais  les eaux sont très profondes car le volcan continu sa descente à pique sous l’eau.

Village au Nord-Est de Stramboli, vers la queue de la tortue.

Notre Levant au mouillage dans le sable noir du volcan, l'eau y est chaude et sulfureuse, quand nous sommes dans l’eau, il suffit de bouger les jambes et les bras et de milliers de petite bulles vous entourent et vous chatouillent doucement (comme dans un verre de cachet d’aspirine effervescent).

Un joli petit chemin pédestre nous mène au village de Stramboli, 

nous passons devant la piste d'hélicoptère qui sert lors d'évacuation de l'île si le volcan se manifeste fortement.

Magnifiques ces fleurs blanches, nous allons en mettre dans nos cheveux.

Voici le scooter du marchand de poisson avec sa balance, il a vendu toute sa pêche et fait la sieste.


Vue sur les toits et le rocher Strambolinicchi, d’où l’on peut voir la nuit les jets de laves du volcan.

Nos hommes vont à la maison des guides, ils veulent s’inscrire pour une excursion au volcan. Pas de chance, c'est complet pour ce soir  mais ce sera pour demain soir car pour faire l’ascension du volcan il faut obligatoirement prendre un guide, Ils fournissent les frontales et les masques, l’excursion ce fait le soir afin de voir les éruptions volcaniques jaillir du cratère. Les inscriptions sont prises, ils partiront à 18h avec frontale, 2lt d'eau par personne, à manger et des habits chauds pour escalader  ce monstre en éveil.

De jolies petites boutiques à l'odeur d'enscent bordent les ruelles. On se croirait à Katmandou.

C'est très zen comme village, on peut voir des randonneurs assis par terre à pieds nus, fatigués de leur excursion.

Le volcan surplombe le village, il a l'air tout calme, on dirait une simple montagne,
Et pourtant à 2000 mètres en dessous c'est un foyer à ciel ouvert qui boue.

Les couleurs de la maison sont assorties au sens unique, la  classe.

Les petites ruelles sont toutes fleuries, on a du plaisir à s’y balader.


Nos hommes nous préparent pour ce soir une superbe ratatouille et saucisses achetées chez le boucher de Vulcano.

Pendant que les filles se lavent et se font une beauté.

Je me demande si il fonctionne vraiment ce lampadaire, je ne vois pas de fils électrique.

Les 2 petites siciliennes prennent la pose photo avant d’aller à la plage, grazié mille.

MMMMhhh des arancini, nous allons en prendre pour midi avec une bonne salade ce sera super.

Voici le moyen de transport des travailleurs, c’est soit piaggo soit vespa (ils sont traditionnels ces italiens).

Jolie boutique bien décorée dans laquelle Sylviane est entrée. De dehors, j'admire l'échelle de corde. 

Superbe cette enfilade de noeuds, il faudrait que j'essaye.

L'école du village, primaire et secondaire pour les enfants de Stramboli.

Les plus authentiques de l'île, ça c’est du vrai, du pur. Grazié pour la photo. Mais !!!  c'est le vendeur de poisson.

Sylviane dans sa libairie, C'est vrai qu'elle est jolie et la déco superbe.

Nous apercevons le sommet du volcan depuis notre mouillage, sur lequel nos hommes vont grimper ce soir ; Sur le bateau, nous allons nous faire une soirée entre filles, au programme : ménage, scrabble, repas arancini, photos....et attendons nos grimpeurs qui arriveront à minuit.


Et voilà la montée qui est déjà bien entamée, il y a même une dame avec des béquilles. Des enfants grimpent également mais à peine partis ils ont déjà faim et soif, ça ne m'étonne pas, mais le guide n'est pas d'accord pour une halte. Depuis le mouillage, nous voyons les frontales grimper en serpentin.   Il fait frais là haut, il faut bien  s'habiller en attendant sur le bord d’un sommet à côté du cratère que le volcan fasse une éruption, il y en a toutes les 20 minutes environ. Ce sera une super expérience pour Yvon et Dominique qui sont rentrés à minuit claqués.   
Tchao Stramboli et retournons sur la Sicile, nous approchons du Cap Milazzo,  il y a une plage mais pas mal de gros cailloux, nous filons sur la côte Ouest du cap, nous contournons le phare et jetons l’ancre dans des cailloux. Le lendemain matin, nous prenons le canoe pour aller aux piscines naturelles.

