vendredi 29 mai 2015

2015-05-25 Escale à Fréjus pour quelques travaux, moteur, radar, barre de flèche, etc

 25.05.2015 Fréjus, soleil, ciel bleu, mer calme…



Nous sommes face à la plage, je mets mon canoë à l’eau,  prends mon ordinateur, les poubelles et pars
sur la plage où une jeune fille se baigne déjà, quelle courageuse. Je vais au
BistrO  prendre un jus de fruit et me
connecter sur internet pour faire le blog car j’ai un problème de connexion, je
n’arrive plus à faire le partage de connexion avec l’I-phone (j’ai pourtant
tout essayé mais impossible, c’est ca l’informatique, bien compliquer pour les pré-retraités). 



Réparation du porte-canne avec un boulon.




Dominique a pris l’annexe pour se rendre au chantier naval
acheter un joint pour la pompe à eau du moteur qu’il a trouvé tout de
suite..ouff…..  

Démontage de la pompe à eau du moteur tribord


Dominique plié en quatre dans le moteur démonte la pompe à
eau qui se trouve sous le moteur (les ingénieurs nautiques n’ont pas pensé à
faire un accès plus facile ou un compartiment moteur plus grand),  il met une pinoche (bouchon en bois) au bout
du tuyau pour éviter que l’eau entre dans le compartiment qui se trouve en
dessous du niveau de flottaison. Après 2 heures de main d’œuvre, il sort la
pompe à eau qu’il  démonte pour changer
le joint; étant donné que la pompe à eau est ôtée, il  en profite  pour changer la courroie, je reprends mon
canoë direction le chantier naval où je trouve mon bonheur, disons plutôt son
bonheur (une courroie pour 50 euros, qui dit mieux !!!...) Il remonte le
tout, nous essayons le moteur qui aval et rejette l’eau de mer sans problème,
(main d’œuvre 4 heures en tout).



voici  l'engin qu'il faut mettre en pièce pour changer le joint.  



Domi a mis une pinoche sur le tuyau pour éviter l'arrivée d'eau dans le moteur.



Et voici le fameux joint qui a provoqué l'infiltration d'eau




 Les courageux se baignent surtout les enfants.

 Cet aprèm c’est au tour de la réparation de la barre
transversale de la barre de flèche qui est sur le mât. Je monte Dominique en
haut du mât ;  il perce pour  mettre un boulon et écrou mais ce n’est pas
possible,  il faut que demain nous
trouvions un rivet de 4x35, nous irons à la
quincaillerie.







Le lendemain, je pars à la recherche d’une quincaillerie
pour trouver un rivet, je rentrerais à midi avec du pain frais mais pas de
rivet, Dominique va quand même essayer de mettre un boulon et écrou, il va
passer 3 heures sur le mât à sangler la barre, percer et surtout essayer de
viser dans l’axe car la mer est un peu agitée et le haut du mât bouge beaucoup
plus que le bas.

Réparation de la barre transversale de la barre de flèche avec un boulon.


Nous attendons Pierre,
l’installateur du radar qui va passer à bord pour voir le problème, il
le teste et tvb c’est uniquement la fiche qui est derrière le cache qui est tordue
donc mauvaise connexion, il va voir à son atelier si il en a une et nous tient
au courant.


A côté de nous, il y a un gros catamaran (lagoon 440), il
est là toute l’année, une jeune famille est à bord, ils ont 2 petits bouts de
choux (2 et 3 ans), c’est leur maison flottante,   tout autour du catamaran ils ont mis un
filet et les petits ont toujours leur gilets orange lorsqu’ils sortent. C’est
trop chou.



Racommodage du lazy bag par la couturière. En arrière plan, le catamaran de la petite famille.


Nous avons fait le ravitaillement à Géant Casino,
trouvé  une bouteille de gaz et attendons
le bus pour retour à Fréjus-Plage, nous discutons avec une gentille dame qui
nous dit qu’il faut profiter de faire le ravitaillement au mois de mai car dès
juin les prix vont flamber. 


