2015-09-20 Péloponnese, Grèce, Methoni, Akritas, Koroni, Gérolimena, Kayio

Nous faisons la course avec un trimaran super léger mais il triche, il est au moteur et il nous
double.

Après une belle
nav au portant depuis Pylos, nous approchons du Cap du premier bras de
Péloponnèse.  Nous allons contourner les fortifications pour nous mettre à
l'abri du vent dans la baie de Methoni. 

C’est une jolie baie de sable avec un beau château fort sur les rochers.

J'aime prendre des photos des bateaux qui sont au mouillage.  J’essaye d'avoir le nom du bateau qui se trouve sur la plage arrière mais c’est faisable juste pour les bateaux qui
se trouvent au vent car les autres qui sont sous le vent, c'est impossible. Tiens il y a le trimaran avec lequel nous avons fait la course.

Nous débarquons sur une joie plage de sable bien aménagée et ombragée. Sur la place près de la mer se trouvent les Tavernas aux spécialités grecques et très bien aménagée
avec de jolies couleurs.  En général les grecs préfèrent le bleu et le blanc, symbole de leur drapeau.

Les murs de
Methoni, ancienne ville Byzantine.  Château construit par les vénitiens, entouré
d’une tranchée d'eau et complètement isolé de la terre ce qui était impossible pour
les ennemis d’y acceder.  

Nous prenons de petites ruelles très propres et très calmes.

Sur la place, le puits de 3 mètres de diamètre, construit en pierres poreuses était destiné à
approvisionner les bateaux en eau potable.

Il y a de très jolies maisons de village en pierre de taille.

avec des barrières en colonnades. 

J'adore cet endroit pas très touristique où les grecs se retrouvent, installés sur
les terrasses au bord du trottoir, ca discute dur.  

Il commence déjà à faire nuit, plus nous nous dirigeons vers le Sud-Est et plus la nuit tombe
vite. 

Nous quittons Methoni que je peux que recommander.  C'est un endroit paisible un peu hors du temps. Je ne sais pas si l'été cet endroit est touristique.

Il n’y a pas beaucoup de vent, nous sommes au portant et avançons à la vitesse du vent, 3
nœuds (lentement mais surement). Nous descendons vers la petite île plus au Sud
où nous allons nous mettre à l’abri mais hélas, il n’y a pas d’abri, que des
rochers, de plus c’est à  pic et inhabité, un peu sinistre. 
Nous faisons le tour de l’île et remontons vers le Nord de l’île. Nous nous retrouvons presque à notre point de départ, un peu à l’Est de Methoni.

Nous arrivons au cap et entrons dans cette crique, une grande crique entourée de montagnes où il n'y a rien, pas une habitation, nous y jetons l’ancre pour la nuit.

Un pêcheur jette ses filets dérivants tout autour de nous, donc nous ne pourrons plus quitter cette crique tant que le pécheur n'aura pas retiré ses filets, car si nous levons l’ancre, les filets se prendront dans les hélices.  

Il y a en bord de mer derrière les rochers un fourgon et une toile tendue entre des arbres en guise d'abri de fortune (ca doit être des gens qui vivent là).  
Au beau milieu de la nuit, une lumière éclaire la cabine, je me lève pour aller voir ce
qui se passe. Et à 5 mètres de nous, un bateau avec phare et gyrophare nous
ébloui. C’est la police, ils veulent monter
à bord pour un contrôle. Je leur dit que nous ne voulons pas qu’ils
montent à bord pendant la nuit et qu’ils n’ont qu’à repasser demain matin
lorsqu’il fera jour. (on ne sait pas, ce sont peut être des pirates) Ils sont restés 1 heure à côté du bateau à discuter et téléphoner. Finalement ils nous disent ok et repartent. 

Sur la côte, on aperçoit un petit chemin qui descend à pic de la montagne vers la mer et une voiture, également avec gyrophare est arrêtée vers le fourgon. 

Au petit matin, tout est calme, le fourgon toujours là. Sur l’eau, un gars sur un radeau est entrain d’empiler du bois flottants qu’il ramène vers son fourgon  (Peut-être pour faire chauffer le café, bizarre). Je suis contente de quitter cet endroit pas très rassurant.