Cachée dans la rocher, il y a une piscine naturelle dont l'eau est renouvelée lorsqu'il y a de grosses vagues. Nous y restons à barboter, l'eau a une teneur élevée en sel ce qui nous fait flotter.

Regarde Yvon comme c'est facile de lover une amarre, bravo, tu y arrive.

Notre dernière super partie de scrabble à la bougie. 

Sylviane et Yvon  devant la cathédrale de Piatti, tout en haut du village, il a fallut beaucoup marcher pour y arriver et elle n’est pas terrible pour une cathédrale mais ça fait une balade avec un but.

La Basilic de Tindari sur son rocher, qu’il faut grimper pas mal pour y arriver.

Allez du courage, il est 7h. du mat et il ne fait pas encore trop chaud. quoi que....

Après une bonne grimpette bien hydratée, nous arrivons enfin à une très jolie  Basilica.  celle-ci est magnifique.

Les étangs qui se trouvent vers la plage, vue de la Basilica, représentent la Madonna.

Sur l'autre versant, côté intérieur des terres, des champs cultivés d'oliviers, d'amandiers, vignes, etc..
Demain matin c’est retour à Dôle, nous avons passé de super bons moments de complicité sur notre Levant. 

mercredi 12 août 2015

2015-07-12 Arrivée des dôlois et visite des îles éoliennes, Sicile (1ère partie)

 Nous sommes au mouillage à Palerme, devant l’hôtel San Palermo Palace qui donne sur une plage pleine de détritus, une vraie poubelle à ciel ouvert. Nous débarquons avec le canoë vers un petit port au Sud de Palerme, cette fois nous l’attachons  avec une chaine car ce matin, nous sommes allés nous promener à Palerme et faire des commissions ; en revenant, plus de canoë, il avait disparu ;  nous pensons que ce sont les 2 gamins d’une dizaine d’années qui se trouvaient sur la petite plage lorsque nous avons débarqué ; nous sommes retournés vers la grand rue et entre 2 maisons, que vois-je ? notre canoë, vite nous courons et voyons 4 gamins portant notre canoë en s’en allant, je leur dit « la barcca e a mia » un des garçons hausse les épaules, d’en air de dire, je ne sais pas moi ; les 3 autres lâchent également la sangle et s’enfuient. Nous reprenons notre bien dont la sangle est cassée et rempli d’eau, Ce qui le rend très lourd.

A 21heures, nous avons rendez-vous à la gare de Palerme avec Sylviane et Yvon, nous allons au restaurant Bellini manger une bonne pizza, nous devons prendre des forces car demain c’est opération ravitaillement.
Nous avons fait nos commissions au petit magasin près de la plage sale, disons qu’il faut enjamber les détritus pour arriver à la route. Embarquons toutes les provisions et levons l'ancre, pendant que le vent est favorable.

Nous levons l’ancre direction les îles éoliennes mais hélas le vent tombe et impossible de continuer, à 16 heures nous mettons les moteurs en marche et nous nous dirigeons vers Colonna où nous jetons l’ancre devant un hôtel et une jolie plage, nous nous baignons dans une eau à 28 degrés, elle nous rafraichi à peine mais qu’est-ce qu’on est bien dans l’eau à barboter.

Vive la baignade, l'eau est super bonne, ça change du Doubs….mais elle est un peu trop salée….dirait-on…

Le lendemain, après un bon petit déjeuner nous levons l’ancre direction les îles. Martine nous fait sa séance sur la sécurité, gilet, bouée, Man Over Board, VHF, mise à la cape, etc….elle nous barbe avec sa sécurité mais c’est tellement important de savoir comment agir au cas où…

Nous apprécions vraiment la mer et son environnement naturel....je crois que le boulot poursuit Yvon ;  même au bout du monde il se connecterait.

Il y a un bon petit vent, nous avons hissé la Grand-voile et le Gennecker, nous avançons bien mais pas dans la bonne direction, nous sommes au large des îles, nous allons essayer de tirer un grand bord pour rejoindre les éoliennes.

Martine est heureuse d'avoir retrouvé sa scrabblière Sylviane, elles font la paire toutes les deux ; A l’avant du bateau et à l’ombre du Gennecker, c’est à qui fera le plus joli mot mais c’est presque toujours Sylviane qui gagne, déformation professionnelle je vous dirais car elle est documentaliste.

