2015-09-22 La Crête avec notre équipière, navigation houleuse, je dirais même très houleuse (1ère partie)

2015-09-22 La Crête avec notre équipière, navigation houleuse, je dirais même très houleuse (1ère partie)

Nous voulions remonter Peloponnèse pour voir le Canal de Corinthe et longer la côte jusqu’à Athènes ensuite visiter les îles des Cyclades mais nous sommes déjà fin septembre et il faut trouver un endroit au chaud, disons pas trop froid pour accueillir la famille à bord et avec un aéroport donc d’un commun accord, nous décidons d’aller au Sud de la Grèce, nous levons l’ancre et quittons Kayio direction une petite île nommée Kythira. 

Nous arrivons au phare de l'île de Kythira que nous contournons pour entrer dans une grande baie avec un ponton.

Nous jetons les amarres et accostons au petit port où nous sommes le seul bateau.  Après avoir bien attaché notre Levant, nous partons visiter Kythira et ses restaurants aux jolies couleurs au bord de l'eau.  Tout autour de la baie, c'est la plage. Ici on peut entendre les  cigales dans les pins, ca fait longtemps que nous n’en avions pas entendues. C’est encore une île très verte donc il doit beaucoup pleuvoir en hiver, l’aéroport se trouve au nord et il y a plein de randos à faire sur cette île.  Nous voyons un château tout en haut et partons grimper jusqu’au village de Livathi. Nous empruntons un petit chemin qui grimpe entre les lacets de la route. Une dame dans une voiture s’arrête pour nous proposer de nous emmener jusqu’au village mais nous la remercions et continuons à pieds, c’est vrai que ça grimpe dur et il fait très chaud.

Aux lacets se trouve une aire de repos avec bancs tout repeints en blanc.

Il fait la pause et attend mamie photo.

Nous arrivons vers le château avec une magnifique vue sur la baie.  Le Castel of Chora à 200m. d'altitude domine Kapsali.

Les ruines du château et son puits qui approvisionnait le domaine.  On peut voir les canons sur les remparts marquant une période de  guerre.  Il y a même une église orthodoxe dans l'enceinte des fortifications.

Vue on our boat in the port of the island of Kithira. On  peut voir les 2  ports 1 pour les pêcheurs et 1 pour les plaisanciers.

En contre bas, il y a une autre église orthodoxe.

Nous flânons dans les petites ruelles bien fraîches entre les maisons. Livathi est un Joli petit village accroché à la montagne.

Nous avons eu un appel  de Nathalie, la sœur de Dominique qui arrive dans 3 jours à Heraklion. 

Nous   quittons cette jolie île où nous reviendrons,  c’est sûr.

 Il faut arriver à Heraklion avant Nathalie.

Nous naviguerons de nuit car il n'y a pas beaucoup de vent.  Après une deuxième nuit en mer, (144 miles en ligne droite ce qui fait 180 miles nautiques environ 360 km) nous voici au Nord de la Crête devant le port de Heraklion, à temps. Un fort est érigé sur la digue juste devant le port, nous nous mettons en marche arrière vers un quai et jetons les amarres, avant de prendre la pendille que nous accrochons à l’avant du bateau ; nous sommes donc amarrés cul à quai, juste devant les passants qui plongent sur notre cockpit car le quai est surélevé. 

Le fort sur la digue devant le port.

Nous grimpons sur le quai et partons visiter la ville et repérer le bus pour l'aéroport.

En revenant à bord, nous avons dû éloigner le bateau du quai car les vagues des gros bateaux nous poussaient grave contre le quai, tant mieux, ça n’a pas touché.

Chouette la voici notre Nathalie. Ils sont contents de se retrouver.

Premier repas à bord, il fait  très chaud alors ce sera salade, feta, charcuterie et fromage.

Quelle expédition pour sortir du bateau, c'est aussi ça l'amarinage. Nous visitons Heraklion et une de ses nombreuses  églises orthodoxes. 

L'intérieur est tout en bois, même le lustre. Une petite prière pour tous les gentils qui sont malades.

 Nous traversons un joli petit parc où les enfants s'y amusent, ça sent bon les fleurs.  

Domi nous emmène dans un de ses raccourcis pour aller au supermarket.

Il nous fait faire le tour de  l'arrière banlieue, nous avons mal aux pieds.

Après avoir fait les commissions, c'est café frappé, leur spécialité. Ce soir c’est  restaurant (pas très bon), deux fillettes nous on joués les enfants du Pirée aux violons, c’était très joli et un gros dodo au bateau.

Nous quittons cette grande ville pour la tranquillité en mer ;  c’est le premier endroit en Grèce où on peut voir des signes de pauvreté, des mendiants, comme dans beaucoup de grandes villes.

Il n'y a pas plus belle vie que le bateau et la mer, n’est-ce pas Nathalie ? Profites-en car ça ne dur pas toujours.

Le temps se gâte, de gros nuages arrivent sur nous et le vent monte.

Nous avons la houle qui se forme, j'espère que Nathalie ne va pas être malade.

Après 22 miles nautiques, nous arrivons dans le  petit port de Antike Mole mais il n'y a pas de place pour notre Levant alors nous ressortons et jetons l’ancre devant le port et exposé au vent et à la houle.

Nous passons une nuit très houleuse, pour une 1ère nuit en mer elle est servie notre équipière.  

Au petit matin, la houle est toujours forte, nous levons l'ancre pour aller prendre notre petit-déjeuner un peu plus loin avant de reprendre la mer.  .

Nous allons sous le cap,  nous devons nous mettre près des rochers pour être à l'abri.

