samedi 14 novembre 2015

2015-10-30 Retour du Capitaine sur son bateau, départ de Sitia pour d'autres îles, Kassos et Karpathos

 2015-10-30  Retour
du Capitaine sur son bateau, départ de Sitia pour d'autres îles, Kassos et Karpathos.








Léon et Caroline nous invite sur leur bateau en
bois, Bird Roamer.
Léon nous  raconte qu’il naviguait près de l’ile de
Giglio,  lorsque il a vu un bateau de
Costa croisière très près de l’île ;
il a fait un appel sur sa VHF canal 16, il  a eu le contact avec le commandant et  lui a demandé ce qu’il faisait si près de
l’île, le commandant lui a répondu que les clients aimaient ça,
Léon a appris
plus tard l’échouage du Costa Concordia.
C’est vraiment très triste et ça me donne la chair de poule.
Ca y'est ils s'en vont sur la Sicile. Bonne Nav  qui va surement durer 1 mois.  Ce qui est un peu triste dans la navigation, c'est
qu'on se fait des amis que pour 2 ou 3 jours.
Nous ne les reverrons peut être plus jamais.




Nous sommes
devant un restaurant en train de lire le menu en grec sans rien comprendre, un
monsieur nous dit que pour comprendre le grec, il suffit de boire 2 uzo et
après c’est facile.


Appel et photo de Lionel, ami navigateur rencontré
en Corse. Il vient de pêcher un superbe thon au large de la Scilie ; ça
nous donne envie mais nous sommes un peu trop loin de la Sicile, hélas.


Nous déroulons notre chaine sur le quai car elle
est trop longue, elle fait 100 mètres, et en général nous mettons environ 40
mètres de chaine au mouillage. Nous allons couper les 30 premiers mètres qui
sont bien rouillés.
  Un monsieur,  passant sur le quai,  nous demande si nous ne voulons plus des 30
mètres de chaine  et revient avec sa
voiture pour la charger, il repart super content en nous disant EFKALISTO.
Ce matin, après avoir bien étudié la météo, c'est
le départ de Sitia, direction Nord-Est avec un vent de Nord-Ouest. Toutes voiles
hissées, nous naviguons vent de travers à 5 nœuds jusqu'à la pointe Nord-Est de
la Crête.
  
Ensuite nous abattons pour prendre le cap de l’île
de Kassos ; nous sommes au portant avec 15 noeuds de vents et toujours 6
nœuds de vitesse.
 
Dominique met  ses cannes à l’eau et une belle bonite est
venue s'y accrocher.







Après 43 miles nautiques, nous approchons du port
de Fy sur l’île de Kassos.


Nous nous amarrons au port, il y a juste une place
pour nous.
 

C’est un  petit port de pêcheurs et son petit village.
Nous partons nous balader sur cette petite île sur
laquelle il y a plusieurs petits villages.
 Nous rencontrons un ancien navigateur allemand
qui  s'est établi sur l'île et nous  explique ce qu’il y a d’intéressant à voir et
à faire.
Nous longeons les quais et sortons du village.
 Nous passons devant un ancien moulin et plus
loin,  une jolie petite plage,  déserte car il y a plus personne en cette
saison.  Un quai avec digue tout en béton
protège cette petite plage, le quai peut contenir 3 bateaux seulement mais en
hiver avec  un gros vent d'Est, ca peut être
dangereux de s'y amarrer.
  
Nous passons devant une jolie aire de jeux mais il
n'y a pas d'enfants.
 











La place principale est également déserte, c'est
vrai que nous sommes en novembre et chacun a repris le chemin de l'école.

  Nous
nous baladons dans les petites ruelles de Fy et  passons devant son église orthodoxe.
   


Plus au Sud, il y a un deuxième petit port de
pêcheurs.  Nous continuons notre chemin
direction l'aéroport.
 Il y a qu’une seule piste qui
dessert uniquement des vols internes reliant les îles.


