jeudi 24 mai 2012

2012-05-18 Corvée, déclaration d'impôts, vent à décorner les boeufs.

Une quarantaine de bateaux sont au mouillage notre Dame à Porquerolles et le vent commence à se lève.

Nous profitons de faire notre déclaration d’impôts. Au moins nous ne serons pas dérangés. Quel cadre merveilleux pour faire notre corvée annuelle. Les gens se baignent et ce matin  je me suis mise à l’eau pour ôter le fil de canne à pêche qui était à nouveau coincé dans l’hélice. Un poisson était accroché à l’hameçon et bloqué vers l’hélice.  J’ai coupé le fil et récupéré le petit poisson avec le filet. C’était un bébé poisson, il faut qu’il grandisse encore donc nous lui avons rendu sa liberté.  Je nageais tranquillement vers le bateau,  lorsque le poisson est venu vers moi,  je me suis éloignée et il m’a suivit, impossible de le faire partir.  J’ai l’impression qu’il voulait me remercier de l’avoir sauver (je vous avais dit que les poissons étaient intelligents, mais je ne pensais pas à ce point).  L’eau n’est pas si froide, elle est à 18°.


Fin de la journée et je n’aurais pas pu faire de canoë.

Repêchage du poisson que nous allons remettre à l'eau




Ce matin, la météo annonce un vent d’Est assez fort, Force 5-6 avec des rafales Force 7 de l’échelle beaufort.  Le vent d’Est est en général accompagné de pluie. Effectivement, il commence à pleuvoir, et des rafales de 40 nœuds = 75  km/heures.
La plupart des bateaux quittent le mouillage et  rentrent au port se mettre à l’abri.

Nous récupérons avec la gaffe une barque en plastique qui partait à la dérive, nous l’attachons à notre bateau en attendant que le propriétaire la voit et vienne la récupérer.  Nous pensons qu’elle doit appartenir au bateau bleu qui est attaché derrière le bateau bordeaux avec les 7 enfants à bord. Je décide de prendre le canoë pour leur rapporter leur barque, mais impossible de progresser vers le bateau car il y a beaucoup de vent et des rafales qui m’entrainent vers les rochers (côté opposé).  Je renonce et rentre au bateau avec beaucoup de mal.
Nous observons avec les jumelles, et voyons le bateau du pêcheur de Bormes. 

Domi prend le zodiac pour rapporter la barque au bateau bleu et en profite pour aller voir le pêcheur sur son bateau. Il va bien,  il a un problème avec son guindeau qui est en panne, donc il ne peut pas relever l’ancre avec un vent pareil, il doit attendre que ça se calme pour pouvoir lever l’ancre à la main et partir au port de Bormes afin de faire les réparations nécessaires.




Un monocoque est arrivé au mouillage avec son génois ouvert, ils n’arrivent pas à l’enrouler, il fait torche autour de l’étai et  avec ce vent, il risque de se déchirer. Ils jettent l’ancre et réussissent à affaler le génois qu’ils attachent sur le pont.

Malgré le vent, nous avons un super coucher de soleil.

2012-05-20 Quel temps de cochon, il pleut encore et encore.

Quel temps de cochon, au mouillage Notre Dame avec le pêcheur. Nous restons calfeutrés chacun dans son bateau à jouer au scrabble, dames, TV, manger...
Toute la nuit, ça a soufflé. On entendait le vent siffler.  C’était violent, le bateau tournait, on avait l’impression d’être sur un manège.
Il pleut par intermittence. A force de tourner, notre orin s’est coincé dans le safran tribord. Nous avons réussi à le décoincer avec la gaffe sans avoir besoin de se mettre à l'eau.
Le bateau à côté de nous, un couple âgé, on leur chaine d’ancre qui s’est coincée dans une bouée de délimitation des 300 mètres de la plage. Le monsieur se met en équilibre sur la chaine pour essayer de l’ôter. J’ai peur pour lui mais  après plusieurs tentatives, il y arrive enfin.
Cet après-midi,  j’ai  décidé de prendre le canoë pour aller sur la plage et faire un tour à pied sur Porquerolles.  Gilet, vhf ;  tout ça, accroché au canoë et à moi, je dis à Domi de me surveiller au cas ou une rafale de vent m’emportait au large ou faisait chavirer le canoë.  Je pagaye à fond pour aller faire un coucou au  pêcheur.  Je ne reste pas longtemps vers son bateau car il y a des rafales de vent qui me pousse contre la coque et je dois pagayer à l’envers pour rester un peu à distance.  Je me rends sur la plage avec peine car des rafales de vent et de pluie m’entraine et font presque chavirer le canoë. Je dois faire contre poids (tant mieux, j’ai pris de l’embonpoint depuis que je suis sur le bateau)  et pagayer à fond.  Sur la plage, j’attache solidement le canoë aux barrières et part faire une grande balade sous la pluie tiède  (il ne fait pas froid 18°).  J’adore marcher seule  sur les chemins de terre, ça sent bon la terre et la nature.   Avant de rentrer  au bateau, j’attends sur la plage que Domi me fasse signe afin de me guetter si je chavire ou part au large. Finalement,  j’arrive au bateau trempée mais heureuse de ma balade. Je mets sécher mes vêtements, et prépare de bonnes crêpes au chocolat que nous dégustons devant la télé. Dehors il pleut de plus belle et le vent ne s’arrête pas. 