Un gros coup de
vent est annoncé, nous allons essayer de monter le long de la côte pour trouver
un abri. Nous passons la pointe et contournons le phare pour arriver dans une
baie, nous jetons l’ancre dans 4 mètres de fond devant le village de Koroni.  

Ce village à
l'air très joli vu de la côte, nous prenons notre canoë pour aller le visiter. Nous longeons les quais bordés de jolis bars et
Tavernas, nous continuons de longer le bord de mer, il y a beaucoup des chambres
à louer chez l'habitant. Il y a une toute petite plage cachée entre une maison
et la falaise surplombée du château.

Encore des
chambres à louer dans de petites maisons aux jolies couleurs. Ils repeignent en
continu, les maisons, les trottoirs,  les
pots de fleurs, les escaliers…etc…en blanc et bleu,  le bleu qui est le symbole et la couleur du
drapeau grec.

C'est un village
qui est tout en hauteur avec des escaliers un peu partout. 

j'adore ces
toutes petites maisons où il faut se baisser pour passer la porte, on dirait
des maisons de poupées. Dans ce village, les pointes des avant-toits sont
recourbés.

Nous grimpons en
directions du château. Vue sur la baie et
notre mouillage. Nous
prenons la porte No. 3 pour visiter le château. Domi se met au bord des
remparts pour la photo, ne recules pas plus sinon.....Pa Ta Tra....

Le Monastère et
son rite, il faut y entrer couvert.

Nous ne pourrons
pas le visiter avec nos shorts.

Dans le
cimetière, sur chaque tombe il y un falot avec une bougie qui est allumée
presque en continu.

Les grecs aiment
mettre des décorations devant leur maison, ils récupèrent même les bidons
d'huile d’olive et les vieux qu'ils repeignent pour y mettre des fleurs.

Très  jolie église toute repeinte, les églises sont
toujours très belles, il y a au moins 3 églises dans un village, en passant
devant, les grecs font le signe de croix.

Sur la place du
village se trouve une pâtisserie avec de très bons gâteaux dont nous nous
régalons.

La météo annonce
un gros vent mais Domi veut quand même partir, ça le démange.

Nous allons
essayer de traverser la baie pour rejoindre le deuxième doigt de Péloponnèse
(Péloponnèse ressemble à une main avec ces doigts qui pointe vers le Sud-Est).  Impossible
de progresser face au vent, de plus nous sommes ballotter par la mer ; Nous
avons dû réduire les voiles pour ôter la pression du vent dans la toile, dû
coup,  on n'avance plus assez vite ce qui
nous fait encore plus ballotter. Il
y a même un gros cargo qui a jeté l’ancre, il attend que la tempête soit finie
pour reprendre le large, car au large il y a de la grosse houle et les cargos
qui sont très longs risquent de se casser en deux au creux de la houle.  

Finalement nous
retournons à notre mouillage faire notre scrabble, j'aurais dû le laisser faire
son rond dans l'eau tout seul.

Je prends le
canoë et pars me balader à Koroni.

Je grimpe des
escaliers et encore des escaliers, c’est un bon exercice. C'est vraiment drôle ces pointes de toits recourbés, on dirait des toits chinois.

Vue sur une autre église et les toits du village.

La quincaillerie
où on trouve de tout.

Tant mieux que
nous sommes revenus à Koroni car le temps ne s'améliore pas. Je sens qu'il va
pleuvoir, au loin on dirait une trombe. J'ai dû pagayer à fond pour arriver au
bateau. Même dans la baie la mer est agitée. Cette fois il pleut, chouette on
pourra remplir nos seaux d'eau douce.

Ce soir,  c'est soirée crêpes, Domi n'est pas trop fan,  mais moi j'adore ca.  Et pourtant elles sont délicieuses avec du jambon, fromage sauce béchamel avec champignons et tomates.

Les photos par
mauvais temps sont très belles, on dirait un tableau, c'est trop joli. Nous
avons récupéré 2 seaux d'eau et 2 cuvettes, je pourrais faire une lessive.

Le lendemain
matin nous quittons Koroni, le vent à baissé.

Nous allons dans le deuxième doigt de Péloponnèse, cette fois la
navigation est agréable, nous entrons dans une grande baie et tirons des bords.  Pour arriver au fond de la baie, c'est une enclave entre falaises et
montagnes

Le mouillage n'est pas top, c'est étroit et des rochers sont  très proche, tant mieux nous sommes le seul
bateau.

