Quel temps de cochon, au mouillage Notre Dame avec le pêcheur.
Nous restons calfeutrés chacun dans son bateau à jouer au scrabble, dames, TV,
manger...
Toute la
nuit, ça a soufflé. On entendait le vent siffler. C’était violent, le bateau tournait, on avait
l’impression d’être sur un manège.
Il pleut par intermittence. A force de tourner, notre orin
s’est coincé dans le safran tribord. Nous avons réussi à le décoincer avec la
gaffe sans avoir besoin de se mettre à l'eau.
Le bateau
à côté de nous, un couple âgé, on leur chaine d’ancre qui s’est coincée dans
une bouée de délimitation des 300 mètres de la plage. Le monsieur se met en
équilibre sur la chaine pour essayer de l’ôter. J’ai peur pour lui mais après plusieurs tentatives, il y arrive enfin.
Cet
après-midi, j’ai décidé de prendre le canoë pour aller sur la
plage et faire un tour à pied sur Porquerolles.
Gilet, vhf ; tout ça,
accroché au canoë et à moi, je dis à Domi de me surveiller au cas ou une rafale
de vent m’emportait au large ou faisait chavirer le canoë. Je pagaye à fond pour aller faire un coucou
au pêcheur. Je ne
reste pas longtemps vers son bateau car il y a des rafales de vent qui me
pousse contre la coque et je dois pagayer à l’envers pour rester un peu à
distance. Je me rends sur
la plage avec peine car des rafales de vent et de pluie m’entraine et font
presque chavirer le canoë. Je dois faire contre poids (tant mieux, j’ai pris de
l’embonpoint depuis que je suis sur le bateau) et pagayer à fond. Sur la plage, j’attache solidement le canoë
aux barrières et part faire une grande balade sous la pluie tiède (il ne fait pas froid 18°). J’adore marcher seule sur les chemins de terre, ça sent bon la
terre et la nature. Avant de rentrer au bateau, j’attends sur la
plage que Domi me fasse signe afin de me guetter si je chavire ou part au
large. Finalement, j’arrive
au bateau trempée mais heureuse de ma balade. Je mets sécher mes vêtements, et
prépare de bonnes crêpes au chocolat que nous dégustons devant la télé. Dehors
il pleut de plus belle et le vent ne s’arrête pas.
Toute la
nuit, c’est pluie et vent. Ils ont annoncés du vent d’Est jusqu’à mercredi et
ensuite, vent du Nord-Ouest
= mistral. Il faudra changer de
mouillage.
Qu’est-ce qu’on est bien au chaud et à l’abri où le vent souffle
mais la mer est plate alors qu’au large, la mer est agitée.
Le
lendemain matin, étant donné
que le vent va tourner N-W nous levons l’ancre, hissons les voiles, prenons 2 ris et partons naviguer. Le vent a baissé mais
il pleut toujours des cordes.
Gouttes gouttelettes de pluie mon chapeau se mouille...gouttes gouttelettes de pluie mes souliers aussi....vous connaissez cette chanson.....
Nous mettons les cannes à pêche à l’eau et prenons le cap la
Badine. Avec la pluie qui dégringole, la
visibilité n’est pas bonne. Nous
allumons nos feux de navigation ;
nous sommes le seul bateau à naviguer mais on ne sait jamais, mieux vaut être trop prudent.
Ca mord, 2 gros chinchards que nous allons faire au grill. Bravo Domi notre pêcheur.
La pluie rince
nos voiles et attire 2 gros chinchards qui sont venus mordre au bout de la
ligne.
Nous traversons la baie et à 16h. nous jetons l’ancre et nos 100 mètres de
chaine dans le sable près du petit port de la Badine sur la presqu’ile de
Giens.
Domi nous fait le poisson au grill que nous allons manger au chaud (nous avons mis le chauffage en route)
Mouillage de la Badine, il pleut encore et encore.
Ce matin, il y a de la houle d’Ouest, 1 à 2 mètres ;
tant mieux nous sommes à l’abri de la
houle.
Les
surfeurs sont heureux, ils vont avec leurs planches sous le bras jusqu’à la
pointe (cap de l’esterel) et s’en donnent à cœur joie. Les scooters me
font peur, ils vont à fond et décollent
derrière la houle.
Il pleut
moins mais de gros nuages menacent d’éclater. Nous levons l’ancre et partons naviguer dans
la passe entre Giens et Porquerolles, vers l’île du grand Ribaud. Domi met ses
cannes à pêche à l’eau et moi je suis à la barre pour maintenir une allure de 3
nœuds, ni plus, ni moins, sinon gare au capitaine.
Nous
avons pêché 7 gros chichards ; nous
en mettons 5 au congélateur et nous faisons les autres le soir au four
avec petits légumes.
7 gros chinchards dont nous allons mettre une partie au congélateur.
Photo sous la pluie, on dirait un tableau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire