mardi 9 juillet 2013

2013.06.23 Force 8, avec rafales. A 2h du mat. L’ancre n’a pas tenue dans la baie des Cannebiers

Enfin les vacances pour les travailleurs, Sarah  et Brice viennent passer 10 jours  à  bord.

1er jour, pas de chance pour les terriens car il y a beaucoup de vent et la mer est formée, il est même difficile de mettre le canoë à l’eau pour aller les chercher sur la plage.

Nous sommes tellement brassés que nous décidons de passer une nuit au port de Bormes.  
2ème jour, c’est évidemment la corvée de ravitaillement, 1 chariot plein à craquer de commissions (5kg de fruits, 10 kg de légumes, 5kg de pain, 40 litres de boissons, etc…) qu’il faut charger et ranger à bord de notre « Levant ».


Tant mieux que nous sommes amarrés au port car  nous devons réparer la drisse du génois que j’ai cassée en voulant l’étarquer,  donc,  il faut monter en haut du mat pour réparer.  Nous avons de la chance d’avoir Sarah, notre grimpeuse à bord, chaque fois qu’elle vient, nous avons une réparation à faire en haut du mat.  

Nous la hissons avec le baudrier accroché à la drisse de la GV et du Genneker.  A 17 mètres de haut, elle va devoir décrocher la partie de la drisse du génois qui s’est cassée et est restée en haut du mât ;  avec le restant de la drisse, elle refera un nœud de chaise, ensuite il faudra  la repasser à l’intérieur du mât et la récupérer à la base….bravo…..opération réussie. 
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Nous écoutons attentivement la météo qui nous annonce un vent d’ Est Sud Est ; nous préparons notre route sur la carte et  décidons d’aller à Porquerolles à la plage de la Courtade.  Nous larguons les amarres et hissons les voiles avec la participation enthousiaste de Sarah et Brice ;  cap Porquerolles où nous irons visiter (le moulin du bonheur, le fort Saint-Agate, l’église de style mexicain, etc….).    




Ce soir c’est grillades à bord et bonne ratatouille maison


Elle n'est pas belle la vie......



Baignade.......

Repos....c'est ça les vacances.

Mouillage dans les eaux turquoise de la Courtade, Porquerolles


 Cactus fleuris, c'est beau mais qui si frotte si pique....
Notre fameux moulin du bonheur où nous emmenons tous nos visiteurs afin de faire un voeux.

Porquerolles


Le lendemain matin,  la météo nous annonce un vent Nord-est, donc nous  levons l’ancre pour cette magnifique crique de l’Estagnole dans laquelle nous jetons l’ancre dans 2,50 mètres de sable et bien sûr baignade oblige.


 Le 21 juin, fête de la musique, nous naviguons au sud de Giens


et dans l’après-midi, nous jetons l’ancre à la Badine ;


Le soir,  Sarah et Brice partent en canoë à la Capte, petit village authentique aux  maisons basses, pas de quai aux nombreuses boutiques et restos comme dans la plupart des ports.


Etant donné qu’il n’y a pas beaucoup de spots  pour faire du kite-surf, nous décidons d’aller à Saint-Tropez ;  nous hissons les voiles, nous sortons du coffre avant  le genneker,  grande voile avant ressemblant à un spi asymétrique que  nous fixons sur le bout dehors, nous le hissons et nous voilà au cap 90°, nous naviguons à 180° du vent et progressons à  6 nœuds, aussi vite que le vent.




Au large de Pampelone,  plage des stars et leurs yachts.
De beaux bateaux, plein la vue....

 Arrivée dans la baie de Saint-Tropez

Apéritif à bord, repas et bonne nuit de sommeil.



C'est la fête sur les yachts mouillés devant St-Tropez. 

 Le lendemain matin, Sarah et Brice prennent le canoe pour aller visiter St-Trop.


Pendant ce temps, Domi met sa canne à l'eau et nous pêche plusieurs beaux poissons, dorades, saupes, sar, etc...
Sarah, la spécialiste de l'écaillage et du vidage de poissons qu'elle a appris à la poissonnerie de la migros pour se faire de l'argent durant les vacances d'été.
Les produits de la migros nous manquent un peu.
Dû reste, les terriens, nous ont apportés un stock de chocolat Suisse, les branches cailler qui sont si bonnes, le pralinor de la Migros que nous adorons. Je ne pense pas que le stock va tenir longtemps.
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A Saint-Trop,  la météo nous annonce du nord ouest, mistral,  force  8, 35 nœuds, 60km/h ; nous décidons de ne pas aller passer la nuit  à Port Grimaud mais plutôt aux Cannebiers, crique  à l’est de Saint-Tropez. 
Nous jetons l’ancre dans 9 mètres de fond et mettons 40 mètres de chaine, plus la patte d’oie. Durant la journée, nous surveillons nos amers (c’est à dire, un repère sur terre que nous alignons dans l’axe du bateau). 



Ce soir c'est poissons grillés et purée....


Et  pour le dessert Sarah nous a préparé un flan "mémé Fernande" ....1lt de lait, 8 oeufs, 5 cs de sucre et 2 sachets de sucre vanillé......nous nous sommes régalés..... 
** * * * * * * 
Le vent se lève,  derrière nous à 50 mètres un voilier monocoque met une seconde ancre ;  nous continuons à surveiller nos amers qui n’ont pas bougés depuis notre arrivée. Nous allons donc nous coucher mais restons attentif au vent qui forci de plus en plus,  nous sortons régulièrement du lit Domi et moi pour veiller  nos amers.
Mais à 2h du mat, je regarde par le hublot et le voilier qui était derrière nous se trouve tout à coup  sur notre tribord, vite nous nous levons et en même temps nous entendons crier à l’extérieur, le monocoque se trouve maintenant  sur notre arrière tribord, il nous arrive dessus et essayons de le repousser mais c’est trop fort.
Domi met les moteurs en route,  je regarde autour de nous, nous sommes vers les bouées jaune  de la plage.  Je fonce à l’avant prendre  le pare-battage boule et essaye de la mettre entre nous et le bateau.  Brice et Sarah sortent également en catastrophe, je donne le pare-battage à Brice afin qu’il essaye de le mettre entre nous et le monocoque pour éviter qu’il nous touche.  Domi est au moteur mais ne peut pas activer le moteur tribord car le bout qui relie la chaine d’ancre  du monocoque passe  sous la jupe arrière de notre bateau donc près de l’hélice. Moi,  je file avec Sarah à l’avant pour lever l’ancre, nous arrivons à ôter la pate d’oie et levons 10 mètres de chaine mais nous approchons gravement des bouées et Domi n’arrive pas diriger le bateau en direction de la chaine avec uniquement un moteur.  Des rafales  d’eau viennent s’écraser sur nous, nous sommes trempées ;  à force de tirer sur la chaine,  le guideau rend l’âme et impossible de le faire monter ni descendre.  Nous revenons à l’arrière pour en informer Domi qui est toujours au moteur et Brice toujours en train d’essayer de repousser le monocoque qui est sur nous, Le vent et les vagues énormes viennent se fracasser sur notre «  levant »  et nous sommes tous trempés.
 Je suis un peu désemparée et demande  « mais qu’est-ce qu’on fait maintenant » ??  Domi dit spontanément, -  va chercher le leadamer  (petit couteau de marin à plusieurs lames qui est aussi important que le couteau Suisse en montagne) et on coupe le bout du monocoque. Le capitaine du monocoque abdique et dit qu’il va le faire lui-même,  après avoir mis un pare-battage au bout de son mouillage afin de pouvoir le repérer.  Il coupe et enfin le monocoque s’éloigne de nous  sans sa chaine ni son ancre qui sont restés au fond de l’eau, il part afin de se réfugier dans un port. 
 Domi nous dit de larguer la chaine, nous retournons donc Sarah et moi à l’avant du bateau pour débloquer la chaine, tout en étant ballottées par les énormes vagues ;  nous essayons de larguer mais impossible de faire défiler la chaine car le guideau ne débraye pas.
Finalement, Sarah et moi allons au poste de barre afin d’essayer de maintenir  notre  « levant » dans l’axe du vent mais la mer est tellement formée, on dirait une machine à laver, ça tourne dans tous les sens, dès que le bateau est à peu près dans l’axe il repart se mettre en travers de la vague.
Tant mieux,  nous avons les deux moteurs qui  fonctionnent,  pas de bout coincé dans l’hélice pour l’instant et pourtant nous sommes très près des bouées jaunes.
Pour compléter le tout, le taquet de la drisse du génois s’est débloqué et le génois commence à se dérouler, impossible de reprendre la drisse donc Sarah la bloque au winch afin que le génois ne se déroule pas plus mais attention la drisse passe au milieu du passage donc il faut bien informer les garçons afin qu’ils ne se prennent pas les pieds dedans, car dans ces moments là une chute serait fatale.  
Ouahhh…maintenant, c’est le voyant rouge  de la pompe de cale moteur qui s’allume (ça veut dire qu’il y a de l’eau dans le compartiment moteur) on continue, on verra bien.
Domi et Brice sont à l’avant en train d’essayer de remonter la chaine,  mais impossible, le guideau à belle et bien rendu l’âme, ils essayent  de le débrayer mais c’est galère de relever les deux plaques de métal afin de faire défiler la chaine et la larguer dans l’eau.
Finalement la chaine est enfin déroulée, Brice et Domi coupe le bout qui relie la chaine au bateau  afin d’être enfin libéré et pouvoir partir mais celui-ci au lieu de passer dans la daille, reste bloqué,  impossible de faire passer la dernière manille qui est plus grosse que l’espace prévu pour le passage de la chaine et du bout ; impossible également de dévisser la manille qui avec le sel s’est corrodée. Ils décident donc de scier la chaine, tant mieux que nous avons une scie à métaux à bord.  A l’avant du bateau où les montagnes de mer viennent s’écraser et font tanguer le bateau dans tous les sens,  Domi et Brice prendrons pas mal de temps pour scier cette chaine de 10 mm.  
Et la tempête que n’arrête pas, c’est avec le plus grand mal que nous essayons de garder le bateau dans l’axe, nous voyons  la plage qui se rapproche, Sarah me guide et m’indique les bouées jaunes à babord et à tribord qu’il ne faut surtout pas toucher car si une chaine se prend dans les hélices alors là, sans moteur, nous allons directement à l’échouage.
Finalement Domi et Brice arrive enfin à larguer la chaine et nous partons difficilement face au vent pour essayer de sortir de la baie des Cannebiers, nous sommes obligés de prendre les vagues en diagonales pour avancer car de face elles nous repoussent en arrière.
Le voyant rouge des cales moteur  s’allume toujours et maintenant c’est celui  des fonds de cales intérieures du bateau  qui s’allume également.
En essayant de sortir de la baie, les cinq autres bateau qui étaient au mouillage hier soir ne sont plus là, ils sont également partis, sauf un yacht à la sortie des Cannebiers est encore au mouillage, nous le passons à babord.  Nous voyons un voilier  sur notre tribord qui galère également, il a l’air d’avoir du mal à sortir de la baie mais nous filons, nous ne pouvons pas l’aider.
Enfin, nous voilà sorti de cette crique (si paisible par temps calme) et pourtant, cette nuit, elle ressemble à une machine à laver.  Nous sommes dans  la baie de st-trop  et progressons difficilement; nous sommes tous les quatre trempés et frigorifiés ;  Sarah ne se sent pas bien,  elle est couchée dans le cockpit, nous la couvrons, lui mettons une paire de chaussettes et bien sur le sceau.  Domi est gelé,  je lui dit d’aller mettre ses vêtements de quart pendant que je reste à la barre, Brice change son short et T-shirt mais n’a pas l’air  d’avoir froid.
Nous devons rejoindre absolument un port pour nous mettre à l’abri, impossible de nous réfugier au port de Saint-Trop ni celui de Port-Grimaud qui se trouvent  à l’ouest, donc (dans l’axe du vent), le port de Saint-Maxime qui est au nord est également trop proche de l’axe du vent. Nous n’arrivons pas à progresser  avec les moteurs qui commence à chauffer.  Nous mettons un petit bout de genois (voile avant) et décidons de nous diriger vers le port de St-Rafael qui est en direction de l’est donc au portant, c’est-à-dire, dans le sens du vent et de la mer,  nous avançons et la navigation est même agréable après ce que nous venons de vivre. 

Nous faisons un petit bilan.  Pendant que Domi est à la barre, je vais regarder dans les compartiments moteurs si il n’y a pas trop d’eau mais tout va bien, le peu d’eau qui restait dans les pompes,  avec la tempête, avait activé celles-ci.  A l’intérieur, j’avais oublié de fermer le hublot de la salle de bain dans la précipitation donc  les pompes de fonds de cales s’étaient mises également en route (plus de peur que de mal). 
Des vents de 40 nœuds nous poussent et nous font avancer à 6 nœuds, nous éteignons les moteurs  et progressons dans la nuit en direction de Saint-Raphael.  Nous appelons la capitainerie pour qu’il nous accueille car nous n’avons plus de mouillage donc pas le choix.
Il est 6 heures du matin, nous apercevons sur bâbord le rocher du Lion de mer proche du port de St-Rafael Sud.
Maintenant c’est le rocher du Lion de terre qui se dresse sur tribord,  juste à l’entrée du port, Domi qui est à la barre doit raser la digue et le phare rouge sur notre  bâbord afin de ne pas être projeté sur les rochers, il doit y avoir une passe d’environ 100 mètres de large entre la digue et le rocher pour accéder au port et par ce temps, c’est galère, mais Domi, une fois de plus à bien manœuvré son bateau. 
La capitainerie vient nous aider à amarrer notre « Levant »…. Et…. Ouffff…. nous sommes enfin sains et saufs au port, nous allons tous les quatre nous coucher  la tête pleine de questions et de si…..aux solutions à notre périple. 

Petite péruche en plein mistral, elle se cramponne à la bite d'amarrage.

 Vers 9h, petit-déjeuner au soleil, mais le mistral souffle toujours autant, nous discutons de notre aventure et décidons d’aller acheter une amarre pour retourner mouiller au Cannebiers dès que le vent aura cessé et d’aller plonger pour essayer de récupérer notre chaine et ancre restés au fond de l’eau.
Sarah et Brice vont se balader à Saint-Raphael et acheter du pain frais pendant que Domi et moi préparons un mouillage de fortune, nous mettons 40 mètres d’amarre à poste à la place de la chaine et tant mieux, nous avons notre deuxième ancre.  Pour ce qui est du guideau qui a soit disant rendu l’âme, en réalité il avait  uniquement disjoncté.
Nous en profitons pour appeler toutes les capitaineries du coin pour savoir si un voilier, monocoque, avec une éolienne  est arrivé durant la nuit sans mouillage afin que nous puissions le contacter, mais en vain.
Nous passerons encore une nuit à Saint-Raphael car le vent ne cesse pas. 
Le vent s’est enfin calmé,  donc le lendemain matin 6h,  Domi et moi sommes prêt et larguons les amarres pour la Baie des Cannebiers ;  Sarah et Brice dorment encore car durant  toute la nuit au port, le bruit des amarres qui se tendaient sous l’effet du vent, les a empêchés de dormir  (comme pour Clara et Alexis) et maintenant bercés par les vagues, ils dorment comme des bébés.



 Nous arrivons aux Cannebiers et apercevons le fameux monocoque « Clovis ».  nous jetons l’ancre ainsi que notre amarre de fortune près du pare-battage qui indique l’endroit ou la chaine et l’ancre du monocoque ont été largués



Domi plonge avec les bouteilles afin d’aider le monocoque à remonter sa chaine et son ancre. 

Je m’équipe également pour plonger (stab, palmes, bouteilles, etc..) nous mettons l’annexe à l’eau, Brice est aux commandes et nous suit dans nos recherches mais hélas, pas d’ancre ni chaine en vue, de plus, la visibilité est réduite dû au coup de vent qui a brassé l’eau. 


Après une bonne heure de recherche, nous remontons car les bouteilles de plongées  sont vides. Domi et Brice partent avec l’annexe sur  St-Trop pour essayer de faire remplir les bouteilles mais en vain, par contre, nous apprendrons que cette nuit là des rafales de 70 nœuds = 130 km/h, ont soufflés dans la baie de St-Trop, c’est-à-dire, 130 km/h.
Sarah et moi appelons le ship à Cogolin pour savoir si ils ont en stock  70 mètres de chaine de 10 mm et si nous pouvons mettre le catamaran à quai dans la marina afin de mettre la chaine à poste car il est impossible de la transporter avec l’annexe (trop lourd).  Après m’avoir passé le magasin, le service technique, de nouveau le magasin…… tant mieux, ils sont d’accord.

Après encore quelques recherches avec masques et tubas,


nous partons à Cogolin pour acheter notre nouvelle chaine, nous nous mettons dans la darse près du ship, nous faisons la chaine tous les 4 afin de placer directement la chaine dans son emplacement définitif.

Livraison de la chaine 



Enfin les 70 mètres de chaine sont en place. Nous quittons la darse.

Ce soir nous jetons l’ancre près de la plage de Port-Grimaud, nous mettons l’annexe à l’eau et partons visiter Port-Grimaud en annexe, joli port aux maisons mitoyennes dans les tons ocres sur trois étages avec chacune sa petite terrasse donnant sur un  ponton privé.  Nous amarrons l’annexe près d’une terrasse de bistro pour  aller boire un apéro bien mérité après toutes ces émotions, accompagné d’une délicieuse  brushquetta.


Il faut reprendre des forces avant de recommencer nos recherches

Petit déjeuner vers la plage de Port-Grimaud,  après avoir rempli nos bouteilles au centre de plongée de Port-Grimaud, près du camping, très joli camping avec de petites maisonnettes en bois avec chacune sa petite terrasse abritée et ombragée. Nous levons l’ancre pour retourner dans notre fameuse baie des Cannebiers que nous n’oublierons jamais afin de continuer nos recherches.

Passage devant Saint-Tropez et Cap sur les Cannebiers

Ils sont prêts les jeunes à continuer les recherches afin de récupérer notre chaine et ancre qui se trouvent à une dixaine de mètres sous l'eau.

Nous mettons l’annexe à l’eau, Brice est au moteur pendant que Sarah tire le grappin accroché à une amarre pour ratisser le fond, nous espérons que le grappin s’accrochera à la chaine au fond de l’eau. 

Moi, je mets mon masque et tuba et scrute minutieusement les fonds. Après 1 heure de recherches j’aperçois notre ancre accrochée dans 5 mètres de fond à la chaine d’une bouée jaune de démarcation et notre chaine qui traine derrière.
Je fais de grands gestes pour informer Sarah, Brice et Domi qui sont sur l’annexe,  que l’ancre est là.
Ils arrivent avec l’annexe, Sarah plonge et essaye de relever la chaine mais celle-ci est tellement lourde que Sarah ne peut plus remonter donc elle lâche la chaine et remonte à la surface bredouille.
Je prends un bout et plonge à mon tour pour essayer de l’accrocher à un maillon de la chaine mais à un mètre de la chaine je remonte pour reprendre du souffle et recommencer. Domi descend et arrive du premier coup à passer le bout dans le maillon de la chaine qu’il arrive à remonter en surface ;  Sarah, Domi et moi essayons de maintenir la chaine en surface mais  elle est tellement lourde que nous avons dû mal. Je me dépêche de faire un nœud (de chaise) au bout ; nous mettons un pare-battage à l’autre bout afin de laisser un repère et lâchons le tout à l’eau.



Nous retournons au Catamaran et décidons d’aller directement récupérer la chaine avec le bateau, nous levons l’ancre.   Domi, Brice et Sarah remontent la chaine sur le trampoline, je suis au moteur,  Sarah me dirige en m’indiquant la direction de la chaine.  Opération réussie. Ouuffff……..

Dernière opération, nous remettons la chaine et l’ancre d’origine,  à poste.

Re-baignade pour les jeunes qui ont bien travaillés.

Petits calins dans l'eau pour les amoureux.

Avant de quitter les Cannebiers, nous apportons une bouteille de champagne au monocoque « Clovis ». 

Que d’aventures, tant mieux que Brice et Sarah étaient avec nous pour nous aider dans ce périple que nous ne sommes pas près d’oublier.

En quittant le cap Saint-Trop, Domi met sa canne à l’eau, comme d’habitude.

 En arrivant au Cap Taillat, Brice remonte la canne et devinez quoi ? une belle bonite est là, accrochée à l’hameçon, 



Le Cap Taillat.







nous préparons une bonne paella (recette de Jean) dont nous nous régalons.
Pour notre expérience, nous saurons que la baie des Cannebiers est ouverte au Nord donc le mistral arrive à s’y engouffrer,  de plus, les énormes vagues ainsi que ces tonnes d’eau  arrivant du large entrent dans la baie qui est peu profonde et fait comme un goulet, c’est-à-dire, qu’il y a pas assez de place pour accueillir toute cette eau qui fait « machine à laver ».
Selon les bons conseils d’un navigateur rencontré à Saint-Raphael, nous avons ajouté au bout de notre ancre 60 cm de filin avec un flotteur de pêcheur afin de pouvoir la repérer sous l’eau.
Nous allons mettre en vente sur le bon coin notre chaine de 70 mètres qui a servi seulement une fois.
Sarah et Brice finiront leurs vacances sur notre « Levant » sans autre problème, en quelques jours,  ils ont acquis les bases de la navigation et sont capables de faire toutes les manœuvres seuls, comme de vrais marins.
Ils reprendrons la route du travail avec plein d’aventures à raconter.
Tout est bien qui fini bien.  



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