Départ de Gibraltar, il y a beaucoup de trafic maritime. My Angels est en noir, entouré de bateaux bleus qu'il faut éviter.
On peut voir au loin les sommets enneigés du Sierra Nevada au dessus de Malaga, Espagne
Ca mord, Nous relevons la ligne de traine, on va se régaler, tout le monde est sur le pont....
Hélas, c'est un vulgaire plastique que nous avons pêché, il passera directement à la poubelle....
Attention aux nombreux cargos qui sillonnent la méditerrannée, la journée c'est encore assez facile mais la nuit, il est difficile d'évaluer la distance lorsqu'on voit au loin une petite lumière.
Le ciel est
bleu, la mer est calme, il fait une chaleur printanière, nous sommes en
T-shirt, on revit…….
Un banc de dauphins nous accompagne près des côtes espagnoles. Ils sont restés plus d'une heure à faire leur show.
Nous hissons François en haut du mât pour contrôler le feu de hune qui ne fonctionne pas. Finalement se sont les fils qui sont mal sertis.
* * ** * * *
Dominique a
mis sa ligne de pêche, ça mord, mais hélas, le fils à de nouveau cassé et les
rapalats pour la xème fois sont restés à la mer. Le fil qu’il utilise doit être
trop petit.
Domi notre pêcheur "Nabiossou" ne renonce pas.
J'aime aller dans la cuisine voir ce que nous
mijote Arkan "moutfak"
Je m’entends bien avec Arkan. On aime se retrouver dans la cuisine
où on discute et on rigole. Il ne parle pas très bien l’anglais donc nous
dialoguons, soit en turc, quelques mots que François, Olivier et Domi ne
comprennent pas, soit avec les gestes. Il
a 34 ans, il est marié depuis 5 ans, il n’est pas très bien car sa femme est
malade. Elle attend les résultats de ses examens (nous espérons que ce n’est
pas un cancer). Son Boss, le
propriétaire de My Angels adore la pêche, c’est le patron de Sanko
Holding.
Sanko Group, which started its operations with a simple hand-loom
in 1904, is continuing its business activities with the same energy and
confidence of the first day. Sanko
has been actively involved in textile business for five generations. Since the
beginning of the 1990s , Sanko group has diversified its business areas in both
the national and international platforms. Today, the group consists of
many companies and employs over 14,000 people. The companies are active in textile,
construction, finance, packaging, energy, food, construction machinery,
information technology, health care and education areas.
The group companies aim to be trendsetters in their respective
business areas in terms of production methods, quality standards, vision and
business manners. Sanko group progresses continuously and gets stronger every
day to contribute to production, quality, export and employment.
The founder Mr.Sani Konukoğlu's principal "the best business
stratagem is honesty" has been the key to success for Sanko group.
spaghettis à la turc de Arkan
* * * * * *
Ce soir, le ciel est étoilé. François a téléchargé sur son I-pod un site
avec les étoiles et planètes qui nous indique avec une flèche la planète dans
le ciel. Nous montons sur le pont avec son I-pod où nous repérons, Belgeuse
près de Orion et Jupiter près de la Lyre. Ces étoiles à l’infini c’est
encore un spectacle que la nature nous offre et dont nous ne nous lassons pas.
Il y a beaucoup de planctons fluoresçant autour du bateau, on dirait les
torches d’un jongleur. A l’arrière du bateau, ça laisse une trainée de lumière,
dû reste, j’ai bien cru que c’était une lumière sous le bateau qui était
allumée.
Sachez que c’est grâce à ses fines particules que le plancton nous donne
de l’oxygène sur terre.
3
* * * * * *
Nous
longeons l’Algérie, il faut rester à 15 miles des côtes pour ne pas entrer dans
les zones territoriales sinon, contrôle + backchiche. De plus, les pêcheurs
algériens n’ont pas de feux donc pas repérables de nuit.
Après une belle navigation de nuit, lever de soleil sur l'Algérie.
Observons l'AIS. Nous sommes en route cap 80°, un bateau arrive sur nous, côté bâbord.
Petit calcul rapide : 360-80=280°.
Etant donné qu'il a un cap de moins que 280°, il va couper notre route, soit devant nous soit derrière nous.
Donc nous prenons le compas de relèvement pour voir son angle, 2 minutes après nous refaisons un relèvement de compas, si son angle est le même = collision. Si l'angle à changé, tout est ok.
Attention, Il va nous croiser, mais par derrière....ouffff....
Il a fait
chaud cet après-midi et ce soir dans notre chambre il fait bon, nous pouvons enfin nous enfiler sous une
couette bien chaude.
Nous avons profité du soleil pour aérer notre suite.
