lundi 12 octobre 2015

2015-09-09 Les îles ioniennes, Céphalonie, zakinthos (4ème et dernière partie)

2015-09-09   Les îles ioniennes,   Céphalonie, zakinthos (4ème et dernière  partie)
 Un gros vent d'Ouest est annoncé, il nous faut trouver un abri. Nous étudions la carte marine et voyons sur le continent un retour de terre avec  5 mètres de profondeur d’eau, nous décidons donc de traverser, nous sommes poussé par le vent d’Ouest et rapidement nous contournons le lopin de terre afin d’être sous le vent de l’îlot.  

Il y a 7 bateaux au mouillage dont le bateau bleu turquoise de François, nous sommes vraiment faits pour nous rencontrer, quoi qu’en général les bateaux qui naviguent dans les parages se mettent tous à l’abri du vent et se retrouvent dans le même mouillage.
Nous leur proposons de venir boire l'apéro sur notre bateau mais étant donné qu’ils ont dérapés hier, ils préfèrent que ce soit nous qui venions. Il y a beaucoup de vent mais derrière ce bout de  terre, la mer est plate, nous avons mis 60 mètres de chaine et prenons l’annexe pour affronter le vent afin de rejoindre l’Equille.  Nous passons un moment très sympa avec François et son équipage  qui eux repartent en Bretagne à la fin du mois.
Le lendemain, le vent est  établi Sud-Ouest, nous prenons le cap 180° mais impossible d'aller au Sud, nous virons donc pour aller à  Sami, l’île de Céphalonie.  Nous jetons l’ancre à l’Ouest du port, dans du sable près de la plage où il y a des douches..chouette….   
Trois coups de brasses et nous sommes sur la plage.

Balade en bord de mer le long des terrasses sous les eucalyptus, direction le village de Sami.  La rue principale qui longe le port  avec  ses restos et ses quelques boutiques est bien    aménagée.  

 Nous faisons le tour du port et ses pontons, partout où il y a un quai avec de la place, un bateau peut s’y mettre.  Tiens « Angelo del Est », c'est le bateau d’un navigateur de Bormes mais il n’est pas à bord.

 B Encore une jolie église orthodoxe, celle-ci a quelques petites frises. Dans chaque église, la décoration est très brillante, il y a beaucoup de lustres en cristal ainsi que des dorures.

Cet arbre  à de petites mandarines vertes, avec lesquelles ils font du digestif.

Il y a plein de sentiers pédestres et de belles balades à faire mais il fait beaucoup trop chaud, nous n'irons pas à la grotte ni à l'acropole. La prochaine fois peut-être si il fait moins chaud.

Nous partons du côté bord de mer, il y a un joli petit étang avec un moulin à eau ;   des canards et des espèces de  colombes s’y baignent, des oies sont au milieu du chemin, je m'écarte un peu car je sais que les oies c’est un peu comme des chiens de garde.

Ce soir nous longeons la plage à la recherche d'un restaurant, nous nous installons sur une terrasse en bord de mer, Domi a prit un délicieux steak avec des frites et moi une espèce de ratatouille avec de la feta, délicieux. On mange vraiment très bien dans les tavernas grecques.  
Etant donné que les ports sont gratuits et qu’il n’y a pas besoin d’informer la capitainerie pour s’y mettre, il y a beaucoup de bateaux à quai  ce qui rempli les restos, tant mieux.
Les camions de pompiers sont prêts au départ mais j’espère qu’ils n’auront pas d’intervention.

Celui-ci  je le dédie spécialement à Sarah.

Dans les terres on se croirait vraiment dans nos forêts, par contre, dès que nous approchons du bord de mer ce sont  les palmiers, cactus, citronniers, etc…. qui nous rappellent que nous sommes dans des latitudes plus au Sud. 

Super petite plage en contrebas de la forêt.

Retour au bateau pour un gros dodo et de nouvelles escales.  

Nous prenons la météo qui annonce cette fois un vent frais Nord-Ouest, nous quittons Sami pour un abri plus sûr, nous allons au nord de l’île et jetons l’ancre dans la petite crique de Kefallinia.  Nous passerons notre journée dans ce petit coin de paradis à l'abri du vent, il y a juste une famille qui se prélasse sur la plage. Nous resterons à bord car les fonds sont rocheux et assez profonds.