Nous pouvons enfin remplacer notre bouteille de gaz au casino de Fréjus.



Ils sont très sympa au ship, nous y trouverons notre bonheur.


Nous partons visiter Fréjus et son port, c’est vraiment très
joli, ces bateaux qui sont dans la marina entourée de petits immeubles avec de
jolis balcon/terrasse donnant sur le port, des restaurants, des glaciers et des
commerces tout autour; c’est incroyable le nombre d’agences immobilières, il y
en a une à chaque coin de rue, je me demande si vraiment ils vendent autant
d’appartements que ça. Tout le long du canal ils construisent encore de jolis
immeubles de standing.


Joli petit flippers bien équipé.



 Celui là en bois n'est pas mal non plus.



Port de Fréjus et sa marina.



le canal et au loin Fréjus village.




Installation de 25 mètres de filin à la bouée de sauvetage.



Rallonge pour la lampe  de retournement


FINALITÉ, ça nous passe le temps tous ces travaux, on peut
bricoler au lieu de faire la bronzette. Si il n’y avait pas de problème, nous
nous ennuierions. 



Je pense aux navigateurs qui utilisent  leur bateau 1 mois par année et qui ont des travaux à effectuer avant de pouvoir profiter pleinement de la navigation, ça doit leur gâcher leurs vacances.

dimanche 24 mai 2015

2015-05-21 Cette fois c'est le vrai départ de notre Levant et son équipage, mais retour sur le continent



Mise à l’eau de notre levant, les moteurs ont dû mal à
amorcer, surtout le moteur tribord. Il n’y a pas d’infiltration  d’eau dans les cales, Dominique contrôle la
cale dans laquelle il a changé la vanne TVB.
Ce soir nous passerons une nuit au ponton (au camping comme disent les
navigateurs) et nous appareillerons demain matin.


Au revoir les copains, Christophe, Lionel et Hua, à bientôt sur les mers.

* * * * * * *
Après un bon petit déjeuner avec Lionel qui est venu nous
souhaiter bonne route, nous larguons  les
amarres au port de Taverna.

Nous avons étudié la météo sur plusieurs sites différents  qui quelque fois se contredisent, mais en
faisant la moyenne,  nous déduisons qu’un
vent de sud-ouest 10 nœuds qui va augmenter
en fin de journée dû au mistral qui souffle dans la vallée du Rhône va
nous porter sur Bastia et vendredi la météo annonce des pointes de 25 nœuds
nord-ouest ce qui nous portera jusqu’à l’ile d’Elbe.  Nous prenons donc  le cap Bastia qui est à 20 miles
nautiques,  un joli vent de 15 nœuds et
une vitesse de 7 nœuds nous bercent dans la direction de Bastia où nous
calculons arriver vers 15h, il fait beau, nous sommes en short sur le pont, une
ligne de sable blanc à perte de vue s’étire sur la côte, je prends ma guitare
pour un petit moment de détente, nous mangeons une bonne salade fraiche, TVB… 




