jeudi 16 juillet 2015

2015-07-05 Le vent a dû mal à nous emmener aux îles Eoliennes, Vulcano, Filicudi, Stramboli,

 2015-07-05 Le vent a dû mal à nous emmener aux îles Eoliennes, Vulcano,
Lipari, Salina, Filicudi, Alicudi, Stramboli, que de jolis noms.





Nous quittons Céfalu et départ pour les îles Eoliennes qui paraît-il
sont splendides avec leurs volcans.
Vendredi 1er départ raté car le vent est tombé, nous avancions à 0.5 nœuds, finalement à 15h
nous avons décidé de retourner sur la côte encore proche, nous avons mis les
moteurs et retour à la case départ disons pas tout à fait car nous avons jeté
l’ancre dans du sable au Capo d’Orlando, juste en face d’une discothèque dont
la belle musique italienne mais un peu fort nous a bercés jusqu’à 5h. du matin
(les pauvres voisins, ils ne doivent pas beaucoup dormir si c’est tous les soirs
comme ça).
Capo d'Orlando, belle musique italienne mais un peu fort.

Samedi 2ème départ raté  Ce matin, debout à 6h du matin
car il y a une risée et nous avons envie d’arriver avant la nuit aux îles
éoliennes qui ne sont pourtant qu’à 20 miles nautiques de la côte (40 km),
rebelote, le vent tombe, nous traquons les risées mais celles-ci ne feront que
passer et ne nous emporteront pas aux îles, nous affalons les voiles et restons
la journée en dérive à 2 mn de la côte à attendre qu’une belle et forte risée
passe par là, nous nous baignons, faisons notre partie de scrabble, gym, danse,
bouquin, sieste, pêche, du reste, le fil, les plombs et les appâts sont restés
coincés à 400 mètres de fond, nous avons mis les moteurs et tirer afin de
décoincer le fil et de pouvoir récupérer les appâts mais rien à faire,
Dominique a dû couper les 400 mètres de fil qui ont fini dans la mer, encore un peu plus de pollution. Toute la
journée, nous sommes restés aux aguets du vent et des bateaux; il n'y a pas plus de vent que de bateaux sur
 l’eau, pourtant nous sommes au mois de juillet. Finalement nous
mettons les moteurs en route, direction la côte, nous jetons l’ancre à Piraino
près de la grande plage de sable sur laquelle il y a des douches d’eau douce,
quel luxe, avant de visiter Piraino nous prenons chacun une bonne et longue
douche d’eau douce car sur le bateau nous nous lavons avec l’eau de mer et un shampoing
spécial eau de mer, ensuite nous nous rinçons à l’eau douce 20 secondes en commençant par les cheveux, sans la  gaspiller car n’oublions pas que c’est l’or
du marin.


Pour accéder au village, nous devons passer sous le tunnel sur lequel
passe le train, une rue principale nous conduit à l’église puis nous passons au
supermarché, c’est un village de touristes siciliens, il n’y a pas d’hôtel et
nous n’entendons pas parler d’autre langue que l’italien.






Eglise de Piraino et son beau jardin.



Dimanche 3ème départ raté Aujourd’hui nous attendons que le vent se lève avant de lever l’ancre,
vers 10h une risée, nous levons l’ancre et commençons notre traversée pour nos
fameuses îles éoliennes, mais après 1 heures de navigation toute voiles
hissées, le vent nous fait faux bond et cette fois ci nous n’insistons
pas ;  Eole n'y met vraiment pas du sien. Nous voyons un joli château
sur la côte et mettons le cap sur le village de Brolo et son château. 




Nous jetons l'ancre près d'un gros rocher où les pêcheurs tournent
autour et traquent le poisson qui est rare.

Nous partons visiter le village de Brolo et son château, nous posons
notre canoë près des rochers à côté de 2 dames qui font la bronzette, nous leurs
demandons bien  sur si notre canoë ne
gène pas, « la barca va bene cosi »,
très sympathiques ces 2 siciliennes dont une a vécu à Sion durant des
années, nous avons discutés de la Sicile, que les siciliens sont très accueillants,
elles étaient flattées, que les chansons italiennes sont bella, elles nous ont
énuméré les chanteurs et chanteuses italiennes dont Umbeto Tozi, Regazoti, Toto Cuttogno…


De la plage, nous passons également sous la voie ferrée.


Drôle de boules de noël ou de coton..


Centro
antica, jolie cette petite terrasse de moyenne Boillu



Petite ruelle du vieux Brolo.


La tour du chateau de Brolo.


Nous ne visiterons pas le musée car c'est du spécial torture et j’ai
horreur de ça, nous préférons nous balader dans les petites ruelles bien
fraiches et redescendre pour une bueno gelato.




Lundi 4ème départ,
cette fois-ci ce sera le bon. Voiles hissées, tranquillement le vent nous
emportera jusqu’à l’île de Vulcano, nous jetons l’ancre dans du sable noir au
pied du volcan dont on voit les traces des anciennes coulées de lave et les gaz
qui s’en échappent, j’ai l’impression qu’il fait chaud même plus chaud que les
autres jours, est-ce dû au volcan ? nous apercevons le sentier qui grimpe
au volcan, il est 16h et ont peu voir des randonneurs au sommet (mais ils sont
fous avec cette chaleur et de plus pas d’ombre) nous n’avons pas le courage
d’escalader le volcan pour le moment et préférons aller nous baigner. 