Toute la nuit, c’est pluie et vent. Ils ont annoncés du vent d’Est jusqu’à mercredi et ensuite,  vent du Nord-Ouest = mistral.  Il faudra changer de mouillage.



Qu’est-ce qu’on est bien au chaud et à l’abri où le vent souffle mais la mer est plate alors qu’au large, la mer est agitée.

 Le lendemain matin,  étant donné que le vent va tourner N-W nous levons l’ancre, hissons les voiles,  prenons 2 ris et partons  naviguer. Le vent a baissé mais il pleut toujours des cordes.   


 Gouttes gouttelettes de pluie mon chapeau se mouille...gouttes gouttelettes de pluie mes souliers aussi....vous connaissez cette chanson.....
Nous mettons les  cannes à pêche à l’eau et prenons le cap la Badine.  Avec la pluie qui dégringole, la visibilité n’est pas bonne.  Nous allumons nos feux de navigation ;  nous sommes le seul bateau à naviguer mais on ne sait jamais,  mieux vaut être  trop prudent. 
Ca mord, 2 gros chinchards que nous allons faire au grill. Bravo Domi notre pêcheur.


La pluie rince nos voiles et attire 2 gros chinchards qui sont venus mordre au bout de la ligne.  
 Nous traversons la baie et à 16h.  nous jetons l’ancre et nos 100 mètres de chaine dans le sable près du petit port de la Badine sur la presqu’ile de Giens.  

 Domi nous fait le poisson au grill que nous allons manger au chaud (nous avons mis le chauffage en route)

Mouillage de la Badine, il pleut encore et encore.

Ce matin,  il y a de la houle d’Ouest, 1 à 2 mètres ;  tant mieux nous sommes à l’abri de la houle.
Les surfeurs sont heureux, ils vont avec leurs planches sous le bras jusqu’à la pointe (cap de l’esterel) et s’en donnent à cœur joie. Les scooters  me font peur, ils vont à fond et décollent derrière la houle.  
Il pleut moins mais de gros nuages menacent d’éclater.  Nous levons l’ancre et partons naviguer dans la passe entre Giens et Porquerolles, vers l’île du grand Ribaud. Domi met ses cannes à pêche à l’eau et moi je suis à la barre pour maintenir une allure de 3 nœuds, ni plus, ni moins, sinon gare au capitaine.

Nous avons pêché 7 gros chichards ;  nous en mettons 5 au congélateur et nous faisons les autres le soir au four avec petits légumes.
 Ca mord, il faut remonter le poisson à bord. Je dois ralentir le bateau, je remonte au vent et choque la GV.
 7 gros chinchards dont nous allons mettre une partie au congélateur.
Photo sous la pluie, on dirait un tableau.

vendredi 18 mai 2012

2012-05-10 Mon nouveau jouet, un canoë 2 places.

 Mon nouveau jouet, tous les jours, je pagaye au moins 1 heure, je ne peux plus m'en passer. Pas besoin d'aller au fitness.

C’est vraiment plus agréable que l’annexe et son moteur. J’ai essayé de ramer avec l’annexe mais c’est mission impossible car elle est trop lourde et trop haute.

Nous avons investi dans un canoë 2 places afin de  nous rendre à la plage à la rame. Nous avons pris un canoë gonflable qui pèse 10 kilos de moins qu’un rigide (le poids c’est très important pour ne pas trop charger notre catamaran). Nous l’avons gonflé et mis à l’eau pour l’essayer.

Petite pause, toute seule sur l'eau, bercée par les vagues, attention de ne pas s'endormir. C’est le pied.

Porquerolles en vue, je vais mettre le canoë sur la plage en retrait pour ne pas qu'il se fasse embarquer par une vague.


Le paradis des vélos...


Encore des vélos...


 Je peux aller au village tous les jours, acheter le pain frais et retour au bateau.

L’après-midi je suis repartie faire un tour avec mon nouveau jouet dont je ne peux plus me passer. Nous lui avons trouvé une place sous l’annexe, fixé avec 2 sangles, il est facile à mettre à l’eau.
Philippe est venu nous voir au mouillage après une plongée, lorsqu’il a vu mon nouveau jouet, il n’a pas hésité et veut également s’en acheté un.

Domi aussi veut essayer mon nouveau jouet. Il part en balade à la rame.

2012-05-04 Vedette des pompiers.

