Après 20 miles
nautiques toutes voiles hissées, un vent de 25 nœuds et une grosse houle
arrière, nous apercevons l’entrée de la baie de Sitia, il y a une grosse digue
avec ponton que nous passons et une seconde digue avec également un quai où il
y a des bateaux de pêcheurs.
Ouff...enfin...nous
avons pu amarrer notre Levant à un quai à l'abri et près de la ville. Nous sommes
que 2 bateaux de plaisance amarrés entre les pêcheurs.
Nous débarquons et tangons grave après ces
navigations agitées.
Nous ne
monterons pas les escaliers 4 à 4 mais à 4 pattes, pourtant nous n'avons encore
pas bu de Uzo. Le Fort vénitien
Kazarma est fermé, nous repasserons AVRIO. Trop joli ces
petites ruelles mais ça grimpe et il faut tout voir alors allons-y. Nous voici en haut et faisons la pause en admirant
la vue sur le port, que c'est reposant de faire des photos.
Encore une,
c'est la dernière.
Vue sur le port de Sitia, Nous grimpons encore jusqu'au sommet, près de
la piste des avions mais pas côté aéroport.
Il y a un petit
canal à côté du port avec cygnes, canards
et poissons. Après notre grande balade, c'est pause sirop.
Les bateaux de
pêcheurs ont de belles couleurs et repeints à neuf. Le Voilier Cala Mara amarré à côté de nous,
nous a laisser faire le plein d'eau à sa borne, vraiment sympa ce navigateur,
on dirait robinson crusoé, nous lui avons offert une bouteille de blanc Suisse
que nous avions en fond de cale. En Grèce, il faut acheter une carte pour
pouvoir accéder à l'eau et l'électricité mais la capitainerie est fermée.
Je ne connais
pas le nom de ces fleurs mais qu'est-ce qu'elles sentent bon, j’en ai ramassé
quelques unes qui étaient tombées, je les ai mises dans un petit sachet, ce qui
embaume le bateau.
Les quais sont
très animés, dans les bars il y a beaucoup de jeunes qui jouent aux cartes et
au Back Gammon.
Petit déjeuner avec ma tablette dont je ne peux
plus me passer, j’ai téléchargé sky view, c’est génial il y a toutes les
étoiles, galaxies et planètes en direct.
Nous louons une voiture pour 30 euros, sans CB ni papier à remplir,
nous lui montrons notre permis de conduire et nous avons les clés.
Nous partons faire une balade pour la journée et
prenons le ravitaillement, surtout de l'eau. Nous suivons la route que nous a conseillée le
monsieur qui nous a loué la voiture.
N'allez pas trop près de la falaise les frangins.
Dominique joue au kamikaze mais c'est juste pour la
photo.
Nathalie est plus terre à terre.
Sur la route un joli Monastère, Toplou est un des seul Monastère à posséder
des canons pour révulser les pirates.
Il a été rénové après avoir été attaqué par
des pirates.
En 1612 il
fut détruit par un tremblement de terre.
Les ailes sont bloquées mais je pense qu'il fonctionne encore. Le moulin à vent était utilisé pour
moudre le blé. Les
moines vivaient en autarcie dans l’enceinte
du monastère. Ils se
nourrissaient des produits de leur
culture, oliviers, vignes, jardin et animaux.
On se croirait dans l'hacienda de Zorro. Le Musée
de Toplu expose d’anciennes frèsques
ainsi que de vieux manuscrits encore lisibles à ce jour. Nathalie passe une porte « entrance
forbiden » Je l'a suis et bien sûr nous arrivons à l’étage des chambres
des moines, nous nous sommes fait engueulées.
Nous nous arrêtons près d'un cabanon au bord de la
route.
Un très gentil monsieur nous explique tout sur son exploitation de
bananes, olives et miel. Nathalie et Dominique sont passionnés par son
discours, nous prenons des minis bananes ainsi que de la confiture de
banane-miel que sa femme prépare. Il y a
des plantations de bananes à perte de vue.
Nous nous arrêtons vers la jolie petite crique de Ithanos. Nous
dégustons nos minis bananes, elles sont délicieuses. Trop belle l'eau mais nous nous baignerons
plus tard. Ca peut
être un bon mouillage si nous venons en bateau.
A Ithanos Il y a un Site archéologique.
Au loin on peut voir beaucoup de cultures, des oliviers, de la vigne, du blé
etc…...
Nous arrivons à Vai et sa palmeraie, les chèvres sont
en équilibre sur le gros rocher.