A 5 miles de Bastia, un vent nord-ouest nous envoie des rafales
de 35 nœuds dans le nez de notre Levant, 70km heures dans les voiles et la mer
commence à se démonter, 1m50 de creux, se n’est pas énorme mais se sont des
vagues étroites et dans tous les sens, car selon Lionel qui est skipper, lorsque
le mistral se lève, en arrivant sur la côte ouest de la Corse il se sépare en
deux et envoie sur la point Nord et Sud des vents qui passent les caps Corse
pour se rejoindre au centre de la Côte Est, bref,  sur nous.
Nous prenons 2 ris et tirons des bords pour essayer
d’atteindre l’ance de Porto Vecchio, sous les falaises de Bastia où nous serons
à l’abri du vent, mais de gros nuages arrivent, le vent tourbillonne et
impossible de faire cap sur notre mouillage, nous virons  à plusieurs reprises et les voiles tapent
fort, notre Levant également, il commence à pleuvoir (on moins ça rince les
voiles) nous recevons des rafales d’eau, nous sommes trempés. Dominique va sur
le trampoline renforcer l’attache de la 2ème ancre afin qu’elle ne
tombe pas dans l’eau, je lui dit qu’il devrait mettre son gilet car si il tombe
à l’eau, c’est moi qui serai à la barre et je mettrai le bateau à la cap,
lancerai la bouée, appellerai sur la VHF « Man over board » et
ensuite j’essayerai de manœuvrer mais avec ce vent il est très difficile de
manœuvrer seul.   Finalement il met son gilet, ouff. Nous
arrivons seulement à 18h30 au mouillage, nous sommes frigorifiés, il fait
pourtant 20° à l’ombre mais le vent fait baisser la température de plusieurs
degrés selon sa force.
Un gros ferry arrive au port de Bastia, je me demande si les
passagers ont également  été brassés par
la  traversée avec  ce mistral qui soufflait à plus de 40 nœuds
entre Marseille et la Corse.
Nous jetons l’ancre, mettons notre boule de mouillage,
rattachons la bâche de l’annexe qui s’était défaite, je remets également un
bout entre le mat et l’enrouleur du génois pour éviter que lors de virement de
bords les écoutes se coincent dans les winchs au pied de mât. Bref…ce n’était
pas une super navigation….pour moi, car Dominique a trouvé que s’était une
belle navigation sportive pour la remise dans le bains (opinion de garçon).







Je trouve quand même que c’est magique cette galère que nous
vivons sur l’eau, nous sommes qu’une petite esquif à la merci des éléments que
nous essayons de combattre  et qu’après
avoir affronter le force de la mer qui restera toujours la plus forte, jeté
l’ancre dans une petite crique au calme et qu’à 19h nous sommes  enfin installés dans le carré bien au chaud, devant
notre TV, à siroter un apéro devant Money drop dans le confort, proche de la
civilisation.



Petit déjeuner à la crique de figueras au sud de Bastia 


22-05-2015
Ce matin, après un bon petit déjeuner sur notre terrasse
devant la nationale qui va sur Bastia, je largue mon canoë et accoste sur une
petite plage, je prends le sentier des figueras (bordé de figuiers) pour me
rendre en ville car je dois acheter un joint pour le wc tribord qui fuit.
Un couple me salut, ils habitent au 6ème étage
d’un immeuble donnant sur la baie et nous ont vu arriver hier. Lui ancien marin
et navigateur a vite pris ses jumelles dès qu’il a vu notre bateau au loin et a
suivit nos virement de bord jusqu’au mouillage, ce matin ils m’ont vu débarquer
avec mon canoë. Ils m’ont accompagné jusqu’au ship tout en papotant de
navigations (ils rêvent d’avoir un bateau).
Le vendeur peu sympa n’a pas de joint mais
seulement un kit complet donc pour un unique joint à 4 sous dont nous avons
besoin j’ai dû acheter un kit à 50 euros (le nautisme c’est l’arnaque).







J’en profite pour visiter Bastia, je passe de petites
ruelles où les maisons semblent tenir « grâce au saint esprit » elles
auraient besoin de rénovation, je n’oserai pas m’installer sur ces balcons dont
le béton est effrité et on voit les ferrailles.  Je traverse une jolie petite place, installé
sur une terrasse, le couple de tout à l’heure m’interpelle et m’invite à boire
une café, ce dont j’accepte avec plaisir. Nous
discutons de la Corse, de ses mines d’amiante qui ont tués des milliers
de gens, de Pascal Pauli qui est plus vénéré que Napoléon, du joli village au
Cap Corse Barca….etc….Ce soir nous avons décidé de nous faire des appels de
lampe de poche eux depuis leur balcon du 6ème et nous depuis notre
Levant, pour ce faire coucou.




