2015-09-09 Les
îles ioniennes, Céphalonie, zakinthos
(4ème et dernière partie)
Un gros vent
d'Ouest est annoncé, il nous faut trouver un abri. Nous étudions la carte
marine et voyons sur le continent un retour de terre avec 5 mètres de profondeur d’eau, nous décidons
donc de traverser, nous sommes poussé par le vent d’Ouest et rapidement nous
contournons le lopin de terre afin d’être sous le vent de l’îlot.
Il y a 7 bateaux
au mouillage dont le bateau bleu turquoise de François, nous sommes vraiment
faits pour nous rencontrer, quoi qu’en général les bateaux qui naviguent dans
les parages se mettent tous à l’abri du vent et se retrouvent dans le même
mouillage.
Nous leur
proposons de venir boire l'apéro sur notre bateau mais étant donné qu’ils ont
dérapés hier, ils préfèrent que ce soit nous qui venions. Il y a beaucoup de
vent mais derrière ce bout de terre, la
mer est plate, nous avons mis 60 mètres de chaine et prenons l’annexe pour
affronter le vent afin de rejoindre l’Equille.
Nous passons un moment très sympa avec François et son équipage qui eux repartent en Bretagne à la fin du
mois.
Le lendemain, le
vent est établi Sud-Ouest, nous prenons
le cap 180° mais impossible d'aller au Sud, nous virons donc pour aller à Sami,
l’île de Céphalonie. Nous jetons l’ancre
à l’Ouest du port, dans du sable près de la plage où il y a des douches..chouette….
Trois coups de
brasses et nous sommes sur la plage.
Balade en bord
de mer le long des terrasses sous les eucalyptus, direction le village de Sami. La rue
principale qui longe le port avec ses restos et ses quelques boutiques est bien aménagée.
Nous faisons le tour du port et ses pontons, partout où il y a un quai avec de la place, un bateau peut s’y mettre. Tiens « Angelo del Est », c'est le bateau d’un navigateur de Bormes mais il n’est pas à bord.
Cet arbre à de petites mandarines vertes, avec
lesquelles ils font du digestif.
Il y a plein de
sentiers pédestres et de belles balades à faire mais il fait beaucoup trop
chaud, nous n'irons pas à la grotte ni à l'acropole. La
prochaine fois peut-être si il fait moins chaud.
Nous partons du
côté bord de mer, il y a un joli petit étang avec un moulin à eau ; des canards et des espèces de colombes s’y baignent, des oies sont au
milieu du chemin, je m'écarte un peu car je sais que les oies c’est un peu
comme des chiens de garde.
Ce soir nous
longeons la plage à la recherche d'un restaurant, nous nous installons sur une
terrasse en bord de mer, Domi a prit un délicieux steak avec des frites et moi
une espèce de ratatouille avec de la feta, délicieux. On mange vraiment très
bien dans les tavernas grecques.
Etant donné que
les ports sont gratuits et qu’il n’y a pas besoin d’informer la capitainerie
pour s’y mettre, il y a beaucoup de bateaux à quai ce qui rempli les restos, tant mieux.
Les camions de
pompiers sont prêts au départ mais j’espère qu’ils n’auront pas d’intervention.
Celui-ci je le dédie spécialement
à Sarah.
Dans les terres
on se croirait vraiment dans nos forêts, par contre, dès que nous approchons du
bord de mer ce sont les palmiers,
cactus, citronniers, etc…. qui nous rappellent que nous sommes dans des
latitudes plus au Sud.
Super petite
plage en contrebas de la forêt.
Retour au bateau
pour un gros dodo et de nouvelles escales.
Nous prenons la
météo qui annonce cette fois un vent frais Nord-Ouest, nous quittons Sami pour
un abri plus sûr, nous allons au nord de l’île et jetons l’ancre dans la petite
crique de Kefallinia. Nous passerons
notre journée dans ce petit coin de paradis à l'abri du vent, il y a juste une
famille qui se prélasse sur la plage. Nous resterons à bord car les fonds sont
rocheux et assez profonds.