A peine arrivés à la plage, Nathalie se jette à
l'eau, elle est bonne mais ça souffle un peu trop pour nous. La plage est bordée de palmiers. Il y a également des petits restaurants mais
c'est un peu trop touristique pour nous.
Face à la mer, dos contre terre, le frère et la
sœur doivent se raconter des souvenirs de famille. Elle
est pas belle la vie en vacances.
Nous voici
maintenant au village de Palekastro,
il est midi, quoi que le clocher n'est pas à l'heure et ça creuse.
Nous
nous arrêtons dans un petit restaurant au centre. Nous
prenons des spécialités grecques, Lemonato (c’est de l’agneau citronné). A l'apéro du
Tzaziki, (concombre et yoghourt), le dessert est quasiment toujours offert en
Grèce en même temps que l'addition.
Oh…..ils ont vraiment l'air heureux les deux devant
les feuilles de vigne farcies, nous nous sommes régalés, c’était délicieux.
L'hiver sera rude, le bucheron nous a fait un beau et
gros tas de bois devant sa maison.
C'est quand même aride malgré les plantations
d'oliviers.
Nous passons le village de Zakros entouré
d'oliviers et suivons les panneaux nous indiquant la randonnée des gorges de la
mort.
Il faut bien refermer le portail qui empêche les
chèvres de sortir. Nous commençons la randonnée des Dead's
gorges. Nous sommes sur le parcours du E4, il part du Portugal pour finir en Crête à
Zakros. C'est une rando de 2 heures qui longe les
gorges du torrent jusqu’à la mer. .
Il fait très chaud mais il y a de l'ombre alors
continuons.
Nous suivons le torrent qui en
été est un petit ruisseau, tant mieux
car nous passons les petits cours d'eau à gué.
Nous longeons les canaux d'irrigation qui sont utilisés lorsqu’il y a
beaucoup d’eau.
Trés sympa cette rando, il y a un petit sentier qui
est bien indiqué indiqué avec des marques rouges. .
Je sens que je vais
mettre les pieds dans l'eau en passant les ruisseaux.
Nous devons passer au creux du canyon pour arriver
à la mer.
Il y a des petits plans d'eau où l'on peut se
rafraichir.
C'est par là, il y a une marque rouge.
Séance d’équilibriste sur les canaux d'irrigation,
je vais essayer de ne pas tomber. Il y en
a des rochers à escalader et avec le
sourire.
Il fait très chaud et il n'y a plus beaucoup d'ombre. La rando va jusqu'à la mer mais nous allons
retourner à la voiture Sinon nous devons
faire un aller et retour pour récupérer la voiture en haut.
Nathalie nous fait une séance d'équilibriste sans
tomber.
Domi nous fait encore prendre un de ces raccourcis
qui sont des ralongis et de plus dans les épines.
Nous arriverons quand même à la mer mais en voiture
et devant nous la jolie petite plage de Zakros.
Nous nous arrêtons à la petite taverna au bord de l'eau.
Nathalie et ses cafés frappés glacés. Oh….ça
donne envie.
Devant les Tavernas il y a souvent le four à bois prêt pour les grillades
Pour retourner à Sitia, nous allons passer par une
autre route, ca changera. Dominique met la voiture sur le côté et nous
propose un arrêt photos pour ses deux belles photographes.
La route à l'air de franchir la montagne, et ça
grimpe, il faut passer la 2ème. Il y a pas
une habitation et plein de biquettes sauvages sur la montagne.
Au sommet, carrefour près d’un petit village, nous
nous arrêtons pour aller le visiter.
Nous nous garons vers cette petite chapelle
miniature. Il n'y a pas grand monde dans les rues...je dirais
même personne.
Sur la place de village il y a une fontaine où j'en
profite pour boire un coup.
Le village est déserté, on dirait qu'il y a eu une alerte à la bombe.
Les maisons, ce sont des ruines et il fait même
froid à cette altitude.
Rien que des
ruine et pas âme qui vive. il est froid et il y fait froid.
Même les compteurs électriques ne fonctionnent
plus.
Ah....,mais il y a de la vie, un joli jardin et des chèvres.
C'est incroyable cette différence de température entre
la montagne et la mer.
Il y a même un
bistrot dans ce village et un seul client, à moins que ce soit le tenancier.
Nous continuons de traverser le village en espérant
voir quelqu’un mais plus loin, encore des ruines et pas un chat. Par contre la petite église est toute jolie mais je
pense qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de paroissiens.
Nous continuons notre route dans la montagne où il y a plein de ruches.
