10h du matin.
Après avoir quitté Rossano et sa houle,
nous avons hissé les voiles et pris le cap de Gallipoli, les Pouilles.
Grace au vent favoragle, notre Levant n’a pas tiré de bord et a prit la ligne
la plus directe pour rejoindre le talon. Le vent était de 12 nœuds, nous avons fait une
moyenne de 7noeuds de vitesse. Nous approchons de la côte. Vue de la mer, les
Pouilles sembles beaucoup moins montagneuses et plus vertes que la Calabre.
Après 60 miles
nautiques sans avoir eu besoin de régler les voiles, nous arrivons à 20h30 au Sud de Gallipoli. C’était une super
traversée, nous avons même vu des dauphins.
1er
mouillages dans les Pouilles, Torre del Pizzo. Grande baie de sable et de
rochers, à l’abri de l’Est; nous sommes
seuls ce soir. Apparemment ce doit être une baie prisée des italiens car ont
peut voir sur la plage, 4 bar- restaurants dont on entend la bella musica
italiana.
Superbe couché
de soleil sur Torre del PIZZO et gros dodo.
Gallipoli et son
phare qu'on repère de loin. Nous jetons l'ancre sous la citadelle près des
rochers dans du sable. Nous prenons le canoë que nous posons sur les rochers.
Vue de la mer,
tout est beau, on ne voit pas les
défauts et pourtant à l’intérieur, rien de spécial, les murs des bâtiments sont
érodés par les embruns, les rues pas très propres, des odeurs nauséabondes.
Nous partons
visiter le vieux port entouré de remparts dont la citadelle le surplombe. …..Petit
tour en petit train touristique....no grazie,… cette fois nous marchons.
Le pont qui
relie Gallipoli ville, à la Citadelle est bordé de petites boutiques à
touristes. Au
bout du pont les vendeurs de poissons frais sont derrière leur stand,
il y a des
tables et chaises où les clients peuvent déguster directement sur place les
plateaux de fruits de mer et poissons crus, car tout est vendu frais et cru, il
n’y a pas de coin cuisine.
Les jolis petits
bateaux de pêcheurs, on dirait que les filets ont été posés derrière les
bateaux pour la photo, c’est trop joli.
Nous nous arrêtons au café prendre un graniti café
et gelato, Nous profitons de nous connecter sur internet pour prendre la météo
car nous nous sommes trompés d’abonnement, dû coup pendant 1 mois nous n’avons
pas internet donc pas de blog avant septembre. Nous envoyons un e-mail à Robin
(une ancienne collègue de travail) qui a une maison dans les Pouilles, près de
Castro, côte Est.
Il y a de jolies
petites tables avec nappes bleues et lanternes qui donnent sur le port
auxquelles on s'installerait bien pour un petit tête à tête.
C’est vraiment magnifique
ces sculptures sur les façades de
l'église, c’est de style baroque, le travail minutieux
et bizarre des sculptures a été favorisé par la pierre locale, ductile et
facile à marqueter.
La plage au vent,
donne sur le large et les vagues sont bien formées ce qui fait la joie des baigneurs.
Nous prenons les
petites ruelles pavées de la citadelle pour aller à l’office du tourisme mais
c’est encore fermé nous repasserons tout à l’heure. Finalement après plusieurs
passages, celle-ci est toujours fermée.
Nous avons une
folle envie de calamars et allons au restaurant près du port, nous nous
installons à une table et commandons nos calamars mais nous sommes hyper déçus
car ils sont quasi froid et plastiqueux, servit avec 2 tomates cerises et 4 feuilles de
roquettes, tant mieux, les frites étaient bonnes. Nous nous rattrapons
sur les bonnes pâtisseries italiennes.
Tout à droite, les cannoli à la ricotta sont délicieux, j’en prendrais
bien deux.
Les quais pourraient
êtres si jolis si les bacs prévus pour des fleurs ne ressemblaient pas à des poubelles, dommage.
Et encore un
joli couché de soleil, sur la citadelle. C’est vrai qu’en bateau nous ne
pouvons pas rater un couché de soleil ni ne pas admirer la frénésie quotidienne
des étoiles, Cassiopée, Céphée, la Lyre, Orion et sa ceinture et bien sur notre
Grande Ourse qui nous indique le Nord magnétique.