Aujourd’hui
enfin nous arrivons à descendre plus au Sud vers l’île de Zakinthos. Il y a un
port au nord de l'île, Nous contournons un petit îlot pour nous mettre au ponton nous nous amarrons à la française avec
amarres à quai. Le Catamaran Cel qui est
juste devant nous vient nous prendre les amarres, il nous dit qu’il faut aller dans ce bon
restaurant sympa, chez Dimitri.
il y a juste quelques commerces et restos au bord du quai. Un monsieur vient nous demander si nous voulons de l'eau, de l'électricité, ou autre, c'est Dimitri, sur le côté de son restaurant il y a même des douches qu’il nous propose.
C'est pratique, nous pouvons sortir les vélos directement sur le quai.
Nous passons à
la station gonfler nos vélos qui n’ont pas servis depuis longtemps, la station
est également tenue par Dimitri. Il a trouvé la combine.
A peine avoir
quitté le port que déjà il y a une grosse grimpette, mais qu’est ce que ca
monte, nous avons prévu d’aller jusqu'au phare qui est à 500 mètres d'altitude,
je ne sais pas si j’y arriverais. Que de la montée, il fait chaud, nous avons
pris à boire tant mieux.
Lorsque je peine
sur mes pédales, je ne peux m’empêcher de penser à mes parents qui ont fait leur
voyage de noce en Italie à vélo. Ils sont partis de Genève, direction le Valais
ensuite, le Grand Saint Bernard, pas par le tunnel mais oui, par la col du
Grand Saint Bernard, je ne sais pas l’altitude mais ça grippe, je vous
l’assure. Ils ont dormis chez l’habitant
et leurs beaux vélos qui était lourd comme du plomb à cette époque, dormaient dans des granges ou écuries, mais
avant de les abandonner pour la nuit, ils les nettoyaient au sigolin, quel
courage. Après avoir fait la grimpette du Grand Saint Bernard, ils descendirent
côté Italie et la vallée d’Aoste. Maman était crevée de suivre son petit mari
chéri.
Même Dominique
monte à pieds à côté de son vélo où alors il attend mamie photos. Nous nous faisons doubler par un quad, nous aurions
pu en louer un, la prochaine fois. Nous passons devant l'ancienne
école de l'île, « si les enfants
devaient monter à pieds, ils seraient fatiguer avant de commencer les
cours ». Après 1h30 de grimpette nous attaquons une rude descente, il faut
freiner à en avoir des cloques, juste de penser qu’il faudra remonter, j’ai
presque envie de m’arrêter là.
Nous arrivons
enfin au cap. Tourne...tourne....petit moulin...trop chou...
Nous descendons
à pieds un petit chemin à travers les
rochers jusqu’à une grotte sous-marine dans les eaux bleues. Il y a un bateau touristique qui sort de la
grotte et un autre qui va à la grotte.
Après avoir
visiter les grottes, tout le monde à l'eau. Enfin un moment de détente
rafraichissante.
Un autre joli petit moulin à vent.
Et voici le phare, nous n'irons
pas plus haut.
Sur la côte
Ouest, la mer est forte et il y a des
moutons, je n’aimerais pas être à la place de ce petit voilier qui affronte le
vent et la mer, par contre, Dominique aimerait bien, les hommes c’est vraiment
plus casse-cou que les femmes. Nous
prenons le chemin du retour, en commençant
par la montée puis nous décidons de prendre un autre chemin qu'à l'aller
Nous passons devant une jolie petite chapelle et pause s'impose car il
fait chaud.
Il y a une petite
boutique artisanale au milieu de nulle part tenue par une dame d’une
cinquantaine d’années, look baba cool.
Dominique va
visiter un moulin dont le toit s’est écroulé, je n'en peux plus mais j'y vais
quand même, ça devrait être sympa de rénover un petit moulin, je mettrais au
rez de chaussée qui fait environ 6 mètres de diamètre une cuisinette sous
l’escalier en colimasson avec une table ronde et son banc arrondi contre le
mur. Au 1er étage, un coin salon avec mezzanine sous le toit
comprenant un lit rond et à l’extérieur un petit appentis rond avec wc et
douche.
Fini de rêver. Pour
le retour nous prenons de petits chemins de traverses, nous arrivons à un
croisement avec un plan que nous étudions et une église avec son cimetière
attenant.
Nous passons
devant un parc animalier, la petite biche n'est pas du tout effrayée.
Nous arrivons
enfin au port et sommes contents de regagner le bateau car nous en avons plein
les pattes, nous n'avons plus
l'habitude. Nous
rangeons nos vélos dans les coffres et c'est parti pour de nouvelles îles.
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