samedi 4 octobre 2014

2014-08-14 Découvrons le nord de la Corse et ses îles italiennes avec Chantal, 1ère partie, Saint-Florent, le cap Corse, l'ìle de Capri



Saint-Florent, il y a beaucoup de bateaux au mouillage, attention à l'évitage (le bateau tourne autour de son ancre dont la chaine fait 40 mètres donc l'évitage est de 80 mètres). 
Le vent à tourné.


le bateau a  également tourné, la chaine a fait le tour de l'orin, nous devons relever l'ancre pour démêler.

Afin
d’être mieux ancré et de passer de belles nuits paisibles, nous avons installé
une deuxième ancre fixe. Dorénavant, nous jetons à chaque mouillage nos 2
ancres.  Pour relever la deuxième ancre,
nous avons du mettre un bout (cordage) avec un orin (petite boule jaune
flottant à la surface de l’eau) ; le bout relie la première et la deuxième
ancre et l’orin avec son œillet nous permet de récupérer le bout. Ce qui fait
que lorsque nous relevons le mouillage, nous montons en premier la première
ancre et ensuite nous attrapons l’orin, reprenons le bout  que nous tirons afin de récupérer la deuxième
ancre, manœuvre un peu épique car lorsque le bout s’enroule autour de la chaine
et que la chaine s’enroule autour de l’ancre, ça prend un peu de temps pour
relever le mouillage et si le vent s’y mêle, vous pouvez imaginer la manœuvre.  Bon on verra par la suite si on peut améliorer
cette manœuvre.



Nous partons chercher Chantal qui est arrivée en bus de Bastia.
Elle est heureuse d'être enfin au soleil car à Dôle c'est pluie depuis le mois de juillet.
Nous nous faisons un petit restaurant, moules frites, avec bien sûr vue sur la mer.
Nous grimpons dans l'annexe direction Levant et dodo pour s'amariner.


* * * *

Après une bonne nuit paisible sans vent,  petit déjeuner les pieds dans l’eau nous
prenons l’annexe pour  aller visiter
Saint-Florent et bien sûr détour ravitaillement pour 15 jours (la corvée du 1er
jour de l’équipage) mais sous le soleil et au bord de la mer, cette corvée
devient un plaisir.


Petite pause photo sur la fontaine de la place du village de Saint-Florent.


Village ancien construit autour de la citadelle.


De jolies petites terrasses donnant sur la mer.


Le lendemain, nous levons l'ancre, hissons les voiles et direction..... où le vent nous portera.
Si le vent est favorable, nous irons en direction du sud,
car nous avons rendez-vous avec la Suisse, les petites  familles de Gilles et d’Angelo, ils ont loué
un voilier pour faire la traversée et nous retrouver en Corse. Nous avons prévu
de plonger et de faire de beaux spectacles avec les filles, Oriane, Gaëlle et
Manon.


Catamaran sportif  qui nous double mais au moteur, alors que le vent est assez fort 25 noeuds et la mer bien formée.

Il y a pas mal de vent Sud-Ouest, zutt…c’est la direction
que nous devons prendre, nous sortons de la baie de Saint-Florent  pour affronter le vent de face et essayer de
tirer des bords mais la mer est formée et le vent de 25 nœuds nous empêche de
progresser, de plus ce n’est pas agréable de naviguer contre le vent. Nous faisons
demi-tour et retournons dans la baie pour trouver un mouillage


Nous nous mettons à l'abri du vent Sud-Ouest, nous sommes seuls au mouillage, repas du soir, thon et pommes de terre sautées.
Le vent est toujours très fort, nous prenons l'annexe pour aller dans la crique à côté où un ponton nous permettra d'accoster.
Cette crique est mieux abritée que la notre, il y a seulement un bateau au mouillage.


Notre annexe servira de navette pour Divda les jeunes propriétaire de ce bateau rénové.

Sur terre, les chemins piétons sont fermés et la circulation interdite à tous véhicules. Risque d'incendie dû au vent.


 Le bistoquet n'a même pas pu acceder à son bistrot qui restera fermé aujourd'hui et on verra demain si le vent baisse.


