Enfin
les vacances pour les travailleurs, Sarah
et Brice viennent passer 10 jours
à bord.
1er jour, pas de chance pour les terriens car il
y a beaucoup de vent et la mer est formée, il est même difficile de mettre le
canoë à l’eau pour aller les chercher sur la plage.
Nous sommes tellement brassés que nous décidons
de passer une nuit au port de Bormes.
2ème jour, c’est évidemment la corvée de
ravitaillement, 1 chariot plein à craquer de commissions (5kg de fruits, 10 kg
de légumes, 5kg de pain, 40 litres de boissons, etc…) qu’il faut charger et
ranger à bord de notre « Levant ».
Tant mieux que nous sommes amarrés au port car nous devons réparer la drisse du génois que
j’ai cassée en voulant l’étarquer, donc,
il faut monter en haut du mat pour
réparer. Nous avons de la chance d’avoir
Sarah, notre grimpeuse à bord, chaque fois qu’elle vient, nous avons une
réparation à faire en haut du mat.
Nous la hissons avec le baudrier accroché à la drisse de la GV et du Genneker. A 17 mètres de haut, elle va devoir décrocher la partie de la drisse du génois qui s’est cassée et est restée en haut du mât ; avec le restant de la drisse, elle refera un nœud de chaise, ensuite il faudra la repasser à l’intérieur du mât et la récupérer à la base….bravo…..opération réussie.
* * * * * * * * *
Nous écoutons attentivement la météo qui nous annonce un
vent d’ Est Sud Est ; nous préparons notre route sur la carte et décidons d’aller à Porquerolles à la plage de
la Courtade. Nous larguons les amarres
et hissons les voiles avec la participation enthousiaste de Sarah et Brice ;
cap Porquerolles où nous irons visiter
(le moulin du bonheur, le fort Saint-Agate, l’église de style mexicain, etc….).
Ce
soir c’est grillades à bord et bonne ratatouille maison
Elle n'est pas belle la vie......
Baignade.......
Repos....c'est ça les vacances.
Mouillage dans les eaux turquoise de la Courtade, Porquerolles
Cactus fleuris, c'est beau mais qui si frotte si pique....
Notre fameux moulin du bonheur où nous emmenons tous nos visiteurs afin de faire un voeux.
Porquerolles
Le lendemain matin, la
météo nous annonce un vent Nord-est, donc nous levons l’ancre pour cette magnifique crique de
l’Estagnole dans laquelle nous jetons l’ancre dans 2,50 mètres de sable et bien
sûr baignade oblige.
Le 21 juin, fête de la musique, nous naviguons au sud de Giens
et dans
l’après-midi, nous jetons l’ancre à la Badine ;
Le soir, Sarah et
Brice partent en canoë à la Capte, petit village authentique aux maisons basses, pas de quai aux nombreuses
boutiques et restos comme dans la plupart des ports.
Etant donné qu’il n’y a pas beaucoup de spots pour faire du kite-surf, nous décidons d’aller
à Saint-Tropez ; nous hissons les
voiles, nous sortons du coffre avant le
genneker, grande voile avant ressemblant
à un spi asymétrique que nous fixons sur
le bout dehors, nous le hissons et nous voilà au cap 90°, nous naviguons à 180°
du vent et progressons à 6 nœuds, aussi
vite que le vent.
Au large de Pampelone, plage des stars et leurs yachts.
De beaux bateaux, plein la vue....
Arrivée dans la baie de Saint-Tropez
Apéritif à bord, repas et bonne nuit de sommeil.
C'est la fête sur les yachts mouillés devant St-Tropez.
Le lendemain matin, Sarah et Brice prennent le canoe pour aller visiter St-Trop.
Pendant ce temps, Domi met sa canne à l'eau et nous pêche plusieurs beaux poissons, dorades, saupes, sar, etc...
Sarah, la spécialiste de l'écaillage et du vidage de poissons qu'elle a appris à la poissonnerie de la migros pour se faire de l'argent durant les vacances d'été.
Les produits de la migros nous manquent un peu.
Dû reste, les terriens, nous ont apportés un stock de chocolat Suisse, les branches cailler qui sont si bonnes, le pralinor de la Migros que nous adorons. Je ne pense pas que le stock va tenir longtemps.
