Après une traversée houleuse….je dirais même
plus….houleuse…..
Nous arrivons à l'île de Marettimo, Sicile.
Nous sommes dans les îles Eglades à 20 miles
nautiques de l’ouest de la Sicile, c’est une réserve naturelle, la plus grande
d’Europe sur plus de 53000 hectares. Il est 21 heures, nous avons jeté l’ancre
devant le petit port de pêcheurs de l’île de MARETTIMO. On
aperçoit le village ; les maisons
sont accolées, toutes de couleur blanche
aux volets bleus, sur 2 étages dont le toit plat supporte un gros réservoir
d’eau sur chacune des maisons. Sur les hauteurs il y a plein de sapins, on
dirait la forêt des Avenières au Salève.
Village de Marettimo aux maisons blanches et volets bleus.
Après une grosse nuit, nous partons de bonne heure avec notre canoë visiter le
village de Marettimo, il fait déjà très chaud, les pêcheurs rentrent de la
pêche et débarquent leurs poissons.
Les barques en bois des pêcheurs.
Le pêcheur répare son filet, quel art.
Les rues étroites sont fraîches comme dans toutes les villes
du sud, les habitations ont des rideaux à l’extérieur pour garder la fraicheur
à l’intérieur, les rues sont propres et il n’y a presque pas de voiture car
c’est le seul village de l’île.
Nous allons voir la plage, mais pas de sable à l’horizon, c’est
une plage de cailloux et pas très grande, je pense que c’est la seule plage du
village et de l’île, qui est très rocheuse ; Dû reste, nous saurons en repartant que nous avons jeté
l’ancre dans des rochers et en tirant ça l’a tordue.
La seule plage du village et sans doute de l'île.
Il y a des chevaux mais le propriétaire italien n'a pas voulu discuter avec moi.
Provision de fruits et légumes au petit merkato.
FAVIGNANA
En naviguant, Dominique s’aperçoit que la goupille qui fixe
l’axe « la vie de mulet » qui tient la baume est descendue et risque
de s’enlever complètement et de tomber (à l’eau ce qui serait pire et arrive
souvent) ; dû coup, la baume ne tiendrait plus, la voile non plus et
peut-être plus.
Voici
la goupille qui est descendue de son emplacement.
Nous nous arrêtons vers une plage sur l’île de Favignana, nous commençons à observer cette goupille que nous
remettons mais elle descend à nouveau, nous attachons la baume sur le coté afin
de pouvoir accéder à la vis qui soit disant devrait tenir la goupille, mais
celle-ci ne tient plus, Dominique essaye de la revisser mais impossible, finalement
il perce la vis et refait un taraudage afin d’y mettre une nouvelle vis, nous
avons bien transpiré à bricoler durant 2 heures ; maintenant, jetons nous
dans la belle bleue et un bon bain s’impose dans notre grande baignoire
naturelle.
nous avons mis la baume sur le côté pour pouvoir accéder à
la vis.
Nous prenons la direction du
port de Favignana , cette île est plus rocheuse, il n’y a pas un sapin
ni arbre à l’horizon mais que de la roche, nous entrons dans l’ance du port, l’eau
est transparente, nous jetons l’ancre vers l’ancienne usine de poisson et nous
débarquons sur la plage avec notre canoë, bien sûr.
Nous jetons l'ancre près du port et de l'ancienne usine de poissons.
Cimetière des ancres, elles sont énormes.
Nous visitons le port où les bateaux de location sont en
bois, nous cherchons la capitainerie mais ne la trouvons pas, tant pis nous partons en
direction du centre ville.
Trop
choux ces bateaux de locations en bois
Nous passons à l’office du tourisme pour demander des infos
ce que je demande en italien (phrase que
j’ai apprise par cœur avant d’entrer) et ce gentil monsieur italien nous débite
toute l’histoire de Favignana, nous n’avons pas osé l’interrompre pour lui dire
que nous ne comprenions pas.
L'office du tourisme et la bibliothèque pour Sylviane, pas mal comme lieu de travail, n'est-ce pas ?
C’est une ville très touristique, des boutiques et des cafés
un peu partout (je préférais le petit village de pêcheurs de Marettimo).
Nous craquons pour de bonnes glaces artisanales, era
squisito.
Nous sortons de la ville, nous passons devant la prison dont
les voisins ont la vue sur les prisonniers.
Il y a d’énormes trous, ce doit être les fouilles d’un site
archéologique ou des abris souterrains pendant la guerre ? il faudra que nous regardions sur internet.
Le gentil monsieur de l’office du tourisme nous l’a peut être expliqué dans son
monologue.
Des trous béants et énormes un peu partout.
Qui
aime la vie, respecte l'eau, ça c'est bien vrai.
L'église
de Favignana
Nous faisons nos commissions et retour à la barca direction la Cala
Rossa, sur l’île de Favignana, il y a beaucoup de bateaux au
mouillage, l’eau y est transparente, nous nous
jetons dedans.
Cala
Rossa à Favignana.
C’est une réserve, les poissons viennent vers le bateau pour
manger, ils savent très bien que nous n’avons pas le droit de les pêcher, mine
de rien, ils sont intelligents ces poissons.
Alors elle est bonne l'eau,
Capitaine.
Nous visitons l’île dont la roche le long de la côte est volcanique, ce ne sont
pas des plages mais des rochers poreux, nous n’avons pas pris nos chaussures de
plage alors bonjour les pieds, ça fait mal.
Il y a un peu partout
d’énormes trous béants, cubiques de 8000m3, 20 mètres de côtés, il ne
faut pas tomber dedans. Apparemment, ils y prélevaient la pierre pour y
construire maisons et murets sur l’île.
A quoi servent ou servaient ces énormes trous.
Il y a plein de petits
chemins bien aménagés avec de nombreux touristes explorant l’île en vélo, ça
pourrait ressembler à Porquerolles mais il n’y a pas une brique d’ombre, que de
la garigue.
Il fait très chaud et nous craquons pour deux granita limon, era squisito e fresco.
Délicieux les graniti limon.
Attention. le vent va empoter mon beau chapeau.
LES CARRIÈRES DE TUF À TRAVERS LA SURFACE DE FAVIGNANA. EST LA MATIÈRE PREMIÈRE LOCALE, ET DEPUIS DES
SIÈCLES LA PRINCIPALE SOURCE DE REVENU POUR LES HABITANTS. LES CARRIÈRES POUVAIT ÊTRE OUVERTES OU CONSTITUER DE VÉRITABLES
GROTTES, CREUSÉES POUR OBTENIR LES CÉLÈBRES BLOCS DE TUF ÉGALEMENT APPELÉS “CONCI”. LES INSTRUMENTS UTILISÉS ÉTAIENT LA"MANNARA"POUR TRACER LES CONTOURS DE LA ROCHE, LE "
ZAPPUNE " E LE "
PICCUNE ". MAIS LETRAITEMENT
DU TUF ÉTAIT PRINCIPALEMENT UN MÉTIER
FAIT DE L'ŒIL ET DE L'EXPÉRIENCE,
CERTAINES DE CES CARRIÈRES SONT DES VÉRITABLES LABYRINTHES CONSTRUITS
AU-DESSUS DU NIVEAU DE LA MER