Coucou à tous ceux qu'on aime
Ce matin à
9h, grand beau, 21° sur le pont, nous sommes en T-Shirt, les dauphins
sont venus nous faire une petite démonstration.
2 Dauphins restent devant l'étrave, on dirait qu'il tire le bateau. Ils vont exactement à la même vitesse que nous.
Repas à bord, chacun fait sa spécialité et à qui fera le mieux.
Nous approchons de la Tunisie. Dans 30 heures nous devrions être à Bezerte, Tunisie.
Voiles hissés, le vent souffle à 10 neuds à 150°, nous progressons à 5 nœuds.
Nous allons faire escale à Bezerte, Tunisie.
Ce matin, nous arrivons à Bezerte, Port maritime près de Tunis. Nous appelons sur la VHF mais personne ne nous
répond. Nous essayons les canaux 72, 24, 16… mais toujours pas de réponse.
Finalement, une vedette vient vers nous.
Ce sont les douaniers, ils nous informent que nous devons aller au port
de plaisance.
On peut même faire la bronzette sur le grand pont
de My Angels.
A l’entrée du port, les pêcheurs tunisiens nous saluent de la main. A notre arrivée au quai, ils nous aident gentiment
en prenant les amarres. De jeunes gens arrivent en moto pour faire des
photos de My Angels. Ce n’est surement pas tous les jours qu’un catamaran de 62
pieds accoste dans ce port.
Les gardes de la capitainerie
arrivent et nous informent que si nous voulons passer la nuit, il
faudra payer un minimum de 150 euros + prendre un agent maritime pour les
papiers.
Nous décidons de repartir et poursuivons notre route plus au
sud au Port de Sidi Bou Said à 40 miles nautiques
L'île plane, voici le nom de ce petit îlot que nous prenons sous le vent.
Nous arrivons au port de Sidi Bou Said. Il y a beaucoup de monde sur les quais.
Nous sommes
enfin accostés au ponton de ce joli
petit port aux murs blancs dont les entourages des portes et fenêtres sont en
bleu ciel. Les barrières sont également peintes dans le même bleu.
Un
petit camion citerne est venu nous livrer le fioul commandé par la VHF de bord.
Impossible de contrôler le volume livrer ni la qualité du fioul soit disant de
1ère catégorie…hum…hum…Par contre, il faudra payer les 700 litres
commandés.
Nous
attendons encore le contrôle des douaniers avant de pouvoir mettre pieds à
terre pour faire des commissions et se connecter pour vous donner de nos
nouvelles.
Enfin, les douaniers viennent à bord et nous contrôlent les
passeports. Dès qu’un douanier descend dans une cabine, l’équipier qui l’occupe
doit accompagner le douanier. Ils reviendront à bord lors de notre
départ.
Nous allons
au club nautique pour nous connecter mais le signal est très faible, impossible
d’accéder à la boîte d’e-mail.
Tunis, carrefour et ses bouchons.
Vers 19h., Olivier, Arkan, Domi et moi prenons un taxi (5.—Dinar = 2,50
euros) pour aller à Carrefour qui ferme à 22h. faire les commissions.
Nous passons devant une magnifique mosquée toute illuminée, c’est un (cadeau)
de Ben Ali. Les tunisiens dirons que
c’est un voleur, il a fait construire cette mosquée et maintenant c’est le
peuple qui paye pour l’entretien.
Il y a beaucoup de circulation,
les magasins sont bondés de monde, j’essaye de choisir des tomates pas trop
pourries à 0,50 Dinar = 0,25 euros. Les
fruits et légumes ne sont pas chers mais pourris. Par contre, les autres
produits sont aussi chers que chez nous.
François, qui a dû rester à bord, nous a préparé des spaghettis au
roquefort et dodo pour tout le monde car cette nuit pas de quart.
C'est la vie en bleu et blanc à Sidi Bou Said
Le matériel de pêche est prêt sur les quais.
A 8h. nous
arrivons enfin à nous connecter sur internet. Nous prenons la météo qui nous
annonce un coup de vent donc nous décidons de partir avant midi afin d’éviter
ce coup de vent.
Nous profitons de prendre une bonne douche.,
Allez, à la douche les garçons et après ce sera au tour des filles.
Nous devons passer au bureau d'ordre faire les
papiers.
Les
douaniers remontent à bord. Bien sûr ils nous réclament un cadeau (c’est
la coutume). François leur donne une bouteille de rosé (Tunisien) que
nous avons acheté pour notre apéro. Tant pis, ils boiront à notre santé. Dû
coup, tout est en ordre et ils nous laissent tranquille.
Aujourd'hui, il y a une régate de petits bateaux.
Et de grands bateaux aussi.
Nous larguons les amarres et nous
voilà repartis. Nous hissons les voiles
à la sortie du port et comme le vent est déjà assez fort, nous prenons un ris.
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