samedi 4 juillet 2015

2015-06-25 CETTE FOIS C’EST LA VRAIE SICILE ET SA CAPITALE, PALERME.









Nous quittons les îles Eglades, direction la vraie
Sicile.  La ville la plus proche sur la
côte sicilienne est
Trepani,  nous
voyons sur la carte marine que c’est interdit aux bateaux de s’arrêter et de
jeter l’ancre dans le secteur donc nous continuons le long de la côte (tant
mieux car Trépani vue avec les jumelles est une grande ville et franchement,
nous préférons les petits villages).  On
aperçoit de hauts sommets,  très abrupts
et rocailleux, je ne pense pas qu’on puisse faire de la rando sur cette partie
de la Sicile, de plus il n’a pas un arbre, pas d’ombre.
Nous jetons l’ancre au pied d’un haut sommet, la Pta de
Seraceno
, le bord
de mer est rocheux, il n’y a pas de plage de sable, par contre les fonds
sous-marins ont du sable blanc à perte de vue, on peut y jeter l’ancre qui
plantée dans le sable ne bougera pas et nous offrira une bonne sécurité,  surtout durant la nuit.
Notre plus proche voisin est un camping-car qui est également
au pied de la montagne, ils ont un petit bateau sur le toit, des enfants et un
chien, ils sont tranquilles.  




Pta de Seraceno, encore un camping-car comme voisin, il est
tranquille.
Nous apercevons des carrières et des engins au loin dans la
montagne, ce doit être des exploitations de
marbre.
Nous avons fait une super navigation de 43 miles nautiques,
la mer était belle, 15 nœuds de vent, 6 nœuds de vitesse, les voiles étaient
contentes, nous aussi, belle nav.
Au mois de juillet, de la famille arrive par avion à
l’aéroport de Palerme. Nous allons faire du repérage, chercher un mouillage et
un moyen de transport afin qu’ils nous rejoignent à bord.







Nous jetons l’ancre devant le village de Terrasini  juste à côté de la piste de l’aéroport de
Palerme.




Mouillage devant la plage et le village de Terrasini.
Nous aimons aller de bonne heure  sur terre pour visiter les villages et
alentour, avant les grosses chaleurs et avant les touristes. 
8h du matin, nous regagnons la petite plage qui est très
sales, plein de déchets et algues. Nous arrivons à  Terrasini dont les poubelles jonchent sur le
sol, elles sont également suspendues aux balcons afin que les chiens ne les éventrent
pas (Dominique à faillit se prendre une poubelle sur la tête que le monsieur
descendait depuis son balcon, accrochée à une ficelle et au bout un crochet, on
dirait qu’il va à la pêche).
Par contre devant chaque porche, c’est très propre, on  voit les « mamas italiennes »  qui frottent le bout de trottoir devant
l’entrée de leurs habitations.
Nous passons au port mais apparemment il n’y a pas de
capitainerie pour connaître les possibilités d’amarrage ainsi que les tarifs.









Nous cherchons l’office du tourisme mais il n’y en a pas non
plus. Les bus aussi manquent à l’appel. Nous entrons dans un magasin et demandons
à une dame comment nous rendre à l’aéroport, il y a deux solutions, soit le
taxi pour 30 euros soit le train dont la gare est à 30 minutes à pieds. Cette
dame nous explique que la ville de Terrasini et ses environ ont 20 ans de
retard, ils  ne font rien pour accueillir
les touristes ils n’ont aucun centre d’intérêt culturel, de plus, il n’y a
personne qui ramasse les poubelles, elle nous dit que ce n’est vraiment pas un
endroit pour passer des vacances. 


La Chiesa del villagio de Terrasini, un des
seuls centres d'intérêts




La plazza principale où il n'y a pas trop de poubelles,
c’est propre.


Petits croissants et cafés sur la
terrasse.




Nous prenons la direction de la
gare, aucun panneau mais  nous allons
selon les indications de la dame,  c’est
une rue étroite qui circule beaucoup, il y a un petit trottoir sale et plein de
déchets, il faut soit passer par-dessus soit faire attention qu’il n’y ait pas
de voiture pour contourner les saletés et passer sur la route.  



Le trottoir est étroit et sale, il
faut enjamber les déchêts.

30 minutes après nous traversons
la voie ferrée, espoir, c’est la bonne direction, finalement nous arrivons à la
gare, nous consultons les horaires, Sylviane et Yvon atterissent à 20h et le
dernier train arrive à 20h30 à Terrasini, pas de chance, ils arrivent  trop tard et ne pourront pas prendre le
dernier train.

Nous faisons demi-tour et retour
en ville.