Je passe à la boulangerie prendre 5 baguettes de pains frais
et retour vers la petite plage sur laquelle 7 jeunes hommes encore mouillés qui
ont l’air très bien sont étendus au soleil, je les saluts et leur demande si
l’eau est bonne, - Fraiche mais une fois dedans on nage pour se réchauffer. Je
leur dit que si ils nagent jusqu’au bateau, ils sont les bienvenus à bord. –
Chich 1 jeune homme répond.
Finalement ils ne viendront pas à bord.



 Partout où je vais, je rencontre des gens très sympa avec qui je me lie tout de suite d’une amitié
sincère.
                                                                             


                                                                        * * * * * * *




Bastia.  Ce matin,
nous contrôlons les moteurs et cata il y a de l’eau dans les cales, beaucoup
d’eau 10 litres dans le moteur tribord et 3 litres à babord.  Etant donné que je suis plus petite, je
m’enfile dans la cale et écope avec une éponge et une petite cuvette car
impossible d’accéder sous les moteurs avec une écope.

Dominique y va à son tour, il inspecte le moteur tribord  (il en déchirera son pantalon), il remet un
collier à l’arrivée d’eau du chauffe-eau, contrôle la strat, le safran et les
hélices, ça na pas l’air d’être ça. Finalement c’est le joint de la pompe à eau
du moteur qui fuit. Nous cherchons un mécano marine sur Bastia mais
« nada » sur le bon coin « ll y a une pompe à eau sur
Marseille ». Etant donné que nous devons aller sur le continent pour le
radar nous  en profiterons pour trouver
une pompe à eau.


Nous préparons les voiles et en levant les yeux, je vois la
barre transversale de la barre de flèche en haut du mat qui n’est pas fixée
(encore un problème; comme dit Lionel, il n’y a pas de bateau sans
problème).  Je hisse Dominique en haut du
mât afin qu’il remette un rivet mais c’est peu, un rivet pour tenir une barre
qui a beaucoup de tension en naviguant, il serait préférable de mettre un écrou
(on verra).




Nous quittons Bastia, tchao et à bientôt

Nous levons l’ancre et départ pour le cap Corse et si le
vent est favorable nous attaquerons la traversée.




La carte météo montre que si nous longeons l'Italie nous
sommes au portant jusqu'à Fréjus.

Adieu la Sicile, les éoliennes, la botte de l’Italie, la
Grèce…etc…. Disons que c’est partie remise.


 Nous passons le cap Corse et attaquons la traversée avec un
joli vent du nord de 12 noeuds, notre Levant à 60° du vent, Grand-voile et
Génois hissé, nous avançons à 7 nœuds, une houle très large nous soulève
gracieusement.

Domi
a mis du scotch sur son pantalon qu'il a déchiré dans les moteurs. 

* * * * * * * *
La nuit tombe, nous mettons nos feux de navigation. Après
avoir fait un petit somme,  je prends mon
quart à 22h30.  Il fait une nuit noire,
le ciel est couvert et noir, la mer commence à s’agiter un peu. 

Sur babord du côté de notre feu rouge  (bas si rouge) à 170° (8h) il y a un bateau de
croisière tout illuminé  dont je vois son
feu vert (vert sur rouge à contrôler). A 230° (10h) un cargo plus de 150 mètres
avec ses 2 feux blancs et son feu vert  qu’il faut contrôler également et 1 autre
bateau à 270° (3h) dont je vois également son feu vert.  Je prends le compas de relèvement et contrôle
attentivement l’angle de ces 3 bateaux.




5 minutes après, l’angle du bateau de croisière est de 180°
ouff il passera devant nous. Le cargo
est toujours à 230°, je vois son vert et rouge ce qui veut dire qu’il
nous arrive dessus (à contrôler attentivement).
L’autre bateau est maintenant à 280° et je vois son vert donc il passera
devant nous….oufff….



Je ne sais pas si je vais réveiller Dominique mais je dois
vraiment contrôler ce cargo car il est toujours à 230° et je vois toujours son
vert et rouge.  Quelques minutes plus
tard son vert commence à disparaitre et je vois maintenant plus que son feu
rouge (rouge sur rouge rien ne bouge)….ouff….

C’est à 2h30 du matin que je réveille Dominique afin qu’il
prenne son quart et je m’enfile dans les bras de morfée.


                                                                    * * * * * * * * * *

8h du matin, je me lève et prépare un bon petit déjeuner,
nous sommes toujours au portant à 6 nœuds de vitesse, nous voyons au loin  les alpes enneigées et apercevons la côte.





Dominique à ses cannes à l’eau (comme d’habitude) et
grriiii……ça mord, un thon s’agite, Dominique essaye de le serrer  mais le fil se casse, le thon est toujours là
accroché mais à l’autre hameçon, il a attrapé les 2 appâts, il devait avoir
très faim le coquin, Je prends la gaffe et me prépare à le piquer lorsque le
support de canne casse et le poisson se tire avec les 2 hameçons et du fils
dans le ventre. (le pauvre il doit avoir mal).


Le support de canne est bel et bien cassé et nous n'aurons pas de thon au repas.



Un petit oiseau jaune orange est venu se poser sur notre Levant,  je sors l’appareil de photo mais il s’envole pour aller à  l’avant et revenir dans le cockpit, impossible de le prendre en photo, pourtant il nous a accompagné un bon bout de chemin ;  je vais regarder sur internet quel est le nom de cet oiseau qui vol si loin des côtes.
Ca fait toujours une drôle d’impression d’être si loin du monde et si petit dans cette mer immense, mais c’est tellement agréable de se laisser emporter par le vent sur des miles nautiques. 
* * * * * * *

Midi, nous sommes à 30 miles de Fréjus (60km = 5 heures à 6
nœuds) plus de vent, nous avons mis le Gennecker, la Grand-Voile est hissée,
nous attendons que le vent se lève, nous avons mis nos shorts et mangeons en
plein soleil, nous bouquinons, je prends ma guitare, nous faisons la bronzette
sur le trampoline. Il est 16h et nous n’avons pas beaucoup avancé, nous sommes
à 20 miles de notre mouillage,  je crois
que nous allons encore faire des quarts cette nuit.



Vers 17h un petit vent de terre se lève (les thermiques) il
nous poussera jusqu’à la plage de Fréjus où nous jetons nos 2 ancres à côté
d’un catamaran. Il est 21 heures et nous sommes bien arrivés sur le continent.

dimanche 17 mai 2015

2015-05-16 Départ repoussé car nous avons encore quelques petits travaux à faire

Philippe, le parisien,  a fini ses derniers préparatifs. 
 Son bateau est à l'eau dans la darse encore sanglé.  il met les moteurs en route et contrôle les vannes des cales. Aucune infiltration d'eau dans les cales...ouffff.....Il peut partir.
 Il n'y a pas de vent, tant mieux.
 ça fait seulement 3 ans qu'il a acheté son bateau.
 Il a passé son permis côtier et il vit son rève. Il a une place de port à l'année et à chaque vacances, il regagne son bateau chéri.







Il part faire une petite sortie en mer et pousse les moteurs à 25 noeuds.
 Il rentre au port et regagne son emplacement, Dominique est allé au ponton pour l'aider aux amarres.

* * * * *

Comme nous avons wifi au port, j'en profite pour surfer et cherche un système de navigation maritime car je n'arrive plus à ouvrir open cpn.il faut que j'annule un port, mais lequel ? je ne suis vraiment pas douée en informatique.
Je télécharge max sea mais il faut acheter des cartes à 50 euros la carte, j’essaye avec sailor mais c'est le même problème, quelle galère....
Je trouve que c'est important d'avoir 2 systèmes de cartes de navigation électronique avec les lignes de sondes car si notre écran gps tombe en rade, nous n'avons plus de repère. à part la bonne carte papier.



Aération du groupe qui est dans le coffre du pont. TVB.

