dimanche 24 août 2014

1014-07-12 Le sud-est de la Sardaigne, 2ème partie, bientôt de retour à Cagliari et embarquement de nos équipiers.





 Le lendemain nous reprenons notre route vers le nord, l'île de la Tavolara
Aujourd'hui nous avons bien navigué, le vent de 10 noeuds nous poussait, nous avons mis les voiles en papillon



Du coup, nous n'avons pas visité le village perché sur son rocher mais tant pis nous l'avons vu depuis la mer.
Nous jetons l'ancre près de la Tavolara où une vieille épave montre encore le bout de son nez sur les rochers à fleur


Ce soir c'est pommes de terre sautée, Yvon est de corvée mais quel plaisir les corvées dans ce cadre idyllique.


C'est au tour de Sylviane de nous faire un bon petit plat, mais que prépare-t-elle..


Avec 2 belles aubergines, je pense qu'elle va nous préparer une bonne ratatouille.


 l'île de la Tavolara sans son nuage, ce soir c'est mer d'huile, nous allons dormir comme des bébés.



De bon matin, après un bon petit déjeuner, nous levons l'ancre, direction la nord de la Sardaigne.


Encore un autre style d'escargot réalisé par Sylviane, elle peut les refaire tous les jours.


Sylviane surveille la bête, tout va bien, elle peu s'octroyer une petite pause.


Si elle s'agite, Je tire un peu sur l'écoute tribord.
A non, c'est la babord qu'il faut tirer.

Ca y est, elle commence à être apprivoisée la bête de Sylviane. 


Maintenant il faut virer donc donner du mou à la rouge.
 Sylviane a très bien compris la technique. Bravo.


Nous sommes en papillon avec le gennecker vers les îles de la Maddaleina 5noeuds de vent et vitesse.


 Santa Teresa de Gallura vu depuis la mer car nous ne pouvons pas y jeter l'ancre, c'est interdit.

Nous allons nous mettre à l'abri  du vent derrière le cap Testa

Partie de scrabble habituel vers le cap Testa. C'est encore Sylviane qui va gagner.


Photo de la chance


Le capitaine explique la chronologie des manoeuvres à ses deux équipiers attentifs..


Nous jetons les ancres  à la Colba derrière le cap Testa à l'abri du vent NW annoncé.


Le Capt'n explique comment décrocher la bête, c'est encore Yvon qui va s'y coller.
Dès que nous jetons l'ancre, Sylviane met sa boule de mouillage et fait son super noeud de chaise.


 2 en canoë et 2 à la nage, pour aller sur terre et partons faire notre rando jusqu'à Santa Teresa de Gallura.


Attention, tu n'as pas intérêt à photographier mon mari....sinon.....


Petites maisons rondes dans les rochers, c'est trop joli, bravo l'architecte.


Et bien sûr, madame écolo a enfin trouvé des bacs de recyclage sinon elle rapporte ses poubelles au bateau.


Petite maison au sommet d'où les sentinellespeuvent detecter les incendies.


 Sur le chemin de notre rando, un tortue se promène tranquillement.


Après 1 heure de marche nous arrivons à Santa Teresa de Gallura.


 Nous n'avons bientôt plus de gaz à bord, car nous ne trouvons pas les bonnes bouteilles.  Servons-nous.

 Nous passons vers de jolis petits jardins privés.

Auto-école pour Christelle afin d'être près de le Bibliotèque où sera Sylviane.
  Il faudra juste un peu relooker la boutique.

 Nous retrouvons avec choc la ville et ses voitures.


Nous nous installons sur une jolie terrasse et big pizzas.
 Nous prenons 2 pizzas pour les 4 que nous partageons, ne sont elles pas magnifiques ces pizzas italiennes.
 nous nous régalons et l'addition sera de 35 euros pour les 4.

Nous partons visiter les rues suffocantes de Santa Teresa de Gallura.


Pause glaces dans un endroit climatisé.


Qu'y-a-t-il de beau au cinéma ce soir... un joli film en italien.


Salle en plein air, au moins ils font des économies sur la clim.



15heures, toutes les épiceries sont fermées, nous ne pourrons pas faire de commissions.


 Nous prenons le bus CLIMATISE  pour rentrer à notre mouillage de la Colba


 Même après une  bonne  excursion, nous ne sommes jamais fatiguées pour faire notre scrabble.


 Le vent se lève, il faut remonter la chaine et les 2 ancres, ce n'est pas du gâteau.
Manoeuvre finie et on part de l'autre côté de la baie sous le cap Testa.
 Nuit très agitée par un vent d'ouest Force 6-7 près des rochersvdu Cap Testa.