Nous quittons
Gallipoli pour aller plus au Sud, nous longeons la côte Ouest et ses plages de
sable, Il y a beaucoup de houle d’Ouest et pas une crique pour se mettre à
l’abri, nous contournons des hauts fonds, les cailloux et jetons l’ancre dans
des cailloux à PADULE BIANCO, les Pouilles, mais nous sommes ballottés par la
houle. .
Il y a des plages immenses sur des kilomètres de long et bondées de
monde.
Nous ferons
quand même notre partie de scrabble dans la houle avec apéro thon mayo mais
Domi préfère les biscuits italiens (les petits ronds épicés).
Les grottes vers
le Cap au Sud que la force des vents, ajoutée à
celle de la mer a sculpté dans la roche
calcaire des falaises en créant des cavités naturelles suggestives.
Le fier drapeau
italien flotte vers le cap. Le
temps se gâte, de gros nuages se forment au dessus de nous, nous arrivons à temps
à San Maria di Leuca,
Nous jetons
l’ancre dans le sable à l’abri dans la baie juste avant le port, ça fait
longtemps que nous n'avions pas vue autant de bateaux au mouillage.
Chouette des poubelles
de recyclage, c'est denrée rare,
Nous passons
près du port voir les bateaux (ça nous manque),
nous prenons les petits sentiers bien aménagés qui longent le port.
Ouahh les
escaliers, depuis en bas ils sont vraiment raides, nous allons prendre ceux de
gauche qui ont l’air un peu à l’ombre. Il y a une cascade en bas mais elle est
à sec.
Grimpons encore
quelques marches et nous aurons une
super vue.
Vue sur les
escaliers, le port et notre mouillage avec notre Levant qui nous attend bien
sagement.
Au sommet des
escaliers, petit repos sous les arbres. (Selon
Robin, si nous montons toutes les marches,
ça signifie LA CHANCE).
Le phare du cap, il est très haut, de plus, perché sur les hauteurs, depuis
la mer on ne peut pas le rater celui-là. Sur la place il y a
beaucoup de monde et des boutiques à touristes.
Bien sûr je vais
visiter l’église, il y a justement un
mariage qui y est célébré, je pense que le marié est un militaire car il a des
galons et à côté deux hommes également en galons avec un casque sur lequel une
espèce de bestiole qui a une très longue queue. Je serais bien restée à écouter Monsieur le Curé
qui parlait très bien l’italien.
Je sors avant
les mariés car Dominique m’attend surement devant la cathédrale.
Il y a beaucoup
de gens, qui, au lieu de prendre les grands escaliers, sont venus en voiture et
ça bouchonne dure dans les rues. (Ils
n’auront pas la chance d’avoir pris les escaliers).
Nous
redescendons au village et passons devant le Chateau d'eau. Il y a de grandes nappes
phréatiques au Cap, l’eau du village doit surement être tirée de ces nappes.
A côté de nous au
mouillage, il y a un voilier qui a hissé son grand drapeau breton et toute la
petite famille qui se baigne.
Ce soir c’est
l’animation au village et nous sommes aux premières loges. J’adore être au
mouillage près des villes bruyantes, nous avons l’animation mais pas la foule
car nous sommes bien tranquille à l’écart sur notre bateau.
Le lendemain
matin de bonne heure et de bonne humeur (comme d’habitude) nous levons l’ancre et
passons devant le joli phare qui domine le cap de S. Maria de Leuca. Nous
remontons la côte Est du Talon ; il
n’y a plus de grandes et longues plages mais des rochers à perte de vue longe
la côte.
Nous arrivons à TRICASE,
nous jetons l’ancre près des rochers en guise de plage, il y a beaucoup de
baigneurs.
La houle nous
arrive en plein et le temps se gâte,
le port est tout
petit et impossible d’y entrer notre Levant, par contre, il y a le bateau de
Tony qui s’y trouve.
Nous ne voulons
pas rester dans la houle et remontons au Nord à CASTRO MARINA, sur la carte la
crique à l’air d’être un peu plus abritée, on verra bien. Effectivement nous ne sommes plus brassés par
la houle, tiens revoilà le voilier
breton et la petite famille.
Joli mouillage à
Castro vers les rochers et sous les parasols assortis à la mer.
Il fait encore
chaud mais nous partons quand même grimper jusqu'au château tout là-haut.
Vue sur le petit
port de Castro qui est plein de bateaux, c'est trop joli ces terrasses en
espaliers nous passons devant l'église de Castro bien avant le sommet et cette
fois nous attaquons les derniers
escaliers.