Nous avons également dû changer une vanne de cale qui était grippée, tant mieux que nous avons un plombier à bord.




 Petite balade en vélo à Moriani où je vais faire les commissions.  Il y a de jolies terrasses donnant sur la mer.
 Un papy essaye de faire voler le cerf volant à 4 sous de son petit fils, mais en vain.... SOUVENIR...SOUVENIR....


La maison dans laquelle vécu Pasquale Paoli
Pascal Paoli est l'une des figures emblématiques de cette période, la plus connue de toutes (1740). De retour en Corse en 1755, il perd l'ultime bataille qui l'oppose à l'armée royale française en 1769  

Pasquale Paoli a même voulu que la langue italienne soit la langue officielle de sa république corse. Sa Constitution corse de 1755 était en italien et a été utilisée comme un modèle pour la constitution américaine de 1787. En outre, en 1765 Paoli a fondé dans la ville de Corte la première université de Corse (où l'enseignement a été fait en italien).
Sur le plan économique, Paoli introduit en Corse la pomme de terre dès 1756
Toutefois, la Corse apparaît alors, aux yeux des philosophes, notamment Rousseau et Voltairen 3, comme le premier État démocratique de l'Europe des lumières et, Paoli comme un « despote éclairé ».
Une « imprimerie nationale » est créée à Campoloro où sont publiés les Ragguagli dell’Isola di Corsica, sorte de journal officiel  . Il crée une marine de guerre et fait de Corte la capitale de la Nation corse où siège le gouvernement. Il bat une monnaie saine, et interdit la vendetta

Avant de regonfler mon canoë, il faut que je mette une pièce  sur le côté car  le tissus est cuit, l'ancienne alèze de notre lit fera l'affaire. SUPER.


Nous n'avons toujours pas reçu l'antifouling d'Italie, acheté sur ebay.
 Nous avons dû donc racheter de l'antifouling et enfin on  peut le mettre sur les coques immergées.


Notre radar ne fonctionne plus ou mal, depuis qu'on l'a acheté, il y a des problèmes.
Un spécialiste Corse nous l'a enlevé et emmené dans son dépôt et depuis 2 jours nous n'avons plus de nouvelle de notre radar.

Tous ces soucis ne nous coupent pas l'appetit.

Aujourd'hui c'est crudités car il fait très chaud.


2 bateaux voisins vont être repeint par leurs jeunes propriétaires. 
Christophe sur son petit monocoque, Lionel et Hua qui prévoient de faire cet été de petites croisières aux îles Lavezzi ou dans les environ. Ils mettent des bâches de protection.
Tant mieux qu'il n'y a pas de vent.
Sinon, les bâches s'envoleraient.









Dominique a dû emprunter la voiture de Lionel pour aller à Bastia essayer de récupérer notre radar car le spécialiste nous a finalement fait un devis de réparation 1000 euros et 1 neuf coûte 1400 euros. 
Impossible de trouver l'adresse de l'électronicien, Dominique tourne mais personne ne le connait.
 Le spécialiste Corse nous a pris 250 euros pour monter en haut du mat et ôter le radar du bateau.


Petite pause pour les travailleurs avant d'attaquer la primaire.
 j'ai donné un coup de mains aux voisins pour monter leur chapiteau...ho...ho
 Ils ont bossés jusqu'à minuit pour  mettre la couche de primaire des 2 bateaux.

Dominique a fini par récupérer notre radar intacte.
 Il a  contacté le Spécialiste Corse et se sont donnés rendez-vous devant la poste car   apparemment il n'a pas d'adresse.
  Je pense que nous irons le faire réparer.à Fréjus,  chez Pierre qui nous a installé le radar. 


 Je hisse Dominique en haut du mât.

 Voici notre radar fixé mais il ne fonctionne toujours pas...cette fois ça ne nous coutera pas 250 euros.

deuxième couche d'antifouling.
Demain, mercredi, cette fois c'est le grand départ.

jeudi 14 mai 2015

2015-05-13 Frottons, grattons, ponçons, polissons mais ne déprimons pas.