Volcan Vulcano, à la fraiche nous essayerons de grimper au cratère.

A 17h alors qu’il fait encore très chaud nous débarquons sur la plage
de sable noir qui nous brûle les pieds, nous rencontrons un couple de jeunes
qui ont le même canoë que nous, ils ont déjà parcouru toutes les îles éoliennes
et sont montés à chaque sommets de chacune d’elles, ils nous indiquent le
chemin pour aller au volcan et nous nous retrouverons ce soir pour un apéro sur
notre bateau.
Nous passons devant les bains thermaux qui sont à 34 degrés, il y a des
gens qui pataugent dedans et se recouvrent le corps de terre grise volcanique
(je pense qu’il est préférable d’y aller le soir à 21heures après les grosses chaleurs).


Il y a  de jolies petites boutiques à ciel ouvert et
prenons le sentier qui nous indique la direction du cratère, nous commençons à
gripper dans un gravier de couleur grise et à chaque pas en avant nous dérapons
sur 10 centimètre en arrière ce qui nous fait avancer en crabe. 


1 pas en avant et dérapage sur 10 cm en arrière.



Dominique m’a pris mon appareil de photo pour que j’avance sinon je
suis toujours derrière à prendre des photos.

il n’y a pas une brique d’ombre, nous rencontrons quelques personnes
qui redescendent « bongiorno »
« bongiorno » au bout d’une demie heure dans ce gravier, nous
 attaquons une roche couverte de sable fin gris, ça va beaucoup mieux nous avançons bien. 

il y a un petit groupe d’handicapés,  un guide pour 2 handicapés qui se tiennent par la taille et avance lentement mais surement. Après 30 minutes de grimpette, nous arrivons au bord du cratère bien circulaire d’une profondeur d’environ 300 mètres tout gris on dirait du sable, il est encore actif,  sur le bord du cratère on peu voir les gaz très chauds d’une odeur désagréable de souffre qui s’y échappent, il ne faut surtout pas marcher dessus même avec des chaussures. Des randonneurs sont descendus au fond du cratère et y on inscrit les lettres LEV (ils sont courageux).
La dernière éruption de ce volcan date de 1888, elle a duré 2 ans, les habitants disent que s’en échappait des rochers gros comme des camions.


Après
chaleur et fatigue, voici enfin le cratère.



Vue sur la baie où on peut voir le voilier du Club Med qui passe entre
les îles.









Il est arrivé le premier avec l'appareil de photo que je lui prends pour
faire une photo.

Il y a même des bambini d’à peine 10 ans qui grimpent comme des
champions.

La descente était superbe sur le gravier gris, on pouvait courir, nos
pieds s’enfonçaient doucement comme dans de la ouate, on avait l’impression
d’être dans un paysage lunaire en apesanteur.

Le soir nous avons fait un apéro avec ce jeune couple très sympa, qui
ont leur bateau nommé « Sauvage » depuis 6 mois seulement, ils ont
parcourus tous les sommets des îles éoliennes et nous ont donnés de bons coins
pour jeter l’ancre et les visites intéressantes à faire.





Rencontre avec un jeune couple dans leur  Bateau
nommé Sauvage

Le lendemain nous reprenons la mer mais le vent est très faible, nous passons
devant les îles Lipari et Salina mais nous ne nous arrêterons pas. Nous mettrons
toute la journée pour faire 22 miles nautiques et arriver à l’île de
Filicudi ; nous jetons l’ancre dans les cailloux car sur cette île il n’y
a pas de sable; sur la plage
 ce sont de gros
galets, c’est désagréable pour marcher, les pieds glissent entre les galets.


Petit port de Pecorini a Mare sur l'île de Filicudi.



Voici la plage de galets qui fait mal aux pieds


Nous partons explorer cette île à travers de jolis petits chemins qui longent les plantations d’oliviers  et de citronniers. Les routes sont bordées de lauriers fleurs de toutes les couleurs.

L’île possède sa propre production d’électricité avec des panneaux photovolcaïque, par contre, il n’y a pas d’eau, le ravitaillement se fait par bateaux. Les maisons perchées sur l’île n’ont pas d’accès par route, le seul moyen de s’y rendre est en bateau taxi car il est impossible de laisser un bateau sur les  rochers près des falaises.

Le petit port du village et les bambini en vélo sur la seule route sans issue.

Petit musée du port où sont exposés quelques anciens outils utilisés par les habitants de l’île.

C'est bon mais ce n'est pas si facile à manger

Trop choux ces petits chemins entourés de murets de pierres.

La seule Station d'essence du village, 2,15 euros le litre.


Cet arbuste aux feuilles toutes rondes et toute douce, serait-ce des câpres car parait-il qu'il y a beaucoup de câpriers dans les îles. A voir sur le net.