L'aéroport est fermé, pas de vol aujourd'hui et
peut être pas demain non plus.


Il est énorme cet espèce de sapin dans cette toute
petite cour,  ses branches sont toutes
douces  avec d'énormes pommes de pin.


Jolie bâtisse très ancienne qui rénovée pourrait
être très jolie, il y a  encore beaucoup
de constructions qui demandent à être rénovées.


La Place de la mairie est toute belle, on voit que
ces petites îles ont été rénovées et sont bien entretenues.
  

J’adore  leurs petites maisons de couleur bleu et blanc,
les couleurs du drapeau.


Oh.... mais c'est peuplé, peuplé de chats....il y
en a beaucoup et des bébés….Si Angeline était là, elle les adopterait tous et
vlan….tout ça…sur le bateau….il serait content le capitaine.




Ce soir un beau voilier vient s'enfiler dans une
petite place qu’il restait dans l’angle du port.
Durant la nuit, un bateau de pêcheur se met à
couple avec un autre bateau de pêcheur ;  nous avons du lui prendre sa place.
 Au matin, nous larguons les amarres, hissons les
voiles et quittons ce trop petit port.



Nous apercevons un petit village tout blanc au
sommet de l’île, nous prenons les jumelles et c’est avec horreur que nous
voyons que c’est une décharge, les poubelles à ciel ouvert. On peut juste
imaginer que  lorsqu’il y a du vent, tout
ca s’envole à la mer.


Nous passons entre le Nord de l’île de Kassos et le
Sud de l’île de  Karpathos, le vent
s’engouffrant dans la passe, nous pousse gentiment jusqu’à la pointe de l’île  où une épave s’est échouée dans les rochers il
y a déjà des années, j'en ai des frissons.
  

Nous remontons la côte Est de l’île de Karpathos et
arrivons dans une baie où nous devons tirer des bords car le port se trouve  au fond de la baie.
 Nous approchons du port principal de Pigadia.


Nous nous amarrons au quai juste devant les Coast
Guards qui nous demandent les papiers du bateau.
  

Lorsque Domi est allé à Nice il n'a pas pu avoir
les papiers officiels du bateau dû aux inondations car le bureau des affaires
maritimes était complètement inondé donc plus d’informatique.


Nous présentons
la copie de l’acte de francisation du bateau aux Coast Guards qui se consultent,
ils appellent  le chef, qui nous dit,
après 1 heure d’attente, qu’il nous faut une autorisation pour naviguer en
Grèce ; On dirait que c’est la première fois qu’ils font se genre
d’attestation.
Nous devons donc
aller à la banque payer la taxe de 30 euros, ensuite aller aux Taxes office
pour obtenir un papier bleu (pas sympa du tout le gars qui nous reçoit). Finalement
nous retournons aux douanes où ils nous remplissent une autorisation que nous
devrons présenter  à chaque  entrée et
sortie de port. Tout ça nous aura pris 1 journée.  
Nous repartons avec notre attestation  que nous devrons leur présenter lorsque nous
quitterons le port de Pigadia  pour  le tampon final de sortie.
 Nous  voyons que sur l’attestation il est noté
1/2015, ce qui veut dire effectivement que c’est la première attestation de
l’année 2015 qu’ils font, voilà pourquoi c’était si long et compliqué.
Nous passons à
la boulangerie pour acheter une grosse boîte de gâteaux que nous offrons au
bureau.
 







 A côté du
grand port, il y a un petit port mieux abrité, nous changeons notre Levant de
port.


Notre Levant est bien amarré au petit port dont les
bornes d'eau et d’électricité sont cassées mais Dominique arrivera faire un
branchement de fortune pour que ça fonctionne.

Nous partons visiter la ville de Pigadia et ses
alentours.


A Côté de l'église les cloches sont prêtent à vous
déboucher les oreilles.

Il y a des escaliers un peu partout et de la
récupération pour déco que j’adore.


