samedi 30 juin 2012


 2012-06-26 Mise à l'eau du bateau Petit Monde de  José Bovet, l'écolo qui a fait de la « tolle » pour avoir arraché des plants d'OGM.




Tous les matins je vais à la Londe avec mon vélo faire les commissions,  les nombreuses pistes cyclables sécurisées et ombragées longent le bord de mer et traversent la garigue. Ce matin, en rentrant au bateau, la roue arrière à crevé, j’ai dû cacher les commissions dans le fossé et rentrer à pieds sous une canicule horrible en soulageant le vélo.  Nous avons réparé et le lendemain j’ai récupéré les commissions dans le fossé. 



27 Les travaux n’avance pas très vite, disons plutôt que les ouvriers se font rares. Le port avait besoin de place pour un autre bateau, ils ont déplacé notre bateau avec la grue pour la journée.


Malgré tous ces problèmes de travaux, il ne faut pas se laisser abattre.


2012-06-27 Nous sommes toujours à sec au Gapeau et commençons à être démoralisés car ce ne sont plus les travaux qui trainent mais les gars ne viennent même plus, car ils ont « soit disant » d’autres chantiers ou alors il trouve l’excuse qu’il manque une pièce et si par hasard ils viennent, il reste 1h maximum et partent, on ne les reverra plus de la journée.
Ils nous livrent enfin le réservoir que nous allons replacer et fixer nous même, sinon ce ne sera jamais fait.



29 Ce matin, debout de bonne heure mais pas de bonne humeur, nous avons contacté le vendeur et lui avons envoyé le rapport des travaux en cours afin qu’il intervienne auprès des gars pour qu’ils finissent les travaux.




2012-06-29 De toute façon, Domi et moi nous avons décidé de finir nous même l’étanchéité des hublots, fixer et brancher  les moteurs, etc…..  

Finalement, voilà nos travailleurs qui pointent le nez et en rigolant et continuent les travaux.
 Tant mieux que JPC Marine est arrivé, car c'est vraiment compliqué de brancher tous ces fils dans le moteur.

2012-06-29 Un catamaran, doit être sorti de l'eau car un fil de pêche s'est coincé dans l'hélice et à coupé le joint spi qui doit être changé.




jeudi 28 juin 2012

Les travaux trainent….trainent….Si nous voulons que les travaux avancent, nous devons y participer activement, sinon, nous passerons juillet et août au port à sec.
Domi ôte les vis et fixations qui tiennent le moteur babord car il faut également le sortir, le silanbloc est HS.

Sortie du moteur avec la grue


2012-06-24 6h du mat, avant qu’il ne fasse trop chaud, nous faisons l'antifouling des coques  immergées du bateau afin que les algues et coquillages ne s'accrochent pas.




24 juin,  Depuis notre terrasse, nous apercevons Philippe et Marlène qui partent en Corse 15 jours avec des clients, nous leur souhaitons une bonne nav.


Après avoir contrôlé les hublots des trappes moteurs qui prenaient encore l’eau, Domi et moi avons démonté, gratté le sica (silicone marin), nettoyés les hublots et leurs cadres qui étaient fixé avec du sica par-dessous et sur les vis mais non sur le pourtour avant de poser le cadre (même une secrétaire aurait mis le sica sur le pourtour avant de poser le cadre). 



Les Pompiers sont en intervention de l'autre côté du Gapeau. Nous ne serons pas ce qui s'est passé car nous sommes trop occupé par notre travaille.


2012-06-25 Domi fait la pose comme les travailleurs du midi, après avoir poncé les petits bâtonnets pour tenir les moustiquaires, il est crevé.



lundi 25 juin 2012

Cela fait des mois que nous attendons pour mettre le bateau à sec pour une dizaine de jours car nous avons un problème d’infiltration d’eau dans les compartiments moteurs et une fuite de gasoil qui donne dans la cabine. C’est un problème de SAV mais qui prend du temps «dans le midi il ne faut surtout pas se presser…dit».  
Finalement le 11 juin, nous nous rendons au port du Gapeau,  nous nous amarrons sur le quai de la rivière « Gapeau » et attaché par des sangles, soulevé par la grue, notre bateau se retrouve sur les plots, bien calé, surélevé, au bord de la rivière où nous voyons passer les bateaux qui se rendent en mer, vue sur « le village » du Gapeau où nous retrouvons Philippe et Marlène, Jacky, etc…
Nous en profitons pour faire un nettoyage complet au karcher que nous a prêté Vincent, le spécialiste en recherches de fuites et gelcoat « protection sur toute la coque du bateau contre l’eau de mer ».

Avant

Après

 
A 16h00 nous dégustons des glaces en regardant et enviant les bateaux qui rentrent de navigation


Le soir c’est la chasse aux moustiques qui pullulent près de la rivière.
                                                                      * * * * * * * *
Le matin,  c’est à 8h00 que nous sommes réveillés par la grue qu’il mette en route et dont l’échappement donne juste sur le hublot de notre cabine.

 

Si je suis réveillée avant, j’aime aller me balader au bord de la mer à 6h du mat, les pêcheurs ont déjà alignés leurs cannes.