 6 heures du mat. nous levons l'ancre et quittons cet endroit pour aller de l'autre côté.


 Le Capt'ain est encore endormi, il n'a pas eu son café du matin car  la mer est trop agitée. Il se concentre.


Sylviane aussi est encore endormie. Cette nuit a été agitée pour tout le monde.


Après un bon petit déjeuner, Sylviane et Yvon partent faire une balade en canoë.

Ils en profitent pour faire les commissions car notre stock de tomates, patates et produits frais baisse.


 Yvon est à la barre avec Martine, il contourne les îles Lavezzi pour sa Sylviane, la mer est agitée.


 Il faut regarder l'angle de chaque bateau au loin qui vient dans notre direction.


Etant donné que nous sommes babord amure et au portant, nous devons la priorité sauf au bateau moteur.

Celui lâ nous double, nous ne lui devons pas la priorité.
 Nous passons entre les îles Lavezzis, Cavallo et les îles Perduto.

Belle navigation au génois seulement, nous sommes à 100° du vent, 20n. de vent apparent et 6 noeuds de vitesse.

 Le vent forcit à 30-33 noeuds, nous roulons du génois,

Un bateau à tribord qui nous arrive dessus vers l'avant.

 Un autre égalemernt à tribord mais il passera peut-être sur l'arrière.

Nous appelons le Capt'n car c'est chaud.

Attention au voilier, nous déroulons le génois pour reprendre de la vitesse.


Cette fois c'est un kite-surf qui est sur notre babord, il prend un cours, éloignons-nous.
 Nous avons un fort vent de Sud-Ouest qui ne nous permet pas de rentrer dans la baie de Santa Manza.

C'est vraiment dommage car nous avions prévu de voir la petites familles et les 5 petits loups loups



Nous sommes obligés de poursuivre notre route vers le nord, finalement nous allons à la  Rondata.

Un  Catamaran de jeunes vient mouiller à 2 reprises près de nous.Martine les siffle pour qu'ils partent.
  Il y a beaucoup de monde au mouillage, Un 2ème cata vient mouiller devant nous sur notre orin, Martine les guète.

Ouff.....ils s'en vont. Il y a trop de vent pour prendre le canoë, nous verrons demain matin.

Nous avons jeté nos ancres bien devant près de la plage et pourtant un bateau vient mouiller devant notre orin.


Voilâ un deuxième bateau qui jete son ancre encore plus devant. Le mouillage devient surchargé.
Les gardes côtes accostent les bateaux, une dixaine de bateaux lèvent l'ancre.
 Est-ce que nous devrons également relever nos 2 ancres, nous  guettons avec nos jumelles.

Finalement, les gardes côtes ne viendront pas vers nous. Ils ont fait de la place pour les bateaux de touristes.

 C'est un vrai manège, tous les bateaux s'entrecroisent et cherchent un endroit pour jeter l'ancre.


 Le lendemain matin, nous voulons prendre le canoë, allez sur terre et visiter cette belle plage à portée de rames.



Mais le capitaine veut lever l'ancre. Nous quittons ce joli mouillage pour affronter un vent contraire Force 6.

 Face au vent, le bateau tape et n'arrive pas à garder le cap. les écoutes tapent sur le roof ça fait mal.
Ce n'est vraiment pas facile de garder le cap. Notre Levant fait plusieurs manque à virer et mise à la cape.


A un virement de bord, la poulie du génois saute, nous rentrons le génois et réparons la poulie.


Ca ne sert à rien d'affronter les vents contraires, le vent aura raison de nous et c'est des coups à tout casser.

Cette fois nous passons le côte ouest des Lavezzi, Sylviane est contente.


Nous tirons un bord en direction du cap Testa.

Après avoir pris le compas de relèvement et calculé l'angle de colision.

Un gros  bateau de croisière nous passe juste devant

Malgré le vent qui souffle fort, ce paquebot ne bouge pas, alors que nous, nous sommes balotés par la mer.

Sylviane n'a même pas envie de faire un scrabble, ça bouge trop dans les bouches de Bonifacio.
  Le capitaine et sa seconde se sont également endormis avec le rouli du bateau.

 C'est Yvon qui tient le poste de barre à lui seul. Si il y a un problème, il nous réveillera.

 Le capitaine a une confiance absolue en son moussaillon en formation.
 Après avoir tiré des bords durant toute la journée des côtes corse jusqu'aux côtes de la Sardaigne.