Drôle d'arbre fruitier, je ne
connais pas, il faut que je regarde sur internet.

Il y a des camions dans différentes
rues qui vendent leurs fruits et légumes directement devant leur camion, c’est
vraiment pas cher, nous prenons pour 11 euros, 3kg de pdt, 5kg de tomates, 1kg
de cerises, 1kg de pèche et  1kg
d'abricots, de plus, ils sont délicieux ces fruits.


C'est
vraiment pas cher,  1 cagette de tomates
grappes délicieuses 3 euros


Melenzane, ça ressemble aux
aubergines,  il faut que j'en fasse mais
comment...

C’est chargés comme des mulets et
crevés que nous retournons à notre Levant,

  Retour au bateau
chargés comme des mulets












Nous hissons les voiles et  allons voir plus loin si il y a une autre
ville avec des navettes pour l’aéroport, nous
naviguons  juste devant
l’aéroport, nous longeons la piste mais nous n’avons pas le droit de jeter
l’ancre devant, c’est dommage car nous serions vraiment sur place pour les
accueillir.


 Retour au bateau chargés comme des mulets

Nous hissons les voiles et  allons voir plus loin si il y a une autre ville avec des navettes pour l’aéroport, nous  naviguons  juste devant l’aéroport, nous longeons la piste mais nous n’avons pas le droit de jeter l’ancre devant, c’est dommage car nous serions vraiment sur place pour les accueillir.




Aeroporto Internationale de
Palermo.




Nous faisons une escale dans la
baie de Muzzo  mais il n’y a pas de
village ni de bus, nous filons  et
passons devant l’Isola di feminie (l’île des filles) apparemment elle est déserte
et très rocheuse.  C’était une ancienne
prison de femmes, qui ne pouvaient pas s’y évader.


Isola di Feminie

Nous arrivons dans la baie de  Mondello où s’étend une immense plage de
sable fin, de petits cabanons sont alignés tout au long de la plage, les
italiens sont fans de leurs petites cabanes dans lesquelles ils y a tout le
nécessaire pour quelques jours sur la plage.
Il y a au moins une centaine de grands
zodiacs blancs qui ont jetés l’ancre dans la baie ; les familles
siciliennes aiment passer la journée à se baigner, manger et flotter au rythme
des vagues en plein soleil car il n’y a pas de taud qui les abrite du soleil.  Les italiens, ont les entend de loin avec leur
accent chantant, apparemment,  ils ne parlent
pas seulement avec les mains….(J’adore cette langue).







Il y a également  des activités nautiques, scooters des mers,   planches à voiles,   pédalos,  la baie est immense mais pleine de monde,  je pense que c’est la plage la plus prisées  autour de Palerme.


Mouillage parmi tous les bateaux
flotteurs.

Palerme nous voilà….nous approchons
de Palerme, nous sommes seuls à naviguer dans la baie et  pourtant elle est immense et possède un port
qui est très important.  Aujourd’hui
c’est Dominica, peut être  que les ferry
et cargos travaillent au ralenti  les
jours fériés.

Nous passons la première jetée du
port et jetons l’ancre près d’une petite
plage.  Sur les rochers, il y a
des pêcheurs qui nous font comprendre que nous devons partir ou  nous éloigner ; Dominique veut prendre
le canoë pour leur demander ce qu’ils veulent, mais je pense qu’il est
préférable et plus courtois de lever l’ancre et d’aller un peu plus loin ;
ce que nous faisons.












Arrivés sur la plage, nous nous arrêtons
au petit bar pour prendre un café et un granito limon, nous demandons au
serveur si notre bateau ne gêne pas, il nous dit que « la barca  e bene cui ».  


Nous débarquons sur la petite
plage et nous arrêtons au café.




Ensuite nous passons voir  les pécheurs siciliens pour leur demander également
si notre bateau ne les gêne pas  ils nous
réponde « la barca va bene cosi ». 

Nous pouvons visiter Palerme
tranquillement en sachant que notre Levant ne risque rien entre le sicilien de
la paillotte et les pêcheurs siciliens.
Il y a la brocante dans les rues, les voitures sont peu nombreuses, par
contre, il y a pas mal de vélos, vespas, piaggo-taxis, calèches tirées par des
chevaux, qui viennent nous accoster pour nous proposer de faire un tour de
ville  commenté pour 70 euros (très cher)
mais en disant « no gracia » ils nous baisse déjà le prix de moitié.




Nous préférons passer en premier à
l’office du tourisme pour avoir un plan et quelques conseils, nous passons devant
cette jolie place  « la Piazza Quattro
Canti » dont les 4 façades ont des
statues sculptées et aux pieds de chacune des façades, une fontaines
jaillit son eau.