Dommage, nous nous serions bien installés sur cette jolie petite terrasse pour prendre une boisson fraîche.

Notre Levant seul au mouillage et balotter par la mer et le vent qui souffle fort.
Nous retournons à notre mouillage bien agîté et décidons de relever l'ancre pour changer de crique. Nous irons dans la crique d'à côté avec Divda.
Ah ici c'est plus calme, dû reste ce soir c'est apéro avec Divda le petit bateau que nous avons rejoint au mouillage.


Très sympa les petits jeunes qui ont rénové leur Divda et prévoient 2 années sabbatiques pour naviguer.
Yves a à peine 30 ans et connait bien la navigation, son amie Bénédicte très sympa l'accompagnera dans ce joli rève.




Aucun bateau ne navigue avec ce vent nous sommes seulement Divda et Levant au mouillage.
3ème jours et toujours du vent, même les bateaux de touristes ne naviguent pas.



Aujourd'hui la route est ouverte à la circulation mais le vent est toujours très fort, nous resterons encore une journée ici.
Nous nous baignons côté plage, l'eau est bonne et il y a de belles vagues et quelle joie d'être dans l'eau avec Chantal.


nous partons nous balader car les chemins piétons sont ouverts.
Balade dans le desert de l'Agriate, il est bien vert ce desert.
De jolis petits chemin ont été aménagés pour les piétons.
Il fait très chaud et nos pieds n'ont plus l'habitudent de marcher, mais continuons encore un peu.


Belle vue sur la petite crique où nous sommes au mouillage.


de l'autre côté, étang stagnant, attention de ne pas s'y approcher car il y a des moustiques tigres.
Si ils nous piquent nous pouvons attraper  le chikungunya, nous n'y approcherons pas.


Après cette belle balade, scrabble et apéro, c'est la tradition.


 Après 3 jours, quelques bateaux arrivent, nous décidons de lever l'ancre, mais le vent est toujours orienté sud-ouest.


Direction le cap Corse, vent de 25 noeuds Sud-Ouest avec une houle arrière de 1,5 mètres et des creux de 3 mètres.


Nous sommes au portant et avançons bien, 8 noeuds, mais impossible de prendre un café ni manger avec cette houle.  Nous croiserons le premier bateau en arrivant au cap Corse après 17 milles de navigation en 3 heures à peine.



Le cap Corse et son phare, nous allons empanner avec une grosse houle et beaucoup de vent.


L'empannage s'est bien passé, nous aperçevons l'île de  au loin.
Nous passons le cap où la houle commence à baisser un peu.
Ca y est c'est plus calme du côté Est de la Corse, même que le vent a complètement chuté, nous relachons nos 2 ris.


Chantal et Dominique étudient la carte pour trouver une crique à l'abri pour jeter l'ancre et pouvoir enfin manger.
Après avoir été brassé sur la côte Ouest, nous nous retrouvons au calme sur la côte Est. C'est vraiment impressionnant ce changement.


 Tour génoise que nous allons contourner et voir si il y a du sable pour jeter nos ancres.
 Il y a même un troupeau de vaches qui se reposent sur la plage parmi les vacanciers.
Un voilier s'est pris dans les rochers. Après l'aide d'un hors-bord en vain et appel téléphonique... Une énorme vague l'a finalement dégagé..ouff...

Le matin nous nous réveillons en face de l'île de Capri, brassés par une houle de travers.
 7h du matin, nous levons l'ancre pour aller déjeuner plus loin car impossible de laisser un bol seul sur la table sans qui se sauve.
Nous contournons le cap et allons nous réfugier à Macinagio, ici plus de houle, c'est mer d'huile.


Petit déjeuner bien mérité et vitaminé pour attaquer la journée au soleil

Nous prenons l'annexe et allons visiter Maccinagio et son port.
C'est le bal des yachts qui viennent chercher l'essence à la station qui est à l'entrée du port.
Il y a des bouchons mais Dominique double avec son annexe. Je rouspète.


Nous entrons dans le port voir où nous pouvons mettre l'annexe
Ca y'est l'annexe est garée, nous partons visiter l'intérieur de Maccinagio.


Passage inévitable à la boulangerie, le pain à bord, c'est précieux, comme l'eau.