* * * * * * * *
A Saint-Trop, la
météo nous annonce du nord ouest, mistral, force 8,
35 nœuds, 60km/h ; nous décidons de ne pas aller passer la nuit à Port Grimaud mais plutôt aux Cannebiers,
crique à l’est de Saint-Tropez.
Nous jetons l’ancre dans 9 mètres de fond et mettons
40 mètres de chaine, plus la patte d’oie. Durant la journée, nous surveillons
nos amers (c’est à dire, un repère sur terre que nous alignons dans l’axe du
bateau).
Ce soir c'est poissons grillés et purée....
Et pour le dessert Sarah nous a préparé un flan "mémé Fernande" ....1lt de lait, 8 oeufs, 5 cs de sucre et 2 sachets de sucre vanillé......nous nous sommes régalés.....
** * * * * * *
Le vent se lève, derrière nous à 50 mètres un voilier monocoque
met une seconde ancre ; nous
continuons à surveiller nos amers qui n’ont pas bougés depuis notre arrivée. Nous
allons donc nous coucher mais restons attentif au vent qui forci de plus en
plus, nous sortons régulièrement du lit
Domi et moi pour veiller nos amers.
Mais à 2h du mat, je regarde par le hublot et le voilier qui
était derrière nous se trouve tout à coup sur notre tribord, vite nous nous levons et en
même temps nous entendons crier à l’extérieur, le monocoque se trouve
maintenant sur notre arrière tribord, il
nous arrive dessus et essayons de le repousser mais c’est trop fort.
Domi met les moteurs en route, je regarde autour de nous, nous sommes vers
les bouées jaune de la plage. Je fonce à l’avant prendre le pare-battage boule et essaye de la mettre
entre nous et le bateau. Brice et Sarah
sortent également en catastrophe, je donne le pare-battage à Brice afin qu’il essaye
de le mettre entre nous et le monocoque pour éviter qu’il nous touche. Domi est au moteur mais ne peut pas activer le
moteur tribord car le bout qui relie la chaine d’ancre du monocoque passe sous la jupe arrière de notre bateau donc
près de l’hélice. Moi, je file avec
Sarah à l’avant pour lever l’ancre, nous arrivons à ôter la pate d’oie et
levons 10 mètres de chaine mais nous approchons gravement des bouées et Domi
n’arrive pas diriger le bateau en direction de la chaine avec uniquement un
moteur. Des rafales d’eau viennent s’écraser sur nous, nous sommes
trempées ; à force de tirer sur la
chaine, le guideau rend l’âme et
impossible de le faire monter ni descendre.
Nous revenons à l’arrière pour en informer Domi qui est toujours au
moteur et Brice toujours en train d’essayer de repousser le monocoque qui est
sur nous, Le vent et les vagues énormes viennent se fracasser sur notre «
levant » et nous sommes tous trempés.
Je suis un peu désemparée
et demande « mais qu’est-ce qu’on fait maintenant » ?? Domi dit spontanément, - va chercher le leadamer (petit couteau de marin à plusieurs lames qui
est aussi important que le couteau Suisse en montagne) et on coupe le bout du
monocoque. Le capitaine du monocoque abdique et dit qu’il va le faire lui-même,
après avoir mis un pare-battage au bout
de son mouillage afin de pouvoir le repérer.
Il coupe et enfin le monocoque s’éloigne de nous sans sa chaine ni son ancre qui sont restés
au fond de l’eau, il part afin de se réfugier dans un port.
Domi nous dit de
larguer la chaine, nous retournons donc Sarah et moi à l’avant du bateau pour
débloquer la chaine, tout en étant ballottées par les énormes
vagues ; nous essayons de larguer mais
impossible de faire défiler la chaine car le guideau ne débraye pas.
Finalement, Sarah et moi allons au poste de barre afin d’essayer
de maintenir notre « levant »
dans l’axe du vent mais la mer est tellement formée, on dirait une machine à
laver, ça tourne dans tous les sens, dès que le bateau est à peu près dans
l’axe il repart se mettre en travers de la vague.
Tant mieux, nous
avons les deux moteurs qui fonctionnent,
pas de bout coincé dans l’hélice pour
l’instant et pourtant nous sommes très près des bouées jaunes.
Pour compléter le tout, le taquet de la drisse du génois s’est
débloqué et le génois commence à se dérouler, impossible de reprendre la drisse
donc Sarah la bloque au winch afin que le génois ne se déroule pas plus mais
attention la drisse passe au milieu du passage donc il faut bien informer les
garçons afin qu’ils ne se prennent pas les pieds dedans, car dans ces moments
là une chute serait fatale.
Ouahhh…maintenant, c’est le voyant rouge de la pompe de cale moteur qui s’allume (ça
veut dire qu’il y a de l’eau dans le compartiment moteur) on continue, on verra
bien.
Domi et Brice sont à l’avant en train d’essayer de remonter
la chaine, mais impossible, le guideau à
belle et bien rendu l’âme, ils essayent de le débrayer mais c’est galère de relever
les deux plaques de métal afin de faire défiler la chaine et la larguer dans
l’eau.
Finalement la chaine est enfin déroulée,
Brice et Domi coupe le bout qui relie la chaine au bateau afin d’être enfin libéré et pouvoir partir mais
celui-ci au lieu de passer dans la daille, reste bloqué, impossible de faire passer la dernière manille
qui est plus grosse que l’espace prévu pour le passage de la chaine et du
bout ; impossible également de dévisser la manille qui avec le sel s’est
corrodée. Ils décident donc de scier la chaine, tant mieux que nous avons une
scie à métaux à bord. A l’avant du
bateau où les montagnes de mer viennent s’écraser et font tanguer le bateau
dans tous les sens, Domi et Brice
prendrons pas mal de temps pour scier cette chaine de 10 mm.
Et la tempête que n’arrête pas, c’est avec le plus grand mal
que nous essayons de garder le bateau dans l’axe, nous voyons la plage qui se rapproche, Sarah me guide et
m’indique les bouées jaunes à babord et à tribord qu’il ne faut surtout pas
toucher car si une chaine se prend dans les hélices alors là, sans moteur, nous
allons directement à l’échouage.
Finalement Domi et Brice arrive enfin à larguer la chaine et
nous partons difficilement face au vent pour essayer de sortir de la baie des Cannebiers,
nous sommes obligés de prendre les vagues en diagonales pour avancer car de
face elles nous repoussent en arrière.
Le voyant rouge des cales moteur s’allume toujours et maintenant c’est celui des fonds de cales intérieures du bateau qui s’allume également.
En essayant de sortir de la baie, les cinq autres bateau qui
étaient au mouillage hier soir ne sont plus là, ils sont également partis, sauf
un yacht à la sortie des Cannebiers est encore au mouillage, nous le passons à
babord. Nous voyons un voilier sur notre tribord qui galère également, il a
l’air d’avoir du mal à sortir de la baie mais nous filons, nous ne pouvons pas
l’aider.
Enfin, nous voilà sorti de cette crique (si paisible par
temps calme) et pourtant, cette nuit, elle ressemble à une machine à laver. Nous sommes dans la baie de st-trop et progressons
difficilement; nous sommes tous les quatre trempés et frigorifiés ; Sarah ne se sent pas bien, elle est couchée dans le cockpit, nous la
couvrons, lui mettons une paire de chaussettes et bien sur le sceau. Domi est gelé, je lui dit d’aller mettre ses vêtements de
quart pendant que je reste à la barre, Brice change son short et T-shirt mais
n’a pas l’air d’avoir froid.
Nous devons rejoindre absolument un port pour nous mettre à
l’abri, impossible de nous réfugier au port de Saint-Trop ni celui de Port-Grimaud
qui se trouvent à l’ouest, donc (dans
l’axe du vent), le port de Saint-Maxime qui est au nord est également trop
proche de l’axe du vent. Nous n’arrivons pas à progresser avec les moteurs qui commence à chauffer. Nous mettons un petit bout de genois (voile
avant) et décidons de nous diriger vers le port de St-Rafael qui est en
direction de l’est donc au portant, c’est-à-dire, dans le sens du vent et de la
mer, nous avançons et la navigation est
même agréable après ce que nous venons de vivre.
Nous faisons un petit bilan.
Pendant que Domi est à la barre, je vais regarder dans les compartiments
moteurs si il n’y a pas trop d’eau mais tout va bien, le peu d’eau qui restait
dans les pompes, avec la tempête, avait
activé celles-ci. A l’intérieur, j’avais
oublié de fermer le hublot de la salle de bain dans la précipitation donc les pompes de fonds de cales s’étaient mises également
en route (plus de peur que de mal).
Des vents de 40 nœuds nous poussent et nous font avancer à 6
nœuds, nous éteignons les moteurs et
progressons dans la nuit en direction de Saint-Raphael. Nous appelons la capitainerie pour qu’il nous
accueille car nous n’avons plus de mouillage donc pas le choix.