Les 4 angles de cette place ont
les façades sculptées.




Il y a des poubelles qui trainent
à chaque coins de rues et des déchets un peu partout, par contre, devant les
monuments et les habitations c’est très propre, chaque italiens est responsable
du nettoyage devant chez lui et le reste personne ne s’en occupe.


Devant la Fontana Pretoria, on se
mettrait bien dedans car il fait tellement chaud, il y a beaucoup de touristes,
on entend parler  anglais, français,
allemand…..




Les calèches tirées par les
chevaux en pleine ville de Palerme, certains chevaux ont des caches oreilles
pour ne pas être excités, je pense, par le bruit des voitures et klaxons.


Jardin anglais, il a y beaucoup de
pacs et verdure dans Palerme.


Nous aimons prendre les bus rouges
pour visiter les grandes villes, on fait le tour de ville commenté afin de
s’orienter et ensuite on peut descendre et monter quand on veut 20 euros par
personne, ça vaut la peine, de plus nous n’avons pas mal aux pieds.


Téatro
Massimo fait  entièrement en tuf


Teatro
Politeama sur la place.
Nous passons devant le grand
marché aux légumes del Capo, mais nous restons dans le bus.


Al destra la villa Giulia  et au fond  la mer où il y a notre Levant qui est bien à
l’abri,  tant mieux, on peut continuer
dans notre bus.


Nous descendons à la Gare Centrale,
nous allons voir si il y a des trains où navettes pour l’aéroport, nous sommes
dimanche et apparemment, les trains ne circulent pas le dimanche (bizarre).
Il y a des trains pour l’aéroport
mais le dernier est à 20h30 (trop tard pour l’arrivée des dolois) nous sortons
de la gare et voyons un bus sur lequel est indiqué aéroport, c’est la navette
qui fait l’aéroport-la gare toutes les 30 minutes, parfait, nous communiquerons
tout cela à Sylviane et Yvon.

Aujourd’hui, nous avons fait un
repas de glaces, elles sont tellement bonnes
les gelati italiani.

Nous partons dans le quartier de
Montréal où il y a les catacombes que Dominique tient à visiter, nous marchons
30 minutes dans les petites ruelles à l’extérieur de la ville.














Apres la chaleur extérieure, la
fraicheur des catacombes, j’ai suivi Dominique mais c'était l'horreur, des squelettes
partout même des bébés, alignés sur des étagères ; si j’avais su, j’aurais
attendu dehors.  Le comble, c’est qu’il y
avait des enfants entre 6 et 16  ans qui
n’avait pas l’air d’être impressionnés par ces horreurs.


Nous
nous arrêtons dans un café pour un arrêt pipi et pâtisseries siciliennes,  sono squisito.


Piaggo-Taxi
qui nous hèlent pour nous faire faire un tour de ville « no grazzie »


La
poste construite entièrement en marbre


On voit partout des balcons bâchés
car ils s'effritent et des morceaux peuvent tomber sur notre tête.




Edifice
bien rouillé et pas très beau en hommage aux victimes de la mafia.


Ouff, de l'ombre et de la
fraicheur dans ce parc très bien ombragé.


le résultat de la conduite des
siciliens, il y a plus qu’à réparer, ça créé du travail.

Nous sommes à la recherche du
centre commercial que nous ne trouverons pas, Chouette une fontaine.








Nous nous passons entièrement sous
l'eau tellement il fait chaud.

Arrêt Gelati italiani sur une
petite terrasse le long de la grande route.

19h, Enfin de retour au bateau, nous
reposons nos pieds bien fatigués par une journée de trotte.

Le lendemain,  nous repartons à la recherche d'un grand
magasin côté Ouest cette fois. Nous ne le trouvons malgré nos kilomètres de
marche en plein soleil.
















Nous prenons le train pour
retourner en ville 1.50 par personne (pas cher), il est très propre et
confortable ;   le contrôleur molto sympatico.


Drôle de légume, il faut que
j'essaye, mais comment, encore une recherche sur internet.


Regardez ces  escargots qui grimpent,  ils sont trop petits pour être mangés, nous
n’en prendrons pas. Par contre, nous faisons notre provision de fuits et
légumes (depuis que nous sommes sur le bateau, nous mangeons au moins 3 fruits
et 3 légumes par jour minimum).

Nous passons à la Panateria, la dame
très sympathique nous parle de la Sicile, de la cuisine sicilienne qui est
délicieuse, des italiens accueillant  et
des « brigands » Pericoloso.