Nous jetons l'ancre vers l'îlot de Piana qui est au sud-est de la Corse, pas très loin de la Rondata.

Cette fois, les filles, nous n'avons qu'une envie, prendre le canoë et aller sur terre pour visiter.

 Etant donné le vent encore très fort, nous décidons de prendre  l'annexe et son moteur.


Nous cherchons un endroit pour attacher l'annexe. Il va falloir creuser sous le tronc pour pouvoir passer le bout.

Nous passons le bout sous l'arbre et Sylviane nous fait un beau noeud de chaise.
 Débarquement sur l'île de Piana, Sylviane a trouvé une petite soeur pour Corallo, nous l'appellerons  Piana.

Nous partons nous balader sur l'îlot.
 Avant le départ Sylviane nous fait prendre la pose pour une jolie photo.


Une langue de sable permet de traverser à pieds de la côte à l'île de Piana.
 Nous partons faire le tour de l'île par les plages.

Cette fois c'est Martine qui fait prendre la pose à Sylviane et Yvon pour une belle photo.



La star devant les îles Lavezzi.


Brasse sous les Lavezzi, encore 2 coups de brasses et accostage aux Lavezzi.



Le capt'ain fait une petit pause en attendant sa photographe.

Yvon s'est également pausé car sa belle cherche des cailloux et des bois flottants.

Vous pouvez toujours attendre sur vos cailloux, elles arrivent vos belles.
 Finalement, elle arrive, mieux vaut tard que jamais



 Il est interdit de passer à l'intérieur de l'îlot, nous devons longer la plage.

De jolies petites fleurs poussent sur cet îlot entouré d'eau salée.

 Nous devons escalader les rochers en bord de plage pour pouvoir passer.


Très belle balade, nous allons rejoindre notre Levant qui nous attend bien sagement.


En fin de journée, les familles retraversent la langue de sable de 1km environ pour rejoindre leur domicile.


Ce gros yacht a accroché un câblot en remontant son ancre.  Le skipper fait l'équilibriste pour décrocher.
  Il a mouillé à côté de nous mais dans la zone interdite au mouillage.


 7h du matin, reveil de Sylviane sous les Lavezzi et petit déjeuner sur la terrasse.
  Le vent est encore fort, le ciel est couvert, nous devons partir tôt pour arriver à Ajaccio.

Nous levons l'ancre et départ sous la pluie et dans le vent.

Sylviane fait quand meme son escargot sous le pluie et avec le sourire.


Nous repassons les Lavezzi sous la pluie, nous ne pouvons pas dire que nous n'avons pas vu les Lavezzi.

 Nous croisons un joli bateau au ton gris comme les Lavezzi et la mer sous un ciel gris.
 La houle s'est levée face à nous, nous n'avançons plus très vite.

Peu de bateaux naviguent, par ce temps ils restent au mouillage à faire un scrabble et un bon repas.
 Nous n'arriverons jamais à passer la balise car nous avancons au moteur à 3 noeuds et face à la houle.

Nous passons devant Bonifacio où un gros paquebot est au mouillage, juste devant les rochers.

 les passagers sur le pont supérieur sont presque à la hauteur de Bonifacio.



Il pleut, il fait même froid, 21 degrés.
Aujourd'hui, le moussaillon n'apprendra rien, c'est moteur, comme en voiture.

Etant donné qu'il y a le pilote automatique, la seul chose à faire est de surveiller les bateaux qui passent.

Mais il y a très peu de bateaux car avec cette houle, ils ne sortent pas. Ils ne sont pas fous.

Cette journée de navigation est épuisante pour la tête et le coeur, houle, moteur, voiles qui tapent.


Aujourd'hui nous mangerons à l'intérieur et un bon repas chaud avec dessert au chocolat.

Même si on est brassés, il faut manger car c'est important d'avoir quelque chose de chaud dans le ventre.
Malgré la houle qui nous fait face, nous nous forçons à manger.
Nous sommes partis de Piana à 8h. et n'arriverons pas avant 20h30 à Ajaccio. Nous faisons le point.
Finalement nous décidons de sortir de cette houle infernale qui nous fait avancer à 3 noeuds pour aller à Porto Polo.



Voiles au vent et poussés par la houle nous surfons à 6.5 noeuds, à 18h. nous jetons enfin l'ancre à Porto Polo.


 Quelle joie de poser les pieds sur terre même si nous tanguons.