Aujourd’hui enfin nous arrivons à descendre plus au Sud vers l’île de Zakinthos. Il y a un port au nord de l'île, Nous contournons un petit îlot pour nous mettre au ponton  nous nous amarrons à la française avec amarres à quai.  Le Catamaran Cel qui est juste devant nous vient nous prendre les amarres,  il nous dit qu’il faut aller dans ce bon restaurant sympa,  chez Dimitri. 


 Nous sommes bien amarré au ponton et débarquons sur terre, 

il y a juste quelques commerces et restos au bord du quai. Un monsieur vient nous demander si nous voulons de l'eau, de l'électricité, ou autre, c'est Dimitri,  sur le côté de son restaurant il y a même des douches qu’il nous propose.

C'est pratique, nous pouvons sortir les vélos directement sur le quai.

Nous passons à la station gonfler nos vélos qui n’ont pas servis depuis longtemps, la station est également tenue par Dimitri. Il a trouvé la combine.

A peine avoir quitté le port que déjà il y a une grosse grimpette, mais qu’est ce que ca monte, nous avons prévu d’aller jusqu'au phare qui est à 500 mètres d'altitude, je ne sais pas si j’y arriverais. Que de la montée, il fait chaud, nous avons pris à boire tant mieux.


Lorsque je peine sur mes pédales, je ne peux m’empêcher de penser à mes parents qui ont fait leur voyage de noce en Italie à vélo. Ils sont partis de Genève, direction le Valais ensuite, le Grand Saint Bernard, pas par le tunnel mais oui, par la col du Grand Saint Bernard, je ne sais pas l’altitude mais ça grippe, je vous l’assure.  Ils ont dormis chez l’habitant et leurs beaux vélos qui était lourd comme du plomb à cette époque,  dormaient dans des granges ou écuries, mais avant de les abandonner pour la nuit, ils les nettoyaient au sigolin, quel courage. Après avoir fait la grimpette du Grand Saint Bernard, ils descendirent côté Italie et la vallée d’Aoste. Maman était crevée de suivre son petit mari chéri. 



Même Dominique monte à pieds à côté de son vélo où alors il attend mamie photos. Nous nous faisons doubler par un quad, nous aurions pu en louer un, la prochaine fois.  Nous passons devant l'ancienne école de l'île, « si les enfants  devaient monter à pieds, ils seraient fatiguer avant de commencer les cours ». Après 1h30 de grimpette nous attaquons une rude descente, il faut freiner à en avoir des cloques, juste de penser qu’il faudra remonter, j’ai presque envie de m’arrêter là. 

Nous arrivons enfin au cap. Tourne...tourne....petit moulin...trop chou...

Nous descendons à pieds un petit chemin à travers  les rochers jusqu’à une grotte sous-marine dans les eaux bleues.  Il y a un bateau touristique qui sort de la grotte et un autre   qui va à la grotte.

Après avoir visiter les grottes, tout le monde à l'eau. Enfin un moment de détente rafraichissante.

Un autre joli petit moulin à vent.

Et voici le phare,  nous n'irons pas plus haut.

Sur la côte Ouest, la mer  est forte et il y a des moutons, je n’aimerais pas être à la place de ce petit voilier qui affronte le vent et la mer, par contre, Dominique aimerait bien, les hommes c’est vraiment plus casse-cou que les femmes.  Nous prenons le chemin du retour, en commençant  par la montée puis nous décidons de prendre un autre chemin qu'à l'aller

Nous passons devant une jolie petite chapelle et pause s'impose car il fait chaud.

Il y a une petite boutique artisanale au milieu de nulle part tenue par une dame d’une cinquantaine d’années,  look baba cool.

Dominique va visiter un moulin dont le toit s’est écroulé, je n'en peux plus mais j'y vais quand même, ça devrait être sympa de rénover un petit moulin, je mettrais au rez de chaussée qui fait environ 6 mètres de diamètre une cuisinette sous l’escalier en colimasson avec une table ronde et son banc arrondi contre le mur. Au 1er étage, un coin salon avec mezzanine sous le toit comprenant un lit rond et à l’extérieur un petit appentis rond avec wc et douche.

Fini de rêver. Pour le retour nous prenons de petits chemins de traverses, nous arrivons à un croisement avec un plan que nous étudions et une église avec son cimetière attenant.  

Nous passons devant un parc animalier, la petite biche n'est pas du tout effrayée.

Nous arrivons enfin au port et sommes contents de regagner le bateau car nous en avons plein les pattes,  nous n'avons plus l'habitude.  Nous rangeons nos vélos dans les coffres et c'est parti pour de nouvelles îles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire