dimanche 28 juin 2015

21-06-2015 LA SICILE, Les îles Eglades.

21-06-2015 LA SICILE, La réserve des îles Eglades.


Après une traversée houleuse….je dirais même plus….houleuse….. 

Nous arrivons à l'île de Marettimo, Sicile.


Nous sommes dans les îles Eglades à 20 miles nautiques de l’ouest de la Sicile, c’est une réserve naturelle, la plus grande d’Europe sur plus de 53000 hectares. Il est 21 heures, nous avons jeté l’ancre devant le petit port de pêcheurs de l’île de MARETTIMO.  On aperçoit le village ;  les maisons sont accolées,  toutes de couleur blanche aux volets bleus, sur 2 étages dont le toit plat supporte un gros réservoir d’eau sur chacune des maisons. Sur les hauteurs il y a plein de sapins, on dirait la forêt des Avenières au Salève. 

                                  Village de Marettimo aux maisons blanches et volets bleus.



 La réserve des Eglades comporte 3 îles, Marettimo qui est la plus haute 650 mètres, Favignana la plus grande qui est à  l’Est et Levanzo.
Après une grosse nuit, nous partons  de bonne heure avec notre canoë visiter le village de Marettimo, il fait déjà très chaud, les pêcheurs rentrent de la pêche et débarquent leurs poissons. 
Les barques en bois des pêcheurs.

Le pêcheur répare son filet, quel art.

Les rues étroites sont fraîches comme dans toutes les villes du sud, les habitations ont des rideaux à l’extérieur pour garder la fraicheur à l’intérieur, les rues sont propres et il n’y a presque pas de voiture car c’est le seul village de l’île. 


Nous allons voir la plage, mais pas de sable à l’horizon, c’est une plage de cailloux et pas très grande, je pense que c’est la seule plage du village et de l’île, qui est très rocheuse ;  Dû reste,  nous saurons en repartant que nous avons jeté l’ancre dans des rochers et en tirant ça l’a tordue.

La seule plage du village et sans doute de l'île.

Il y a des chevaux mais le propriétaire  italien n'a pas voulu discuter avec moi.


Nous passons à la boulangerie dont le pain est cuit au feu de bois (ce qui est rare),  nous prenons notre réserve de pain ainsi que des croissants, nous nous arrêtons sur une petite terrasse prendre un cappuccino et dégustons nos délicieux croissants à l’arrière goût de fleur d’oranger.

Provision de fruits et légumes au petit merkato.


FAVIGNANA     
En naviguant, Dominique s’aperçoit que la goupille qui fixe l’axe « la vie de mulet » qui tient la baume est descendue et risque de s’enlever complètement et de tomber (à l’eau ce qui serait pire et arrive souvent) ; dû coup, la baume ne tiendrait plus, la voile non plus et peut-être plus. 

Voici la goupille qui est descendue de son emplacement.


Nous nous arrêtons vers une plage sur l’île de Favignana, nous commençons à observer cette goupille que nous remettons mais elle descend à nouveau, nous attachons la baume sur le coté afin de pouvoir accéder à la vis qui soit disant devrait tenir la goupille, mais celle-ci ne tient plus, Dominique essaye de la revisser mais impossible, finalement il perce la vis et refait un taraudage afin d’y mettre une nouvelle vis, nous avons bien transpiré à bricoler durant 2 heures ; maintenant, jetons nous dans la belle bleue et un bon bain s’impose dans notre grande baignoire naturelle.

nous avons mis la baume sur le côté pour pouvoir accéder à la vis.

Nous prenons la direction du  port de Favignana , cette île est plus rocheuse, il n’y a pas un sapin ni arbre à l’horizon mais que de la roche, nous entrons dans l’ance du port, l’eau est transparente, nous jetons l’ancre vers l’ancienne usine de poisson et nous débarquons sur la plage avec notre canoë, bien sûr. 

Nous jetons l'ancre près du port et de  l'ancienne usine de poissons.

Cimetière des ancres, elles sont énormes.

Nous visitons le port où les bateaux de location sont en bois, nous cherchons la capitainerie mais ne la trouvons pas, tant pis nous partons en direction du centre ville.

Trop choux ces bateaux de locations en bois

Nous passons à l’office du tourisme pour demander des infos ce que je  demande en italien (phrase que j’ai apprise par cœur avant d’entrer) et ce gentil monsieur italien nous débite toute l’histoire de Favignana, nous n’avons pas osé l’interrompre pour lui dire que nous ne comprenions pas.   

L'office du tourisme et la bibliothèque pour Sylviane, pas mal comme lieu de travail, n'est-ce pas ?

C’est une ville très touristique, des boutiques et des cafés un peu partout (je préférais le petit village de pêcheurs de Marettimo).

Nous craquons pour de bonnes glaces artisanales, era squisito.
Nous sortons de la ville, nous passons devant la prison dont les voisins ont la vue sur les prisonniers.

Il y a d’énormes trous, ce doit être les fouilles d’un site archéologique ou des abris souterrains pendant la guerre ?  il faudra que nous regardions sur internet. Le gentil monsieur de l’office du tourisme nous l’a peut être expliqué dans son monologue.  

Des trous béants et énormes un peu partout.



Qui aime la vie, respecte l'eau, ça c'est bien vrai.

L'église de Favignana

Nous faisons nos commissions et retour à la barca direction la Cala Rossa, sur l’île de Favignana, il y a beaucoup de bateaux au mouillage, l’eau y est transparente, nous nous  jetons dedans. 

Cala  Rossa à Favignana.

C’est une réserve, les poissons viennent vers le bateau pour manger, ils savent très bien que nous n’avons pas le droit de les pêcher, mine de rien, ils sont intelligents ces poissons.

Alors elle est bonne l'eau,  Capitaine.

Nous visitons l’île dont la roche  le long de la côte est volcanique, ce ne sont pas des plages mais des rochers poreux, nous n’avons pas pris nos chaussures de plage alors bonjour les pieds, ça fait mal.
Il y a un peu partout  d’énormes trous béants, cubiques de 8000m3, 20 mètres de côtés, il ne faut pas tomber dedans. Apparemment, ils y prélevaient la pierre pour y construire maisons et murets sur l’île.

A quoi servent ou servaient ces énormes trous.

 Il y a plein de petits chemins bien aménagés avec de nombreux touristes explorant l’île en vélo, ça pourrait ressembler à Porquerolles mais il n’y a pas une brique d’ombre, que de la garigue.
Il fait très chaud et nous craquons pour deux granita limon,  era squisito e fresco.

Délicieux les graniti limon.


Attention. le vent va empoter mon beau chapeau.


LES CARRIÈRES DE TUF  À TRAVERS LA SURFACE DE FAVIGNANA EST LA MATIÈRE PREMIÈRE LOCALE, ET DEPUIS DES SIÈCLES LA PRINCIPALE SOURCE DE REVENU POUR LES HABITANTS.  LES CARRIÈRES POUVAIT ÊTRE OUVERTES OU CONSTITUER DE VÉRITABLES GROTTES, CREUSÉES POUR OBTENIR LES CÉLÈBRES BLOCS DE TUF ÉGALEMENT APPELÉS “CONCI”. LES INSTRUMENTS UTILISÉS ÉTAIENT LA"MANNARA"POUR TRACER LES CONTOURS DE LA ROCHE, LE " ZAPPUNE " E LE " PICCUNE ". MAIS LETRAITEMENT DU TUF ÉTAIT PRINCIPALEMENT UN MÉTIER FAIT DE L'ŒIL ET DE L'EXPÉRIENCE,  CERTAINES DE CES CARRIÈRES SONT DES VÉRITABLES LABYRINTHES CONSTRUITS AU-DESSUS DU NIVEAU DE LA MER




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