Il y a un très joli hôtel tout en pierre de taille qui donne sur la mer.
Voici l'entrée de l'hôtel, avec ses spots, apparemment ce sont des anglais. La
piscine sur l'arrière, face à la mer. 

Tout le village
est en pierre de taille même la  Taverna.  joli
village mais pas de bon restaurant ni magasin pour le ravitaillement.

La seule statue
du village, sur une toute petite place aux murs de pierre, ce doit être un
militaire grec.

C'est rare de
voir une église en Grèce dans cet état, elle aurait besoin d'un coup de blanc.

Tant mieux que
nous sommes le seul bateau dans ce goulet. Il ne faut pas que le vent tourne sinon
c'est la cata pour sortir de cette baie.

Nous quittons
Gérolimena et nous n'y reviendrons pas, nous tirons des bords pour sortir de la
baie direction le Sud, C'est
très aride et dans la montagne il y a beaucoup de chasseurs...de chèvres....

Au cap de Tainaro et son phare, nous croisons un joli voilier, il y en a
pas beaucoup dans le coin.  Nous
contournons le cap pour arriver à  Kayio,
joli mouillage, bien abrité de tous les vents.

Nous prenons nos
fruits et légumes directement au camion qui s'arrête devant la plage.

Nous faisons notre petite rando avec vue sur la baie et notre Levant

Les maisons en
pierre se confondent dans le paysage, de loin on ne les voit même pas. Nous
poursuivons notre chemin jusqu'au cap voir la petite chapelle.

Des pierres empilées en équilibre marquent le passage des touristes.

Les poulpes sont
pendus devant le restaurant, je pense qu'ils les font sécher, comme nous pour
les champignons.

2015-09-13 Péloponnèse, Grèce, Olympe, île de Proti et Pylos.

2015-09-13 Péloponnèse, Grèce, Olympe, île de Proti,
Pylos.

Nous quittons les îles ioniennes direction
Péloponnèse.

Port de Killini; nous profitons de laver le bateau
à l’eau douce car il est plein de sel avec les embruns. Nous débarquons au port
dans lequel  il y a beaucoup de bateaux
de pêcheurs. La capitainerie est fermée, l'office du tourisme aussi, il y a
juste un bistrot.

Nous nous engageons dans les ruelles à l’intérieur,
ce doit être la maison d'un militaire.

de l'armée de l'air.

Nous nous arrêtons pour un bon Petit déjeuner à la
grecque mais nous ne prendrons pas leur spécialités de pâtisseries (kavlaki,
etc…) qui sont très grasses.

Devant la boulangerie sont exposés, l'ancien pétrin
et les machines à pain. Nous resterons qu'une nuit à
Killini ;  et continuons notre route
vers le Sud, il y a un bon vent de Nord-Ouest, avec les voiles bien gonflées,
nous sommes poussés gentiment vers le Sud.  Nous jetons l'ancre dans une grande baie de
sable entourée d’une immense plage,  il y
a seulement 3 bateaux au mouillage, plus loin on peut voir le port de Katakolou
qui a l’air très petit et très simple, je ne sais pas si nous allons y
débarquer.

Couché de soleil sur le catamaran devant Katakolou.

Nous
sommes réveillés au petit jour par un ronronnement
de moteur, le grand bateau de croisière,  MSC Magnifica accoste au port.

Nous prenons l'annexe pour aller voir ce qu’il y a
dans ce port pour que tous ces touristes y débarquent, nous accostons à côté du
Paquebot, il est vraiment immense. Pas très
accueillant le quai, ils sont en travaux dirait-on.

Nous prenons la rue derrière les quais,  il y a plein de petites boutiques dont des
propositions de visites en car pour le site historique d’Olympe. Une vendeuse
nous propose une excursion pour le site, nous prenons deux billets et nous
voici dans  le car avec les touristes
direction Olympe. Sur la route aux arrêts de bus (mais les bus ne peuvent plus
y accédés) sont déposés des m3 de poubelles.