Une jolie petite terrasse ombragée  nous attire.
 Nous nous installons pour une petite pause café avant de visiter.


 Il y a le quai et ses restaurants, une petite église et un supermarché où nous prenons des produits frais.


Nous en profitons pour faire le plein de fioul.


 10h. Devant un petit jus de fruits et des fruits frais coupés, nous décidons d'aller à Capri.
Nous quittons le mouillage et contournons la tour génoise.


 Jolie cigarette mais ça doit consommer grave.

Cap Capri avec un vent arrière et une légère houle qui nous fait surfer, c'est un régal.


Chantal aux manoeuvres... à quoi servent  tous ces  cordages de toutes les couleurs.
Entre la Corse et Capri, repas à bord, petite salade et chèvre chaud, façon Adrien.


 Nous admirons les dauphins qui viennent tourner autour du bateau et font de petits sauts.
Nous contournons le cap de l'île de Capri à la recherche d'un mouillage.


Jolie petite crique sous les rochers et à 3 mètres de fond que du sable, nous y jetons nos ancres.
 Il y a un voilier qui a mis une amarre aux rochers, il n'aura pas d'évitage.
 Un autre vient nous tourner autour, j'espère qu'il ne va pas jeter l'ancre à côté de notre orin.
Durant la nuit, nous avons été bien brassé par la houle de Sud.
Le lendemain matin nous relevons l'ancre pour nous mettre à l'abri dans la crique à côté.
Ahh...cette fois c'est mieux et de plus, nous sommes plus près du port de Capri. Porto Vecchio,
Une chèvre est perchée sur son rocher, tout la haut au sommet, surplombant la crique.
Nous prenons l'annexe pour nous rendre au port, Porto Vecchio à Capri


Nous débarquons, ce n'est  pas le quai qui bouge, c'est Chantal qui tangue, elle se croit sur le bateau.


pompiers sont parés en cas d'intervention car avec cette chaleur et le vent, les incendies peuvent se déclarer rapidement.
La
nature est tellement belle, malgré l’inconscience de l’homme, car la moindre
cendre de cigarette ou un papier jeter près d’une source de chaleur peut
déclencher un incendie, elle se régénère et reprend lentement sa place

Et ca papotte le frère et la soeur, je suis derrière à faire des photos, je les suis de près.


Petites boutiques artisanales sur les quais.


Et nous nous installons sur une terrasse pour un capuccino italiano  en regardant les touristes.


Petite chapelle près du port de Capri bien abîmée par les embruns de la mer.



Par contre, les lauriers fleurs de toutes les couleurs l'entoure. c'est la nature qui nous lui fait une bauté.





 Vue sur le port et le quai où nous étions tout à l'heure.





Voici les bateaux amarrés aux bouées et pendilles.


Et la tour génoise qui est implentée à chaque cap.


la place du village et son église avec de beaux oliviers.


Petite maisons villageoises dans les ruelles étroites


un peu d'histoire.


 Son phare qui domine et montre de nuit ses éclats sur des milles nautiques.


Les toits de Capri et en bas, la baie où notre Levant nous attend bien caché sur la gauche derrière les rochers.


Nous grimpons jusqu'à la citadelle qui est fermée, ce doit être militaire.


La mer est bien agitée, nous apercevons quelques bateaux qui affrontent les vagues.


Des figues de barbaries, qui s'y frotte s'y pique. Pourtant qu'est ce que c'est bon mais impossible de les ramasser.


 Et encore des ruelles toutes fleuries.


Alors ça, du jamais vu, c'est vraiment une ruine, il pourrait s'en servir pour tourner des films
Des films de guerre, on s'y croirait, ça me donne des frissons dans le dos.


La plage de Capri, tout en bas, un ponton, des galets, des transats et parasols.


Capri, c'est fini, je ne sais pas si j'y retournerai un jour.
C'est Hervé Villard avec sa chanson qui a fait découvrir Capri.
 Tchao Capri, maintenant c'est cap l'Ile d'Elbe. Nous hissons le gennecker, la belle et la bête.


Tu ferais mieux de tenir ta barre et emmène nous à l'Ile d'Elbe.