Petite superette où nous trouvons du pain frais qui commençait à manquer à bord.


Nous grimpons pour aller voir la vue panoramique sur le port de porto polo.

 Jolie vue sur notre Levant et sur la baie de Porto Polo.


Le ciel est bien bouché, et demain matin nous reprenons notre route pour Ajaccio.


Les hommes rentrent à la nage, elle est bonne l'eau.

 En rentrant au bateau, un bonne baignade et douche éclaire à l'eau douce.


 Ce soir c'est champagne, nous arrosons notre arrivée après cette longue navigation houleuse et moteureus
 Nous fêtons également l'arrivée de Piana, la petite soeur de Corallo.


 8h. du matin nous levons l'ancre et dans la baie de Porto Polo la houle commence déjà.

Nous appelons Happy qui viennent de faire demi-tour pour retourner à Porto Polo.

 Ils préféraient attendre une journée de plus plutôt que d'affronter la houle qui s’amplifiait.

Ouahh...ça commence à bastonner et nous sommes encore en train de tirer des bords dans la baie.
Des creux de 5 mètres nous ballottent de tous les côtés.
Notre Levant grimpe sur la vague jusqu'à la crête pour redescendre brusquement.
  Il y 20 noeuds  de vent et nous avançons à 4 noeuds à peine.

Les voiles tapent dans la houle avec fracas.

Aujourd'hui nous ne mangerons pas du tout car nous sommes trop brassés.

 Le capitaine veut pêcher dans cette houle....mais il est fou....

Si un poisson mord à la canne, je ne ferais pas de mise à la cape dans cette houle, c'est sûr.

Nous n'arrivons pas à atteindre le cap Muro car il faut tirer encore des bords.
 Nous naviguons face à la houle et au vent ce qui nous fait tirer des bords.

Nous croisons 2 bateaux qui affrontent la mer difficilement, comme nous.
 Vers 13heures nous approchons du cap Muro et ensuite nous serons au portant.

Les hommes sont sérieux, on ne rigole pas à bord aujourd'hui.
 Nous apercevons un bateau qui  arrive sur notre bâbord  arrière.

 Il s'approche de plus en plus. Nous ne pouvons pas abattre car il y a les  rochers du cap Muro.

Il est fou, il va nous rentrer dedans. Nous ne pouvons pas lofer sinons nous sommes dans le même sillon que lui
 Avec cette houle et ces creux de 5 mètres, il nous sert encore. Il y a des jeunes à bord sans gilet.

 Je prends la VHF et appelle. Le voilier près du cap Muro est prié de s'éloigner de notre catamaran.

 il est juste dans le sillon d'à  côté. Je vais sur le pont et lui fais signe de s'éloigner, mais en vains.

Je refais un appelle sur la VHF en lui priant de s'éloigné sinon je fais un Mayday.

Finalement il passe derrière je lui fais signe et il file près des rochers du cap Muro.

Après avoir passé ce fameux cap Muro, nous sommes au portant et poussé par la houle.

 On peut voir notre trace vers le cap Muro. La houle nous pousse en direction des rochers.
 Nous arrivons dans la baie d'Ajaccio, la houle est toujours forte mais elle nous pousse dans la baie.

Nous entendons un appelle sur la VHF. Koala Foc répondez....Koala Foc répondez...

Nous ne saurons pas si cet appel est destiné à notre fameux voilier. mais nous le noterons sur notre livre de bord

 Nous apercevons enfin Ajaccio au fond de la baie, c'est pas trop tot.
Et les sanguinaires sur notre bâbord.


Sylviane revit après cette navigation plus que houleuse.
 Nous approchons de plus en plus de Ajaccio, nous ne pouvons plus attendre de mettre les pieds à terre.

Nous passons derrière les gros Ferry et Paquebots.

Nous jetons l'ancre près des ferry, on a l'impression qu'ils nous arrivent dessus.

Nous partons visiter Ajaccio et repas à terre.

Dodo au mouillage et réveillés à 7h. du matin dans le bruit des moteurs des gros ferry sans oublier les odeurs.

Dernier petit déjeuner à bord avant le départ, croissants frais en prime.


 Tchao Sylviane et Yvon, en espérant que vous avez bien appris la navigation.


Notre petit Levant à côté des gros ferry.
Nous retiendrons de ce voyage qu’il  est préférable d'arriver à destination par d'autres moyens plutôt que de vouloir affronter les mers déchainées.
Il est très difficile d'aller contre les éléments à tout pris. Dorénavant, nous irons où le vent nous portera.

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