Nous voici sur le site des premiers jeux olympiques
créé par Zeus  en 776 av.
J.-C.  Ils avaient lieu à Olympe tous les
quatre ans pendant  1000 ans et seulement
pour  les   grecs. 
Devant le musée,  d'antiques  colonnes y sont  reconstituées. Sont également exposées  Les armes de défense en bronze de
l’époque, 

La reconstitution du sommet de l'entrée du Temple
de Zeus.    Hera, la femme
du beau Dieu Zeus était très jalouse.

Les restes de la statute de Nike, toute en marbre
offerte à Zeus pour sa victoire durant la guerre.  Hera et Zeus
avaient chacun leur temple.

Que de boulot pour reconstituer toutes ces scènes ;
Les premières fouilles ont été faites pas des allemands. Actuellement il y a
encore des fouilles en cours sur le site.

Le temple d'Hera, celle qui tuait les progénitures
des maitresses de Zeus.

Celui-ci doit être le temple de Zeus, reconstitué
par des Archéologues Allemands.  

Le roi de Macédoine après sa bataille victorieuse,  fit édifier la
1ère et la seule construction circulaire sur le site.

Les jeux étaient considérés comme des festivals
religieux, sportifs et culturels, le
corps comme l’esprit avait besoin de discipline.  L’hygiène de l’athlète :
prendre un bain et s’enduire le corps d’huile d’olive et de sable.  Un athlète en retard doit
prouver qu'il a été retenu par la maladie, les pirates ou un naufrage, faute de
quoi il est frappé d'une amende

L'hippodrome où se tenait les courses de chars. les vaincus
étaient tués. Ils pratiquaient également 
le saut et de la boxe.

Souvent en guerre les uns contre les autres, à
l’occasion des Jeux, une trêve officielle était déclarée. Toute violation de cette
trêve était passible de peine de mort. Les prix destinés aux vainqueurs   étaient des couronnes faites de rameaux
d’olivier. 

Seul le premier a droit aux honneurs ; les Grecs n'accordent aucune
distinction aux athlètes arrivés deuxième et troisième.

Le régime des athlèthes  (pain
d'orge, de bouillie de froment, de noix, de figues sèches et de fromage frais)

les femmes découvertes sur les installations olympiques, ou même ayant
seulement traversé la rivière Alphée, doivent être précipitées du rocher du Typaion.

Les chevaux de Cynisca remportent 
la course, elle ne peut recevoir son prix en personne, du fait de
l'interdiction pour les femmes d'assister aux épreuves.

Les dessins
sur les vases grecques représentent des épreuves athlétiques.

Les Jeux Olympiques 
finirent par disparaître, ordonnant l'abandon des lieux de cultes de la
religion grecque.

En juin 1894, le Baron français Pierre de Coubertin
fonda les Jeux Olympiques modernes, dans le but de réformer l’éducation
française à bâtir un monde pacifiste et meilleur.

Les premiers Jeux Olympiques   ont été inaugurés  en 1896 par le Roi George Ier à Athènes. Les premiers Jeux Olympiques d’Hiver ont eu lieu en 1924.

C’était super enrichissant, moi qui n’aimais pas l’histoire
durant ma scolarité, commence seulement à m’y intéresser.

De retour à
Katakolou,
nous
reprenons l'annexe et retour au bateau. Dominique
va à fond et j'ai horreur de ça mais je n'ai pas le choix. Nous
quittons Katakolou direction le Sud, Voile au vent, nous avançons à 7 noeuds  avec  10
nœuds de vent apparent à 90 degrés du vent.  Msc magnifica quitte le port juste après nous
et prend le même cap, il veut nous doubler… mais il aura dû mal
car avec notre Grande Voile et Genecker, nous traçons.  

Difficile de
trouver un endroit pour la nuit car nous longeons la côte Ouest de Péloponnès
avec un vent d’Ouest,  nous continuons et
apperçevons l’île de Proti, nous allons voir si les fonds ne sont pas trop
profond et si il y a du sable. Il commence à faire nuit et nous jetons l’ancre
dans 5 mètres de fond, près d’une bouée. Ce soir je prépare dans le faitout, des
oignons, carottes, poivrons tomates et pommes de terres que je fais cuire à l’étuvée
et j’ajoute du thon coupé en gros dés. On se régale et au dodo 

Au réveil,  nous sommes au milieu d’une eau transparente,
nous nous baignons et prenons le canoë ;  nous passons près de la bouée qui nous signal
une épave.