Les vieux bidons d'huile d'olive sont repeints en
même temps que les maisons, et servent de pots de fleurs,  joli et pratique.


La place de la Mairie et leurs fiers drapeaux grècques.
     
Les restaurants et boutiques sont presque tous
fermés.
 



Nous penons le chemin qui grimpe jusqu'au cimetière
très bien entretenu.
  Nous continuons notre balade à travers les
pins.





Encore une jolie petite église, je vais essayer de
la dessiner.


Jolie légende sur les falaises au pied de la croix.
Il y a des années, une femme reçu une offrande d'un
pain de messe.
 Le pain tomba par mégarde depuis
la falaise, elle croisa Dieu  qui
transforma  le pain en pierre. (Nous
saurons  plus tard que le pain de Messe
est sacré).



 Nous
arrivons à  un ancien repère et cimetière
militaire de la guerre 1939-1940.


Nous grimpons les escaliers  qui mènent  à une croix au sommet d’une falaise, d'où une
vue imprenable.
 La descente sera plus facile et
retour  au bateau.


Le moteur bâbord prend l'eau depuis quelques temps.
  C'est
le joint spi sur la pompe à eau qu'il faut changer alors relevons les manches
et bricolons.
Nous avons la visite d'un charmant jeune homme,
Angelo qui habite à Pigadia et
doit avoir
25 ans. Nous avons lié d’amitié,
il vient tous les matins nous dire
bonjour, son papa a un bateau moteur au quai à côté de nous.
  Nous communiquons  en anglais et  il nous apprend plein de mots Grècs.     Nous aimons passer du temps à discuter
ensemble.  Il nous explique que les
bornes cassées ainsi que les lampadaires sont dû à de gros vents levants  les vagues qui passent par-dessus la digue et
cassent tout, même les bateaux. L’île est entrain de s’ouvrir au tourisme, ils construisent
une grande station d’épuration car en 5 ans, il y a eu plein de constructions
d’hôtels qui hélas sont fermés durant l’hiver car il n’y a pas de vol pour se
rendre à Karpathos. Il nous donne de bonnes adresses pour aller visiter l’île.



Nous goutons aux Loukoumades au chocolat et au
miel.


c'est délicieux mais un peu gras, ca ressemble un
peu aux churros.
 
Nous louons une voiture 50 euros pour 2 jours.



Nous partons sur l'Ouest de l'île et nous nous
arrêtons au  village de Volada.
 Une jolie église est au centre du hameau et de
petites ruelles desserts les maisons de village ;  sur la place vente de marchandise directement
du camion qui diffuse à fond une musique grecque.


Tout au long de la route, nous voyons de  jolis et grands stades de foot mais aucun
joueur.
 Il y a également  plein de petites et jolies églises.  
Nous garons la voiture à l'entrée du village de  Othos Un monsieur que nous croisons nous offre
des gâteaux que nous devons accepter car c'est un don de l'église. Nous en
prenons deux, ils sont délicieux.



Dans le village, il y a de grandes réserves d'eau
douce.


Il doit y avoir des sources pas très loin.  
Les villages sont tout en hauteur avec plein
d'escaliers partout, les rues sont si étroites qu'il n'y a pas de place pour
les voitures.
 



Nous croisons à nouveau ce même monsieur qui nous
offre cette fois-ci, 2 oranges et 2 citrons, c'est un don de l'église, nous le
remercions EFKALISTO et le saluons YASSAS.  


Sur la côte Ouest, il y a deux jolies criques bien
abritées.

Nous descendons jusqu'à la plage de Lefkos


Tout petit port avec tous petits bateaux.  Nous n'y mettrons pas notre gros catamaran.

Il est midi et pas une Taverna ni un magasin
d'ouvert.


Sur la route nous voyons enfin une Taverna
d'ouverte.
  La terrasse est vide mais le patron nous dit
que c'est ouvert.
  Il nous trouve une table et nous prépare une
salade grecque sans olive.
  Il n'y a rien d'autre donc nous mangeons sa
salade qui est bonne.