Dominique fait la pause et papote bateaux avec les autres futurs plaisanciers.

Car avant la plaisance, il faut refaire une beauté à son  bateau et ça prend du temps.


Nous attendons la livraison de l'antifouling mais hélas ce ne sera pas pour aujourd'hui.

Nous avons fait le ravitaillement, primaire, filtres à GO pour moteur, pinceaux, scotch, liquide de refroidissement, etc....
Mercredi, nous devons rendre la voiture de location à l'aéroport.
 Je crois que nous avons tous, allez au boulot car ils veulent mettre notre Levant à l'eau dans 2 jours.

 J'ai gratté l'ancien antifouling et ôté les points blancs sur la coque immergée.

 Sur les étraves rapées, selon les bons conseils d'un navigateur,  il faudrait poncer jusqu'au gelcoat mettre de l'époxy, primaire et antifouling.

Finalement, j'ai mis du primaire et par dessus nous mettrons de l'antifouling semi-erodable.
L'année prochaine, il faudra gratter les couches d'antifouling jusqu'au gelcoat, et mettre du gelfid, primaire et antifouling erodable.
Je fini de mettre la peinture primaire sur les coques immergéees.

moteur babord Dominique a changé les filtres à  GO. il a décanté le bocal, côté tribord également.


 Les Batteries au gel, rien à faire, juste nettoyer, tant mieux.


petits coups sur la coque, il faut nettoyer, poncer, nettoyer, entourer de scotch et mettre du gelcoat

 Le cif ca nettoye bien mais parait-il que c'est agressif pour la coque,
il es préférable d'utiliser du produit de vaisselle.
Nous trouvons que la pierre naturelle ou d'argent ôte bien les tâches de rouille sur les inox et nettoie le gelcoat.


Notre conseiller et le voisin qui met son antifouling car demain son bateau va à l'eau.

Ce matin c'est nettoyage des parre-battages.

 Malgré de nombreux produits et de l'huile de coude.
Les taches dans le caoutchouc ne partent pas.

J'ai passé tout l'après-midi à polischer les coques et j'ai fait seulement la moitié.

Nous faisons chauffer les moteur et mettons le jet pour refroidir à l'eau douce.

Dominique fait la vidange des moteurs.
Il aspire l'huile par la jauge avec un bidon et une pompe à main, ça prend du temps mais ce fonctionne.
Ne pas oublier de mettre du liquide de refroidissement dans le bocal.


Avec un stylo indélébile je remets le nom LEVANT sur chaque parre-battage. 

Ca y est, les parre-battages sont enfin prets.

Je peux prendre la pose et une pause bien méritée.

 Les voisins poncent la coque de leur bateau et le vent dirige la poussière sur notre levant tout propre.

Après l'effort, le réconfort et ce soir c'est gnocchi au gorgonzola.

Nous sommes tellement crevés que nous ne prendrons pas de douche ce soir, nous nous installons plutôt devant la TV et ensuite un gros dodo.

4h du mat, je suis réveillée et en profite pour mettre les dernières nouvelles sur notre blog afin que tous ceux qu'on aime soient au courant de nos aventures de bateau.

Pour vous dire la vérité, quelques fois, en fin de journée, je déprime et me dis qu'on aura jamais fini de nettoyer et de préparer notre Levant mais le matin je vois tout autrement et suis pleine d'énergie pour les grandes préparations car j'aimerais bien aller en Italie, les Pouilles, la Grèce (où Sarah, Brice et leur petit Loris sont actuellement sur le bateau Costa Delizosia que je suis à la trace sur l'appli "traffic Marine" que j'ai téléchargé sur ma tablette pour 3,50 euros), les Cyclades, la Croatie, et toute ces belles destinations me redonnent du courage.
Happy sont actuellement en Sicile, les éoliennes et vont partir sur la Grèce.