Dominique est au pied de mât pour guider la GVoile dans le lazy jack, (ficelles qui empêchent la GV de  trop fasseyer),  

Martine est au winch qui reprend la drisse de la GV pour la hisser.  

Nathalie prend la barre, il faut rester bien face au vent pour pouvoir hisser la GV. Finalement c'est un peu comme une voiture.

Nous sommes contents d’avoir hissé les voiles et de partir avec une houle arrière direction l'Est de la Crête.

Le temps ne s'améliore pas, on se croirait en Bretagne.  Notre équipière n'est pas malade du tout, elle s'est très bien amarinée, une vraie bretonne.

Aujourd’hui nous avons fait  20 miles nautiques de  navigation houleuse, nous arrivons à Elounda au Sud de Spina Longua

A l'époque, les lépreux étaient isolés sur l'île de Spina Longa.

Depuis que Nathalie est à bord, nous avons un temps de bretons. Nous passons devant un ponton où il y a des bateaux pour touristes et allons jeter l'ancre près de la petite plage.  Tiens il y a déjà un bateau au mouillage, nous y serons très bien, c'est un très bon abri de tous les vents.

Viens dans mon canoë et je t'emmènerais promener.  Nous débarquons sur la plage de Elounda.

Trop mignons ces petits bateaux.

Nous longeons les quais d'Elounda et traversons la ville.   Au bout de la baie, il y a des étangs d'eau de mer peu profonds.

Nous passons le petit pont de pierre.  De l'autre côté du pont, il y a un petit canal avec quelques bateaux amarrés.  Une jolie  petite église mais nous ne pourrons pas y entrer.

Par contre, nous y sonnerons les cloches....non...c'est une blague.....

Côté presqu'île il y a d'anciens moulins très antiques.

Le temps ce gâte, nous faisons demi-tour et n'irons pas jusqu'au cap, il faut regagner le village avant la pluie.

Au centre de Elounda, son clocher, et à côté une Taverna dans laquelle nous entrons et nous installons à une table.

Trop choux les sets de tables dessinés par la fille du restaurant.

Le joueur de mandoline nous entonne une jolie musique grècque.

Mmmhhh Bonicalor, on s'est régalés, Aubergines farcies, moussaka et viande.

Après une bonne nuit au calme, de bonne heure et de bonne humeur, comme d'hab, nous levons l'ancre et hissons les voiles pour poursuivons notre navigation.

Cap l'Est de la Crête.  Je me demande qui est à la barre.

Encore  une belle nav au portant avec une grosse houle arrière, nous approchons de Agios Nicholaos. Nous allons au port mais il n'y a pas de place et c'est une marina au prix de 25 euros par jour. Nous quittons le port pour allez plus au Nord voir si il y a un abri du Nord-Ouest.  Un goulet  nous offre un abri sûr mais il est trop étroit donc nous retournons à l'entrée du goulet et  jetons l'ancre  près d'un hôtel dont les chambres ont une petite terrasse sur pilotis les pieds dans l'eau.

Nathalie et Martine prennent l'annexe direction Agios Nicholaos, il y a beaucoup de houle arrière qui monte sur l'annexe ce qui ne me rassure pas mais Nathalie, elle, est en pleine confiance, tant mieux. Nous amarrons l’annexe vers le lac intérieur bien à l’abri de la houle et grimpons sur le quai.

Nous allons jusqu'à la station de bus pour y voir les horaires, nous pensons déjà au retour, c'est bon, il y a des bus qui vont de Nicholaos à Heraklion.

Le vent se lève et je pense déjà au retour dans notre  annexe avec la houle qui nous viendra par l’avant cette fois. 

Chich....redescendons les escaliers....en courant..... Et ca descend dur.

Il y a un circuit pour enfants avec code de la route, c'est ludique et sécurisant pour les parents.

Trop beau ces pierres dans cette immense pierre, ce sont des... .Émeraudes...ou des Agates... il y a aussi d’autres jolies pierres dans un immense coquillage.

De retour au canal près du petit lac intérieur, nous nous arrêtons sur une terrasse déguster un café frappé  avant de reprendre l'annexe.

Dominique nous a préparé un apéro à sa façon, un paquet de chips,  verres et bouteilles sur la table et il mange.

Nous ferons un bon repas sympa à bord tous les trois à refaire le monde, qu’il est beau le monde quand nous le fabriquons à notre façon.

Dominique n'est pas net.

Et maintenant c'est Nathalie qui n'est pas nette.

Moi ça va je suis nette....ça se voit non.....

 Après un bon petit déjeuner vitaminé, nous profitons de nous baigner dans cette eau turquoise avant de prendre la mer.

La mer est encore bien formée mais comme nous sommes vent arrière et au portant tvb.  

A force d’aller vers l’Est emporté par le vent,  j'espère que nous ne devrons pas retourner vers l'Ouest face au vent car ce serait la galère.

 Nous apercevons un petit port,  Pachias Ammou, avec une belle plage aux eaux turquoises.

Nous approchons mais il y a des cailloux et des hauts-fonds, nous faisons demi-tour.

Il y a 30 noeuds de vent et la mer est bien formée toujours avec une houle d'Ouest.

Nous passons sous le vent d'une petite île où un cargo a jeté l'ancre en attendant que le vent baisse. Il est juste au milieu de la passe, nous devons abattre pour pouvoir passer, dû coup nous sommes proche de la côte.

On peu dire que notre bretonne a été amarinée à la dure.

Oh un avion, voici l'aéroport de Sitia.  Nous passons le cap et espérons qu'il y aura un abri à Sitia où nous pourrons débarquer et visiter un peu la Crête intérieure.