La voile faseye de plus en plus, je laisse le scrabble et me lève pour aller voir ce qui se passe au poste de barre.

Le poste de barre est désert, c’est le pilote automatique qui gère la barre mais qui gère les bateaux en vue ?
Pas Yvon car il dort comme un bébé.

Ni le capitaine qui ronfle également, ils auraient pu nous prévenir car nous sommes plongée dans notre scrabble et étions sûr que le capitaine et son moussaillon géraient.

Je regarde la carte, nous avons fait 25 miles nautiques, bon vent mais mauvaise direction, je mets le génois pour essayer de prendre du cap pour aller vers les îles mais impossible. Nous mettons donc les moteurs et après  25 miles nautiques nous arrivons enfin à Cefalu, il est 20 heures.

Selon Sylviane, on dirait un village troglodytes. 

Martine adore cette ville accrochée au pied de son rocher on dirait un village de santons de Provence. Ne dirait-on pas un décor de théâtre et sa petite plage.
Les ruelles sont étroites et bien fraîches, les balcons sont en marbre, très tard le soir, les jolies petites boutiques artisanales sont encore ouvertes.


Bains de pieds dans l'eau de source douce et fraiche qui vient de la montagne; c’était l’ancien lavoir du village où les lavandières aimaient s’y retrouver.

coin de ces petites ruelles, de jolies petites terrasses où il fait bon s’y arrêter, dû reste nous nous asseyons dans un restaurant typiquement sicilien, la fille de la patronne, très sympa, qui est  mariée avec un français, nous parle de son projet d’ouvrir un restaurant sicilien à Lyon, le « manga manga » dans le 3ème arrondissement (si vous y allé, parler leur de nous et de Cefalu). 

Entrée, aubergines confites,  bruscchetta, oignons confits, fromage chaud, era scusito.
La terrasse donne sur une rue fermée avec une barrière à l'heure des repas, mais les automobilistes sortent de leur voiture, ouvrent la barrière, avancent et s’arrêtent devant notre table afin de refermer la barrière derrière eux sur le prochain véhicule qui refait pareil et ce bal durera durant tout le repas qui était un peu aromatisé au gaz d’échappement.

Nous quittons Cefalu, cap les îles, nous irons vers l’île la plus proche, Vulcano car il y a 12 nœuds de vent mais pas dans la bonne direction, nous mettons donc les moteurs.


Ce n’est pas possible de mettre le génois face au vent, il se prend dans la barre de flèche, il est préférable de l’enrouler et de laisser uniquement la GV.

Après 50 miles au moteur (100km), nous arrivons en fin de journée à l’île de Vulcano et son volcan. 



Nous observons Vénus et Jupiter l’une à côté de l’autre, qu’on peut apercevoir au couché du soleil vers l'Ouest.
Après plusieurs semaines d’un rapprochement apparent régulier, Vénus et Jupiter sont au plus près l’une de l’autre dans le ciel du soir, un rendez-vous à ne pas manquer à l’œil nu !  Jupiter est au-dessus plus proche et vénus en dessous plus brillante mais plus éloignée. Les deux planètes les plus brillantes du ciel s’apprêtent à nous offrir une conjonction des plus spectaculaires de leur éclat gémellaire.

Le lendemain matin de bonne heure et de bonne humeur, habillés sport, nous débarquons avec le canoë sur la plage de sable noir, près à attaquer la grimpette du volcan.
Mettons nos baskettes et en route, nous attaquons les premiers mètres en plein soleil, il fait déjà très chaud, Sylviane a soif, et moi aussi. Ouff il y a un petit peu d’ombre, tant mieux que nous escaladons le matin car le sentier est sur la face ouest donc à l’ombre. (la dernière fois nous étions en plein soleil couchant et encore très chaud).

Elle est en pleine forme Sylviane, une vraie sportive. Pourtant dans ce gravier, on avance un pas et on recule de 10cm. Allons encore un peu de courage et nous aurons une vue magnifique ; Nous attaquons la deuxième partie dans la roche sableuse après 1 bonne heure de marche, nous arrivons enfin au sommet avec une vue splendide sur les îles éoliennes, Salina, Lipari  et notre mouillage.