Sa femme arrive avec un gros sac d'olives qu'elle a
ramassées pour mettre en bocaux et ensuite sur les salades grecques.
  Dans
leur Taverna, il y a  également 4
chambres qu'ils louent pour 13 euros la nuit.  Ils ont 4 grands enfants qui ont quittés l'île
pour s’établir à Rhodes.

Nous arrivons à Finiki et ses jolies petites
maisons bleues et blanches. 


La place avec Poséidon,  le Dieu de la mer de la navigation et des
tempêtes.
Dans le  petit port, les pêcheurs laissent trainer
leurs amarres dans l'eau alors attention à celui qui s’y aventure.
  Nous
montons voir la petite église perchée sur le rocher, l'intérieur est plein de
dorures.
       


Les moutons sont au milieu de la route, attention
de ne pas les écraser.
  

Nous arrivons vers le sud et approchons de
l'aéroport.


L'aéroport est fermé, il y a pas de vol tous les
jours.
  Nous arrivons vers la grande baie   où se trouve l’épave du navire que nous
avions vu en naviguant.
  

Nous prenons la direction d'un petit village sur la
montagne.


Nous montons voir le guerrier-militaire de la guerre
1939-44.  Quelle belle vue sur la côte
Est de l'île.
 
Nous visitons le village de Meyretes qui est aussi
typique que tout ces petits villages de montagne et retour au port de Pigadia
où notre Levant nous attend.



Le lendemain matin nous prenons cette fois-ci la
route du Nord de l’île.


Nous nous arrêtons vers une petite chapelle au bord
de la route, c’est dimanche et les paroissiens arrivent avec de la nourriture
qu’il pose sur une table à l’extérieur,  entrent dans
la chapelle font le tour puis ressortent s'asseoir à l’extérieur. La
chapelle est ouverte donc on peut entendre depuis l’extérieur le curé faire la
messe.


Dehors, les femmes préparent les tables pour le
partage de la nourriture après la messe.

Nous circulons à travers montagnes et vallées.   Il y a beaucoup de
chutes de pierres
,
on peut voir de grosses pierres au milieu de cette route très sinueuse.
 La route est bordée de pins, c'est très vert,
il y a des cours d'eau qui descendent de la montagne.
  Nous
surplombons la mer, c'est quelque fois vertigineux.
  Il y a
de superbes plages et criques en contrebas.


A certain endroit, la route étroite à flan de
montagne n'a pas de barrière.
  

Nous arrivons au petit village de Spoa, il faut également
se garer à l'extérieur et c'est à pieds que nous visitons ce petit village.

 Beaucoup de maisons ont été
entièrement rénovées.
 


Il y a une jolie petite fontaine d'eau de source.


Qui alimente un joli lavoir où on peut imaginer les
lavandières lavant leur linge en discutant des potins du coin.
  

Comme c’est dimanche, les villageois sont à la
Messe.  Des haut-parleurs diffusent la
messe depuis l'église.


Les personnes âgées n’ont pas besoin de se déplacer
et entendent la messe depuis leur maison.
   Nous entrons dans un petit bistrot prendre un
café.
 La patronne très sympa, nous
offre du pain de Messe et des figues de son jardin.
  Il y a
encore personne,  ils sont tous à la
messe mais dès que la messe est finie, le bistrot ce rempli, chacun arrive avec
une tranche de pain de Messe à la main.


Tria evra,  Efkalisto et Yassas.


Très accueillant et convivial cet endroit.


Cette petite fille va tous les jours à l'école en bus, 14km de routes
sinueuses.


Dans la rue une dame offre à tous le village des
beignets maison, elle nous dit qu’il faut se servir car c’est un don de
l’église, nous en prenons deux, ils sont délicieux.
  
Plus loin, il y a une autre Taverna qui commence à
se remplir de paroissiens.