Nous reprenons la mer, direction
l’Est de la Sicile.












Aspra que nous ne visiterons pas,
car nous avons jeté l’ancre dans les cailloux et en tirant elle s’est coincée,
impossible de relever le mouillage, j’étais à la barre et moteurs à fond, j’ai
tiré à babord, tribord, arrière, avant, mais rien à faire, Dominique à mis son
masque et palmes pour voir ce qui est coincé, ce n’est pas l’ancre mais la
chaine qui a fait le tour d’un rocher et en tirant elle s’est coincée ; il
a inspecté le sens de la chaine et m’a indiqué de quel côté aller avec la
barre. Après 30 minutes de galère, nous avons enfin relevé le mouillage et nous
avons fait demi-tour pour jeter l’ancre dans le sable au Terminal Esso sous les
citernes de fioul, nous n’irons pas nous baigner à cet endroit par contre, nous
dormirons comme des bébés. Malgré l’eau polluée, les pêcheurs tournent avec
leurs barques à la recherche de poissons.


Capo Mongerbino Côté Est avec de
jolies villas perchées sur les rochers.




Nous sommes à la voile, il n’y a
pas beaucoup de vent, nous n’avançons pas très vite, donc il n’y a pas beaucoup
d’air, il fait chaud sur le bateau alors nous mettons l’échelle à l’eau  et bien cramponnés aux barreaux nous nous
laissons trainer on a l’impression d’être dans un jaccuzzi mais il ne faut pas
s’endormir sinon c’est au large que nous finissons notre jaccuzzi.



Jaccuzzi derrière le bateau, nous
sommes à 2 noeuds.


Porticello S. Flavia Ou la la
...ce n'est pas une plage mais une poubelle, pourtant cette plage est grande et
le sable y  est fin mais il est sous les
ordures.


Ca devait être des cabanes de
plage italiennes, peut-être le résultat de la mafia, nous n’en saurons pas
plus.


Et voici  la toute petite plage du village, elle est
propre et bondée de monde, il n’y a presque pas de sable mais des rochers.




Il y a des sacs poubelles suspendus
un peu partout le long du bord de mer mais ils sont vides.




La place du village de Flavia,
elle est propre, les italiens s’y rassemblent le soir pour discuter,  les bambini  jouent au foot et font du vélo.


Je fais un grand Bonasera aux  deux papy en train de discuter à la fraiche
qui me répondent avec un grand sourire.

Durant la nuit, un petit bateau de
pêcheur avec son projecteur à tourné 
durant 2 heures autour de notre Levant à la recherche de poissons ou
alors il voulait nous réveiller, ce qu’il a réussi.


29 miles nautiques plus à l'Est, nous
arrivons à Cefalu
village au pied du rocher, la plage est immense avec des parasols et
chaises longues bien alignés.




Joli village très touristiques, les
rues piétonnes sont pavées, les boutiques étendent leur marchandise jusque dans
la rue.


Vendeur de calamars, il n’a pas
très frais son calamars, ça sent très fort le poisson, du reste, il n’a pas de
clients, si il ne le vend pas, je pense qu’il le mangera ce soir en famille.





Dominique et La reggasa sicilienna,
elle nous a fait gouter ses spécialités, biscuits aux amandes, liqueurs
d’amande, mandarine, amaretto, limoncelo, etc….elle est très commerçante, du
coup, nous lui avons acheté une bouteille de liqueur d’amande et un drapeau
sicilien pour le bateau.


Nous avons rencontré un couple de
bordelais très sympatiques, nous avons pris des photos et discuté de la Sicile,
de l’accueil très sympathique des habitants, de bateau, etc…


Après une longue marche en plein
soleil, le port de Céfalu bien protègé près des rochers, c’est également un bon
mouillage par vent d’Ouest, c’est bon à savoir.




Il attend sa belle à la fermata,
elle le suit à une distance de 20 mètres derrière car c’est mamie photos.




Elle s'arrêterait bien sur cette
jolie terrasse ombragée qui domine le port pour prendre  de l'acqua




Nous hissons le drapeau Siciliens
que nous avons enfin trouvé après avoir fait plusieurs magasins. Il représente
une tête et 3 jambes ; la légende dit que lorsque l’Etna a fait une
éruption, la lave chaude aurait brulé un des 3 piliers qui tient la Sicile (la
Sicile est une île triangulaire et à chaque angle, dit-on, qu’il y a un pilier)
un pêcheur aurait plongé dans la mer et retenu
le pilier brulé, parait-il qu’il serait toujours au fond de l’eau à
retenir le pilier de la Sicile.


Couché
de soleil, no coment.

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