2012-05-04 La vedette des pompiers fait le tour des îles, RAS tant mieux. Il est interdit de fumer dans les îles sinon 250 euros d'amande mais on voit quand même des gens qui fument mais le pire c'est qu'ils mettent les mégots à la mer et parait-il qu'il faut 7 ans pour qu'un mégot soit complètement désintégré dans la nature......c'est vraiment pas éco....notre pauvre planète...
Oups.....j'ai oublié qu’aujourd’hui c'est l'anniversaire de Sarah, notre pompier bénévole, bonne anniversaire......nos voeux les plus sincères.......

samedi 12 mai 2012

2012-05-02 Notre petite « tribu » Romain, Quentin, Aurélien, Antonin et Tessa, ce n’est rien à côté de cette petite colonie.

Aujourd’hui,  nous sommes dans la crique de Notre Dame, à Porquerolles. C’est foule il y a 15 bateaux au mouillage, nous n’avons pas l’habitude.
Un monocoque de couleur bordeaux arrive au mouillage. Il est chargé, 7 grands vélos, un vélo d’enfant et une petite charrette.  Il traine derrière lui, une annexe bleue et une planche à voile.
Nous apercevons 4 enfants qui sautent sur un trampoline qui a été installé sur l’arrière du mono (du jamais vu).  Un petit enfant de 4 ans est sur le pont,  puis 2 autres enfants sortent du bateau. Ils battent le record (7 enfants à bord et les parents).


En début d’après-midi, toute l’équipe commence à débarquer du bateau pour embarquer sur l’annexe et la planche afin de se rendre sur la plage qui est à 200 mètres.
On les entend courir, crier, jouer et patauger dans l’eau, Ils sont mouillés et mette leurs habits sur la barrière qui borde la plage, ils occupent à eux seuls au moins 20 mètres de barrière.


Vers 19h, la « maman » rentre la première en planche jusqu’au bateau et ensuite, toute la petite équipe suit dans l’annexe qui n’a pas de moteur mais assez de renfort pour 4 rames qui pagayent vers leur maison sur l’eau.

 Derrière, tous les petits poussins on embarqués dans l'annexe à rames.  Pas besoin de moteur quand on a autant de petits bras (énergie naturelle qu'il faut exploiter).
 Bateau chargé de vélos, trampoline et enfants.

 Bonne nuit les petits.

Le lendemain matin, deux enfants (6 et 8 ans) sortent du bateau bordeaux. Ils prennent 2 drisses fixées en haut du mât et depuis l’arrière du bateau. Ils  se lancent en se tenant par les mains chacun à sa drisse (comme tarzan), ils font le tour à l’extérieur du bateau pour se retrouver à nouveau à l’arrière du bateau. Ce doit être sûrement un bateau de cirque.


mardi 1 mai 2012

2012-04-29 Aujoud'hui c'est l'anniversaire de notre jolie Clara, 4 ans.

Depuis les îles où il fait 18°,  on peut voir la neige sur les montagnes au loin.

Actuellement il fait beau, soleil, 20° mais il y a pas mal de vent donc nous sommes bien amarrés au Port de Bormes les Mimosas (notre port d'attache) en attendant que le vent se calme.

Le port, c'est bien quelques jours car nous voyons du monde, le pêcheur, Philippe et Christian  les installateurs de notre groupe, Benjamin le skipper, etc....nous en profitons pour faire les commissions, la lessive à la buanderie du port où il y a plusieurs machines à laver et surtout nous nous connectons sur internet à gogo.
 Notre pêcheur de Bormes.
 Maman Canard et ses petits avec leurs COINS COINS, souhaitent un JOYEUX ANNIVERSAIRE à notre jolie CLARA.

En face de nous sur le ponton, il y a un bateau moteur, bien plus petit que le nôtre avec un couple et 3 enfants, 1, 3 et 5 ans. A peine sortis de notre bateau que 6 petits yeux tous ronds nous zieutent,  les 3 petites têtes guignent et répondent à nos coucous. Les parents doivent continuellement les surveiller afin qu'ils ne tombent pas dans l'eau car bien sûr aucun des trois ne sait encore nager.
Ils viennent d’acheter leur bateau et en profitent pendant les vacances de Pâques.
Ils sont du Nord, ça fait une trotte, dimanche est leur dernier jour mais nous les reverrons sûrement cet été.




                    Voici les 3 C, Camille 5 ans, Clément, 3 ans et Constance 1 an.


 Voici les plus heureux, avec un rien, ils passent des heures à s'amuser.

D'après la météo, le vent devrait baisser et nous pourrons repartir naviguer à destination des jolies petites criques que nous commençons à connaitre par cœur et qui sont de moins en moins sauvages car il commence à y avoir du monde.  On entend sur la plage les enfants qui jouent et qui pataugent, c'est un avant goût de vacances.

Notre professeur François nous a proposé de l’accompagner pour le convoyage d’un bateau neuf  jusqu’à Malte,  il cherche des équipiers pour faire la traversée d’une dizaine de jours afin de partager les « quarts », nous serions très  intéressés mais hélas nous ne pouvons pas laisser notre bateau au port de Bormes et partir 10 jours pour Malte.