Photos de
l'épave vue depuis le canoë.  Le bateau à
vraiment échoué près de l'île.

Nous débarquons
sur l'îlot et prenons le petite sentier à travers la garigue.  Ca pique....Le
sentier nous amène jusqu’au versant Ouest de l'îlot.

Il fait très chaud,
Domi descend se baigner. Moi je reste sur
le sentier,  j'attends et je photographie.
 Il y a plein de chèvres et des boucs.

La seule marque
du passage de l'homme sur l'îlot est cette église. Elle est fermée on ne pourra
 pas la visiter. Je
regarde par le trou de la serrure, c'est bien entretenu, il y a un petit chemin
et de jolis arbres.  

Nous descendons
à travers les rochers jusqu’au bord de mer, il y a une toute petite chapelette
avec une bougie.   

Cette fois, je
saute dans l'eau transparente, je ne veux plus sortir de l'eau, elle est trop
bonne.   

Pour le retour, Domi
nous trouve un raccourci à travers  la
garigue touffue. Elle est tellement touffue que nous faisons demi-tour mais encore
de la garigue touffue, nous crapahutons les rochers pour essayer de longer le
bord de mer jusqu’au bateau.

Il y a même des
squelettes de chèvres...berkkk.... Et encore des
rochers, tu parles d'un raccourci.. C'est plutôt un
rallongi et c'est à pic.

Attention de ne
pas tomber.
Attends-moi, j'arrive ; Domi a pris de
l'avance..
Nous devons encore escalader pour arriver à la
crique.
Ah enfin, on approche, si c'était moi qui avait
choisi ce racourci...aie..aie...

Dominique vient
me chercher en canoë. Efkaliso,
mais je préfère rentrer à la nage. Nous enfilons
nos masques et tubas pour aller voir l'épave de plus près, elle est dans 3
mètres de fond.

Pas besoin de
bouteille, masques et tubas sont suffisants. Il
devait y avoir une sacré tempête pour qu'ils échouent dans cette crique. Ou
alors c'était à l'époque où il n'y avait pas de carte marine. On
peut juste imaginer,  les pauvres.

J'espère qu'ils ont pu atteindre la petite plage pour s’y réfugier.

Et s'en sortir
tous vivants. Ca me donne des frissons.  C'est un joli
site de plongée pour les enfants. Nous avons passé
un super moment sur  cette petite île,
seuls au monde dans ces eaux transparentes. Tchao
Proti.

Nous approchons
de Pylos et pleins de souvenirs, lors de notre convoyage (Bordeau-Istanbul en
plein mois de février avec notre skipper, François.

Les rochers protégeant
le port que nous avons franchis de nuit, en plein mois de février et par un
gros vent.
 Nous nous
mettons à quai avec les amarres, un monsieur bizarre vient nous voir et nous
demande le nom du bateau et combien de nuits nous restons, il nous réclame 5
euros pour la nuit (je crois plutôt que c’était un sdf qui a trouvé le truc
pour gagner quelques sous). Pylos est un des plus grand port naturel de Grèce, sa
région est entourée de Terre fertile et propice à l'agriculture.

Nous partons
visiter le château, les anciens canons et leurs munitions.

Voici les portes
des cachots qui servirent durant la guerre

Au milieu de l'enceinte
se trouve le puits.  Les
français participèrent à la reconstruction du Fort. Nous
envoyons une photo à François, notre skipper,  voir si il reconnait cet endroit.

 

Le château est
fortifié avec des remparts tout autour, impossible d'y accéder par la mer.  Il y a beaucoup de
verdure, ce qui signifie qu'il pleut beaucoup.  Près de la mer, Le
phare perché sur son rocher est prêt à guider les marins de nuit.

Voici le quai où
nous avions accostés en février durant notre Convoyage. Il y a  3 bateaux français qui y sont amarrés et qui
préparent  leur départ pour passer l’hiver
en  Tunisie à………....je ne me rappelle plus
du nom mais Domi s’en souvient, il parait que c’est une marina digne des
marinas de Miami,  propre, sécurisée,
commerces, près de Tunis et son aéroport.

 Nous
quittons Pylos et ces souvenirs. Yassas Pylos.