Et voici notre fameux volcan en fusion. Une odeur désagréable s'en échappe, on dirait de l'oeuf pourri. Les fumerolles sont très chaudes, il ne faut pas passer à côté, pourtant 2 gars sont descendus dans le cratère, se sont peut être des géologues ou vulcanologues.

4 super beaux italiens ont insistés pour faire une photo avec Sylviane, la francese. Pas mal les regazzi.

                                                * * * * * * *
Nous passons devant les bains d’eau sulfureuse qui sont à 34 degrés.

Les gens se badigeonnent le corps de souffre chaud et ensuite se rincent dans la mer.

Nous préférons aller dans la mer, l’eau est chaude et sulfureuse mais un peu moins que dans les bains, pourtant sous nos pieds entre les galets de grosses bulles s’échappent, on se croirait dans un jacuzzi, je n’ai plus envie d’en sortir. 

Même les familles avec enfants aiment patauger dans les eaux bouillonnantes.
Nous passons au port admirer les  bateaux ;  nous nous affalons sur un banc à regarder les passagers embarquer et débarquer des ferry. Les italiennes, c'est un vrai défilé de mode, elles s'habillent dernier cri et en tenue de soirée pour aller à la plage.

Sur le bord du chemin,  une petite cheminée de souffre fluorescent  en activité, il ne faut surtout pas mettre le pied dessus....aie..
Aujourd’hui, nous débarquons à Lipari, nous avons jeté l’ancre au Sud du port, dans du sable. Nous partons visiter la ville et ses petites ruelles, c’est très touristiques, il fait très chaud, j’ai mis mon chapeau de paille et mes lunettes de soleil, nous trainons la patte tous les 4 car tous les jours nous visitons en plein soleil et avons qu’une envie, retourner au bateau pour se jeter à l’eau.  Au travers d’une rue, j’entends appeler, -Martine, mais je ne bouge pas, je me dis qu’il y a plein de Martine. Ca insiste, alors en me retournant, qui vois-je ? Manon avec sa maman Corinne et sa tante Anna. C’est incroyable le hasard, surtout aussi loin de Genève.  Elles sont en vacances dans une location sur l’île, nous leur proposons de passer boire l’apéro sur le bateau, pas la peine de le répéter deux fois, Manon saute de joie, Ah les enfants, quelle spontanéité. A 18h, Dominique va les chercher avec l’annexe au petit ponton, arrivée au bateau, c’est maillots de bain et tous à l’eau, elle est bonne et transparente. 

Manon et Anna partent faire une petite balade en canoë et c’est Manon qui pagaye.


Nous faisons un super apéro avec Manon, Corinne et Anna, nous trinquons avec du vin de Malvoisie appelé le vin du diable, dirait Maupassant. Ca ressemble à du sirop de soufre, c’est bien le vin des volcans, épais, sucré, doré mais on s’en régal à l’apéro, Et bien sûr, tour de magie au programme.

Dominique et Manon font un petit tour de canoë, Dominique fait des vagues et fini par le faire chavirer, finalement on est aussi bien dans l'eau.


Je ne sais pas qui a eu l’idée mais ce soir nous partons à Canetto manger una buena pizza, nous embarquons tous les 7 dans l'annexe et elle ne chavirera pas.


maintenant enfilons nous tous les 7 dans la petite décapotable ;  entassés comme des sardines nous y arrivons enfin.

Nous traversons Lipari et filons sur Canetto, c’est Corinne qui conduit et les rues sont étroite mais aucun rétroviseur n’a touché quoi que ce soit. Nous arrivons à la Pizzeria  près de la plage de Canetto où l’exploitation de pierre ponce en fait son attrait principal.  Manon nous a ramassé de belles pierres ponces.  Merci Manon.

Nous prenons la commande, Anna notre traductrice nous commande pour l’apéritif des Arancini, boulette de riz safrané avec à l'intérieur de la ricotta fondante.  era scusito.


Ambiance super sympa avec les jeux de Manon et tard dans la nuit fraiche, nous nous rentassons dans la petite décapotable et retour au ponton. Merci Anna, Corinne et Manon pour ce super moment passé ensemble.

Tchao Lipari, nous partons vers d'autres îles. Nous apercevons une magnifique  et grosse tortue au large près du bateau, elle sort sa petite tête pour prendre l’air et se laisse aller au rythme des vagues.