Vincent démonte le safran, d’où provient l’infiltration d’eau, on s’aperçoit qu’il y a du jeu, le chantier a fait l’étanchéité avec du sica (silicone marin) mais avec le temps et l’eau salée, le sica devient poreux.  Il faut creuser à la pioche et pelle pour faire un trou afin d’ôter le safran car le bateau n’est pas assez surélevé.

Avec sangle et grue, le moteur est ôté du compartiment et mis dans la camionnette de Jean-Pierre, le papa de Vincent, spécialiste en moteur, afin d’être nettoyé et dé corrodé

 
Le soir c’est apéro sur le bateau avec toute l’équipe de travailleurs, nous aimons et trouvons important d’avoir de bons contacts, nous participons avec les professionnels qui interviennent sur notre bateau, car il faut que nous apprenions et connaissions toutes les futilités des installations.

Nous sommes mangés par les moustiques, vivement que les travaux soient finis.
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Après avoir contrôlé avec le jet d’où venait l’eau dans le compartiment moteur babord, nous avons démonté la trappe d’accès, il faut que Vincent mette du sica (silicone marin) sur la charnière et sur les vis.

Avant d’ôter le réservoir qui est percé, nous devons siphonner le gasoil et le mettre dans des bidons que le papa de Vincent a apporté, Domi et moi avons démonté et sorti le réservoir, il y a plein de gasoil sous la couchette que nous nettoyons, nous ne voyons pas d’où provient la fuite de gasoil, le réservoir doit être apporté à l’atelier pour être mis sous pression et réparé.


Les travaux n’avancent pas très vite, c’est-à-dire qu’à cette époque de l’année, il y a beaucoup d’interventions à faire sur d’autres bateaux donc nous attendons quelque fois  toute la journée et finalement c’est à 20h00 seulement qu’ils  arrivent et commence à travailler sur notre bateau. Il faut reconnaitre que ce n’est ni la ponctualité ni le travail Suisse.
Et l’heure de la pause, c’est important pour les « travailleurs » du midi.

Etant donné que les travaux vont durer plus longtemps que prévu, nous en profitons pour faire l’antifouling sur la coque immergée afin que les algues et coquillage ne s’accrochent pas, il faut commencer par poncer, nous sommes tous bleus.


samedi 9 juin 2012

2012-06-01 Nous ne nous lassons pas de naviguer et exerçons nos manoeuvres.

Port de Porquerolles

Ce matin,  nous levons l’ancre, hissons les voiles et  passons  la passe près de l’ile du Grand Ribaud, pour aller pêcher « du gros » au large des îles.

Sortie par la petite passe entre l'ìle du Grand-Ribaud et Porquerolles

Domi met ses cannes à pêches avec de gros appâts de couleur vive et nous devons maintenir une vitesse de 3 nœuds (5 km/h), ni plus ni moins. Ce n’est pas évident car le vent change d’intensité et uniquement avec le réglage des voiles ainsi que l’angle du vent sur le bateau, nous pouvons soit ralentir soit accélérer. C’est vraiment génial de pouvoir faire des milles uniquement avec l’énergie naturelle qui est le vent. 

Voici Le phare du cap Méridional, île du Grand-Ribaud

Très sauvage, le Langoustier, côté Ouest de Porquerolles, parait-il qu'il y a un bon resto gastronomique.



Je suis à la barre et gare à moi si je vais trop vite ou trop doucement, le capitaine s’en aperçoit tout de suite.
Lorsque nous apercevons un bateau qui  vient dans notre direction, Il faut être attentif à l’angle de collision que nous observons soit avec un repère sur notre bateau soit avec le paysage qui défile derrière. 


 Etant donné qu'il n'y avait plus beaucoup de vent, nous avons hissé le code 0, Genecker. Allez.....fais un peu d'exercice.......ça ne te fera pas de mal.....


Nous devons faire plusieurs virements de bords pour pouvoir atteindre la pointe sud de l’île de Porquerolles car nous sommes face au vent.  Nous croisons un monocoque sur bâbord qui est près, trop près, des rochers, où se trouve le phare de Porquerolles.  Finalement, il met son moteur en marche pour passer le cap.



C'est déjà la pause glace, mais il n'est pas 4 heures, tu ferais mieux de surveiller tes lignes.


A l'Est de Porquerolles, les goélands suivent le bateau de pêche en guettant la relevée des filets.

En fin de journée, les pêcheurs commencent leur 2ème journée.  On voit les oiseaux qui tournent autour des filets en attendant qu’ils soient remontés pour se jeter sur les poissons qu’ils piqueront au pêcheur. Quel dur métier que pêcheur, ils sortent par n’importe quel temps pour rapporter quelquefois peu de poisson.


Après cette journée de pêche sans succès, nous arrivons le soir au cap Medès, rochers des 2 frères.



Nous passons le cap Médes, les rochers des 2 frères dont un à perdu la tête, et derrière, le mouillage notre Dame où nous allons passer la nuit. Nous aurons fait 19 milles nautiques (35 km) en 8 heures et tout ça avec le vent + 10 minutes de moteur pour lever le mouillage et hisser les voiles + 10 minutes de moteur pour affaler les voiles et jeter l’ancre. Hélas, nous n’aurons pas pêché de gros poissons, ni de petit. Ce soir ce sera tagliatelles aux asperges vertes.

Récompense d'un super coucher de soleil à notre arrivée au mouillage.