Aujourd'hui il y a beaucoup de vent, et au sommets
des montagnes, il faut bien tenir le volant de la voiture.
Nous arrivons sur
le parking du village d’Olympos,  je
téléphone aux petites, Anouck me chante Y'a l'bon vent. Elle a trouvé la
chanson qui va avec le temps du jour.
   


On dirait un village de santons.


Mignonne petite chapelle qui fera partie du
concours de dessins, il y a également une fontaine d’eau de source.
  

L'été il doit y avoir beaucoup de monde.


C'est parcours fléché dans les ruelles et
escaliers.
 


Petite place avec une taverna  ouverte dirait-on.  Il y a plein de chambres à louer dans ce
village.


On peut voir plein d’anciens  moulins sur la colline bien exposés aux vents.


Finalement avec les éoliennes on a rien inventé.
   

Suivons le parcours fléché, il y a des chambres à
louer, ici ce doit être des vacances vraiment dépaysantes.


sur une petite place, le four à pain fume, c'est surement  pour l’approvisionnement de pain pour tout le
village.


Les femmes ont encore l'habit  traditionnel.

Nous descendons vers le village de Diafani à la
recherche d'une taverna car bien sûr nous avons faim, les voyages ça creuse.


Très jolie plage mais pas de place pour nous au
ponton,  par contre il y a un beau
mouillage.
   


Nous nous arrêtons dans un restaurant les 3
dauphins, nous sommes les seuls clients.
  Nous
prenons à l'apéro des macarounès, ce sont des pâtes-ginocchis, yoghurt, feta et
oignons grillés, BONICALO  Très bons mes
calamars avec frites, l'agneau de Dominique aussi.


Photo avec Pop, la serveuse. Sa maman est en
cuisine.
  

Nous prenons la route qui descend vers une très
jolie plage déserte, il n'y a personne mais j'imagine que l'été  ça doit être bondé de monde.
   



 Il y a de jolies petites chambres et appartements à
louer mais aujourd’hui nous sommes seuls.




De retour au port de Pigadia, nous
rencontrons un monsieur qui parle bien le français, il était durant 20 ans
adjoint-maire de Karpathos, il nous explique que l’ile commence à s’ouvrir au
tourisme, beaucoup d’ hôtels ont été construits durant les 5 dernières années,
ils font une grande station d’épuration, un hôpital, et d’autres sturctures
pour touristes. Il est allé à la foire du tourisme à Paris et dans d’autres
villes européenne pour présenter l’île de Karpathos, ses hotels, ses plages et
sa beauté.
Pour l’instant
les vols ne suivent pas, il y a que quelques vols internes et très peu
l’hiver,  donc tous ces beaux hotels
sont  fermés dès octobre alors qu’il fait
encore des températures clémentes 20-28 degrés et les gens se baignent.
Sa fille est
fiancée et va se marier l’année prochaine, Ici les mariages durent 3 jours et
tous le monde est invités même les touristes qui passent devant le cortège des
mariés.

Il y a de très beaux hôtels en bord de mer mais
hélas ils sont tous fermés.

La météo annonce encore du vent de Nord-West 20
nœuds.
Angelo nous explique que entre Karpathos et Rodes,
le vent de Nord-West est multiplié par 2-3 car il s’amplifie avec le relief des
montagnes. Ce qui fait pointe à 55 nœuds de vent. Nous attendrons un peu avant
de quitter Karpathos pour Rodes.
Cette fois la météo annonce
une baisse de vent pour demain.  Après-demain
il n’y aura quasiment plus de vent donc nous décidons de quitter le port demain
matin de bonne heure. Nous passons à la capitainerie pour faire tamponner notre
attestation de navigation.
A 6 heures du matin nous prenons notre petit déjeuner,  faisons le
plein d’eau, préparons les amarres ; j’écris un petit mot à Angelo avec notre
e-mail pour qu’il nous contacte si il en a envie.
Je le scotche sur le quai  près du phare ;  encore une amitié qui s'éloigne.   











Yassas Karpathos.