Nous nous faufilons
dans les petits escaliers étroits qui mènent à la citadelle et passons les
petites ruelles qui ont gardé leur charme dentant.
Les dames font
la broderie dans la rue devant leur habitation.
Quel art cette
broderie avec de petits bâtonnets. Les
mamas qui ne brodent pas papotent dans la rue. Il y a une très
belle « chiesa » en haut du
village et….
Sur la place,
les bambini s'amusent pendant que les parents sont assis en terrasse.
C'est moi Laurel...c'est toi Hardy...c'est toi le gros… et moi le
petit...
Au café nous
craquons pour de belles gelati, elles sont délicieuses ces glaces italiennes. Nous
nous connectons sur wifi pour contacter Robin, nous nous donnons rendez-vous le
lendemain à 11h au port.
J’adore ces jolies
petites ruelles toutes fraiche du vieux Castro, ce village a vraiment beaucoup
de charme et d’authenticité.
Descente du
Castello par les escaliers et
les petits chemins à travers les pierres.
Petit passage
dans le village, à le recherche d'une épicerie que nous ne trouverons pas car
apparemment il faut prendre la voiture pour aller au supermarché.
Retour au bateau
par les rochers où est caché le canoë.
Nous avons
rendez-vous avec Robin et Tony dans le port bondé de Castro. Nous casons l'annexe vers la mise à l'eau.
Les barcca des
pêcheurs à la lampe. La nuit ils
envoient 6x500 watts dans les yeux des poissons « quelle belle
pêche » pauvres poissons ça doit
les éblouir.
Nous embarquons
tous les 4 dans l’annexe et direction notre Levant.
Bienvenue à bord
de notre Levant pour Robin et Tony.
C'est comme si
on ne s'était jamais quittées, les cops c'est pour la vie.
Nous avons passé un super moment à bord, visite du
catamaran, apéro en parlant des vieux souvenirs et des futurs projets. Nous
rembarquons tous les 4 dans l’annexe direction le port.
Allez Tony un
peu d’énergie, il faut ramer si tu veux arriver au ponton pour que nous
puissions débarquer.
Cette fois nous
montons tous les 4 dans la petite voiture, direction la maison de Robin et
Tony.
Mais ce n’est
pas une maison, c'est un vrai château, c’est immense.
Tu n'as pas
besoin de sonner, la porte t'est grande ouverte.
Trop chou le
coin terrasse avec la piscine.
Elles sont
cachées dans leur maison, qui ca.... Mais
les tortues...
On a jamais
vu...et on verra jamais... la famille tortues....le bébé tortue...la maman
tortue…et...le papa tortue (c’est la chanson de Clara)
La belle maison de Robin et Tony après l’avoir visitée, ça pourrait
faire très joli gite tellement il y a de chambres, de salle de bains, très beaux salons et surtout
très bon accueil.
Nous essayons le
lit de Nadia, qu'il est confortable, nous avons du mal à nous lever tellement
nous sommes bien installées.
Alors Tony tu le
sors ton petit blanc italien de dessous les fagots.
Salude a tutti.
Tony nous fait
visiter son joli jardin avec tomates même des blanches, piments, figues
blanches qui sont délicieuses, etc… Tony nous charge la voiture de ses
récoltes, finalement nous n’avons plus besoin d’aller au supermarché.
Nous embarquons
tous dans la petite voiture direction OTRANTO.
Au bord de la
route on peut voir de jolies forêts de pins bien verts et quelques kilomètres
plus loin, ce sont des champs complètement brûlés qu’on peut voir (parait-il
que ce sont des promoteurs qui ont mis le feu aux jolies forêts de pins pour
acheter le terrain bon marché et construire). Quelle honte.
Nous arrivons au
centre historique de Otranto entouré par des murailles d’enceintes
imposantes et surmonté par le Château,
construit au XVème siècle à la demande de Ferdinand d’Aragon.
Ce doit être la
Jeanne d'Arc italienne.
La place du vieux Otranto. Il y a un joli château entouré de petites
ruelles bordées de boutiques et beaucoup de touristes.
Quelle journée
épuisante, nous ne pouvons plus nous lever.
C’est incroyable les gens font la queue devant la pizzeria de Otranto.
Otranto by night.
Trop joli les
piaggio taxi décorés et illuminés.
Après avoir
dégustés des crêpes nous reprenons le chemin du bâteau.
Merci beacoup
Robin et Tony pour votre super accueil.
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