Il est 6 heures du matin, nous apercevons sur bâbord le
rocher du Lion de mer proche du port de St-Rafael Sud.
Maintenant c’est le rocher du Lion de terre qui se dresse sur
tribord, juste à l’entrée du port, Domi
qui est à la barre doit raser la digue et le phare rouge sur notre bâbord afin de ne pas être projeté sur les
rochers, il doit y avoir une passe d’environ 100 mètres de large entre la digue
et le rocher pour accéder au port et par ce temps, c’est galère, mais Domi, une
fois de plus à bien manœuvré son bateau.
La capitainerie vient nous aider à amarrer notre
« Levant »…. Et…. Ouffff…. nous sommes enfin sains et saufs au port,
nous allons tous les quatre nous coucher
la tête pleine de questions et de si…..aux solutions à notre périple.
Petite péruche en plein mistral, elle se cramponne à la bite d'amarrage.
Sarah et Brice vont se balader à Saint-Raphael et acheter du
pain frais pendant que Domi et moi préparons un mouillage de fortune, nous
mettons 40 mètres d’amarre à poste à la place de la chaine et tant mieux, nous
avons notre deuxième ancre. Pour ce qui
est du guideau qui a soit disant rendu l’âme, en réalité il avait uniquement disjoncté.
Nous en profitons pour appeler toutes les capitaineries du
coin pour savoir si un voilier, monocoque, avec une éolienne est arrivé durant la nuit sans mouillage afin
que nous puissions le contacter, mais en vain.
Nous passerons encore une nuit à Saint-Raphael car le vent
ne cesse pas.
Le vent s’est enfin calmé,
donc le lendemain matin 6h, Domi
et moi sommes prêt et larguons les amarres pour la Baie des Cannebiers ; Sarah et Brice dorment encore car durant toute la nuit au port, le bruit des amarres qui
se tendaient sous l’effet du vent, les a empêchés de dormir (comme pour Clara et Alexis) et maintenant
bercés par les vagues, ils dorment comme des bébés.
Nous arrivons aux Cannebiers et apercevons le fameux monocoque « Clovis ». nous jetons l’ancre ainsi que notre amarre de fortune près du pare-battage qui indique l’endroit ou la chaine et l’ancre du monocoque ont été largués
Domi plonge avec les bouteilles afin d’aider le monocoque à
remonter sa chaine et son ancre.
Je
m’équipe également pour plonger (stab, palmes, bouteilles, etc..) nous mettons
l’annexe à l’eau, Brice est aux commandes et nous suit dans nos recherches mais
hélas, pas d’ancre ni chaine en vue, de plus, la visibilité est réduite dû au
coup de vent qui a brassé l’eau.
Après une bonne heure de recherche, nous remontons car les
bouteilles de plongées sont vides. Domi
et Brice partent avec l’annexe sur St-Trop
pour essayer de faire remplir les bouteilles mais en vain, par contre, nous
apprendrons que cette nuit là des rafales de 70 nœuds = 130 km/h, ont soufflés dans la baie
de St-Trop, c’est-à-dire, 130 km/h.
Sarah et moi appelons le ship à Cogolin pour savoir si ils
ont en stock 70 mètres de chaine de 10 mm
et si nous pouvons mettre le catamaran à quai dans la marina afin de mettre la
chaine à poste car il est impossible de la transporter avec l’annexe (trop lourd).
Après m’avoir passé le magasin, le
service technique, de nouveau le magasin…… tant mieux, ils sont d’accord.
Après encore quelques recherches avec masques et tubas,
nous partons à Cogolin pour acheter notre nouvelle chaine,
nous nous mettons dans la darse près du ship, nous faisons la chaine tous les 4
afin de placer directement la chaine dans son emplacement définitif.
Livraison de la chaine
Enfin les 70 mètres de chaine sont en place. Nous quittons la darse.
Ce soir nous jetons l’ancre près de la plage de
Port-Grimaud, nous mettons l’annexe à l’eau et partons visiter Port-Grimaud en
annexe, joli port aux maisons mitoyennes dans les tons ocres sur trois étages
avec chacune sa petite terrasse donnant sur un ponton privé.
Nous amarrons l’annexe près d’une terrasse de bistro pour aller boire un apéro bien mérité après toutes
ces émotions, accompagné d’une délicieuse
brushquetta.
Il faut reprendre des forces avant de recommencer nos recherches
Petit déjeuner vers la plage de Port-Grimaud, après avoir rempli nos bouteilles au centre de
plongée de Port-Grimaud, près du camping, très joli camping avec de petites maisonnettes
en bois avec chacune sa petite terrasse abritée et ombragée. Nous levons
l’ancre pour retourner dans notre fameuse baie des Cannebiers que nous
n’oublierons jamais afin de continuer nos recherches.
Passage devant Saint-Tropez et Cap sur les Cannebiers
Ils sont prêts les jeunes à continuer les recherches afin de récupérer notre chaine et ancre qui se trouvent à une dixaine de mètres sous l'eau.
Nous mettons l’annexe à l’eau, Brice est au moteur pendant
que Sarah tire le grappin accroché à une amarre pour ratisser le fond, nous
espérons que le grappin s’accrochera à la chaine au fond de l’eau.
Moi, je mets mon masque et tuba et scrute minutieusement les
fonds. Après 1 heure de recherches j’aperçois notre ancre accrochée dans 5
mètres de fond à la chaine d’une bouée jaune de démarcation et notre chaine qui
traine derrière.
Je fais de grands gestes pour informer Sarah, Brice et Domi
qui sont sur l’annexe, que l’ancre est
là.
Ils arrivent avec l’annexe, Sarah plonge et essaye de
relever la chaine mais celle-ci est tellement lourde que Sarah ne peut plus
remonter donc elle lâche la chaine et remonte à la surface bredouille.
Je prends un bout et plonge à mon tour pour essayer de
l’accrocher à un maillon de la chaine mais à un mètre de la chaine je remonte
pour reprendre du souffle et recommencer. Domi descend et arrive du premier
coup à passer le bout dans le maillon de la chaine qu’il arrive à remonter en
surface ; Sarah, Domi et moi
essayons de maintenir la chaine en surface mais
elle est tellement lourde que nous avons dû mal. Je me dépêche de faire
un nœud (de chaise) au bout ; nous mettons un pare-battage à l’autre bout
afin de laisser un repère et lâchons le tout à l’eau.
Nous retournons au Catamaran et décidons d’aller directement
récupérer la chaine avec le bateau, nous levons l’ancre. Domi,
Brice et Sarah remontent la chaine sur le trampoline, je suis au moteur, Sarah me dirige en m’indiquant la direction de
la chaine. Opération réussie. Ouuffff……..
Dernière opération, nous remettons la chaine et l’ancre
d’origine, à poste.
Re-baignade pour les jeunes qui ont bien travaillés.
Petits calins dans l'eau pour les amoureux.
Avant de quitter les Cannebiers, nous apportons une
bouteille de champagne au monocoque « Clovis ».
Que d’aventures, tant mieux que Brice et Sarah étaient avec
nous pour nous aider dans ce périple que nous ne sommes pas près d’oublier.
En quittant le cap Saint-Trop, Domi met sa canne à l’eau,
comme d’habitude.
En arrivant au Cap Taillat, Brice remonte la
canne et devinez quoi ? une belle bonite est là, accrochée à l’hameçon,
Le Cap Taillat.
nous préparons une bonne paella (recette de Jean) dont nous
nous régalons.
Pour notre expérience,
nous saurons que la baie des Cannebiers est ouverte au Nord donc le mistral
arrive à s’y engouffrer, de plus, les
énormes vagues ainsi que ces tonnes d’eau
arrivant du large entrent dans la baie qui est peu profonde et fait
comme un goulet, c’est-à-dire, qu’il y a pas assez de place pour accueillir
toute cette eau qui fait « machine à laver ».
Selon les bons conseils d’un navigateur rencontré à
Saint-Raphael, nous avons ajouté au bout de notre ancre 60 cm de filin avec un
flotteur de pêcheur afin de pouvoir la repérer sous l’eau.
Nous allons mettre en vente sur le bon coin notre chaine de
70 mètres qui a servi seulement une fois.
Sarah et Brice finiront leurs vacances sur notre
« Levant » sans autre problème, en quelques jours, ils ont acquis les bases de la navigation et
sont capables de faire toutes les manœuvres seuls, comme de vrais marins.
Ils reprendrons la route du travail avec plein d’aventures à
raconter.
Tout est bien qui fini bien.
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