Au sommet, des champs entiers de panneaux solaires
qui sont sur vérins et s'orientent en
direction du soleil.
Après tous ces lacets nous apercevons enfin Sitia.
Les principaux mots grecque que nous pratiquons au quotidien.
Il y a beaucoup de jeunes dans les bars, ils
viennent d'Athènes étudier à l'Université qui est à quelques kilomètres de
Sitia.
Ce soir c'est
restaurant, santé Nathalie
Il a l'air bien bon ton poisson. On se
régale, chouette pas de vaisselle à faire.
Le lendemain nous relouons une voiture chez un
autre monsieur également très sympa.
Cette fois nous partons au Sud de la Crête.
Nous nous arrêtons près d’un village en bord de
mer, nous allons sur la plage, un tapis de velours cette plage, c'est juste
agréable d'y marcher à pieds nus. nous
continuons sur cette agréable plage.
Nous grimpons des escaliers et arrivons au quai qui
longe la plage, repassons par le village et retour à la voiture qui nous emmènera jusqu’à Ierapetra et son fort en bord de mer.
Il y a pas mal de touristes encore en vacances.
Nous visitons le fort qui donne sur le port.
Chao...Nath....on arrive..... Du haut
des remparts nous avons la vue sur le petit port.
Ce bateau a surement dû être surpris par une
tempête, j'en ai des frissons, sa GV est toute déchirée.
Petit port de Ierapetra où il n'y a pas de place
pour notre Levant. Il y a que des petits bateaux dans ce port à
part le voilier tout cassé. Sur la place, jolie petite église au toits en
forme de dôme.
Cette tour ressemble à un phare mais au centre ville, c'est bizarre.
Le puits d'amour au milieu de l'autre place.
Nous nous installons à un Restaurant à Ierapetra.
le
patron nous offre les entrées avec le Tzaziki. Nous prenons des spécialités, feuilles de
vigne, boulettes de viande, mousaka, tomates farcies et beignets de courgettes.
Après ce délicieux repas, nous n'aurons plus de
place pour le dessert. C'était copieux, nous allons à la
plage et nous nous baignons pour digérer.
Tu voulais voir des dauphins et bien en voilà un.
Nous reprenons notre route et passons devant le
petit port de Pachias Ammou où nous avons fait demi-tour avec le bateau car il
y avait des hauts-fonds.
Trop belle la plage, on dirait une carte postale
mais nous ne nous y aventurerons pas en
bateau. Nous suivons la route qui surplombe la côte
direction Sitia. Il y a de jolies plages en contre-bas.
Nous passons près d'un petit village perché sur la
montagne. Ce village est habité mais par des chats.
Il y a
comme d'habitude une jolie église et pas grand monde dans les rues, c'est
encore un village fantôme. Ah....il y a des chèvres dans un enclos et
encore des chats qui viennent réclamer à manger, tiens un monsieur vient leur
donner à manger
Elle est heureuse, elle n'a pas besoin de conduire,
au bord de la route on peut voir des mimosas comme à Bormes.
Nous nous arrêtons dans un café pour prendre un
verre car il fait très chaud. Ils servent également des spécialités grecques ; c'est
vraiment typique cet endroit un peu antique et authentique.
Nous prendrons uniquement à boire et c'est Nathalie qui est devant le
bar cette fois. jolie
petite terrasse avec vue sur la mer, Ca fait du bien de s'asseoir.
Je ne suis pas enceinte mais j'ai trop mangé à
midi.
Nous arrivons à Sitia, reposons la voiture au
parking, passons au bureau, personne, nous mettons les clés sur le bureau et rentrons
au bateau.
Sur le quai devant le bateau, c'est plein de voitures, un vrai parking, les gens s’y garent pour aller sur les quais et aux restaurants, alors que normalement c'est interdit aux voitures.
Sur le quai devant le bateau, c'est plein de voitures, un vrai parking, les gens s’y garent pour aller sur les quais et aux restaurants, alors que normalement c'est interdit aux voitures.
Ce soir, petite soirée
guitare. je dédie pour Nathalie la chanson, chez Lorette de Michel Délpèche (au Défi de Martine)
Dernier petit déjeuner à bord avant le départ.
La
valise est prête pour un nouveau voyage. Nous
passons devant la place aux oiseaux, ils y ont élu leur domicile sur les palmiers et piaillent.
Tchao Nathalie et bon retour en Bretagne, tu
vas nous manquer.
On dirait qu'il s'ennuie de sa sœur.
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