Séance de yoga-stretching vers la plage. 7 personnes sont arrivés en bateau et ont débarqués avec leurs serviettes, ils se sont installés au dessus de la plage de galets et depuis le bateau je pouvais suivre leurs positions ; j'en ai profité pour faire ma séance de yoga-stretching en même temps qu’eux.


Très bien et pratique cette petite barque comme annexe, au moins elle ne risque pas de crever ; Le chien est fier à l’avant de la barque.  C’est incroyable ce que les chiens aiment êtres en bateaux, nous connaissons pas mal de navigateurs qui ont des chiens mais je peux vous dire que ce sont des chiens heureux sur leur bateau, ils montent la garde en sachant pertinemment que personne ne peut venir sur leur territoire, voilà pourquoi ils osent montrer leur fierté. Le seul petit hic, c’est qu’il faut les emmener faire leur besoin sur terre, ce n’est vraiment pas un problème pour le chien qui adore sauter dans l’annexe, le canoë ou même le paddle pour aller sur terre. Nous connaissons même des chiens qui font leurs besoins dans l’eau et qui remontent sur le bateau par l’échelle de bain.

Nous avons envie de faire le tour de l’île de Fidicudi  afin de voir si il y a un endroit pour jeter l’ancre si possible dans du sable ou des graviers mais nous évitons les rochers car l’ancre peut se prendre entre 2 rochers, ou alors si le vent tourne, la chaine peut s’enrouler autour des rochers et il est impossible de lever l’ancre, il faut donc enfiler masque et tubas pour aller voir sous l’eau ce qui se passe, ce qui nous est déjà arrivé.

Joli petit arche, taillé dans la roche par madame nature, à la pointe Ouest, de l'île de Filicudi.

La nature est si belle, c’est vraiment dommage que nous, êtres humains, nous la salissons et la détruisons, car si vous voyez tout ce qui flotte sur notre belle bleue vous seriez trop dégouttés, il y a des bouteilles d’eau, shampoing, des cannettes, des couches de bébé, et plein de cochonnerie mais le pire se sont les sachets plastique qui avec le temps se désintègre en petites particules qui sont mangées par les poissons mais n’arrive pas à les digérer donc soit ils sont malades, soit ils meurent, soit nous les mangeons. 

Nous croisons des pêcheurs et leurs nombreux filets qu’ils sont en train de mettre à l’eau, avec à chaque extrémité, un repère flottant afin qu’un bateau n’embarque pas par mégarde leurs filets. Nous leur faisons un coucou auquel ils répondent sympathiquement.

Nous voyons au loin un gros rocher qui sort de l’eau, il a l’air énorme, même vu de loin, nous en prenons la direction pour aller voir de plus près.

Nous approchons de la Canna, ce rocher de 71 mètres qui sort de la mer, c’est tout de même incroyable ce que peut faire la nature, autour il y a également 4 petits rochers.

Dominique met son masque et cramponné au bateau il regarde si il y a des poissons. Mais aucun poisson ne se promène dans les environs, seulement des rochers sous l’eau.

Nous passons entre les rochers émergés, ce que je n'aime pas dû tout, on ne sait jamais, ils sont si proche.


Nous passons vraiment tout près, on dirait un....oui un doigt qui sort de l’eau.

Et là on dirait un pépé avec une hotte sur le dos. le voilier  a l'air tout petit à côté du rocher de la Canna.


Nous retournons près du rivage de Fidicudi et jetons l'ancre aux pieds  des falaises dans des rochers où l'eau est transparente, nous sommes seuls, c’est magnifique.  Après notre délicieux pique-nique de midi dont salades, ricotta, charcuterie, fromage, fruits et uniquement le bruit des vagues qui se cassent contre les rochers, nous prenons l’appareil photo sous-marin et allons explorer les fonds.


Jolis poissons ciseaux qui me font penser à Oriane ; ils sont drôles avec leur queue en ciseaux qui s’ouvre et se ferme pour se donner de l’élan pour avancer.


Petits bancs de poissons que je suis depuis quelques rochers dans notre aquarium naturel.


Bébés poissons bleus électriques, ceux-ci se cachent au fond près des rochers.

Nous voici aujourd’hui vers l’île de Alicudi, une dernière escale avant de retourner à  Palerme car dans 2 jours nous avons du monde à bord.

Nous passons devant le petit port de Alicudi, un jeune marin dans barca vient vers nous pour nous demander si nous voulons una bouée d’amarrage ce que nous refusons car nous préférons jeter l’ancre dans des endroits tranquilles mais cette île est toute ronde avec des côtes abruptes qui tombent  jusque sous l’eau ; à 50 mètres du rivage, les fonds ont déjà 50 mètres de profondeur, impossible de jeter l’ancre dans des fonds pareils. Nous filons.                                                                                              
Nous trouvons quand même du côté Ouest de l’île, un endroit à 7 mètres de fond près des rochers, étant donné le peu de vent nous jetons l’ancre pour la nuit, nous mettons peu de chaine 20 mètres. Sur les falaises on peut voir des chèvres, plein de petites chèvres blanches qui se suivent dans les petits passages qu’on peut imaginer dans la montagne.

Il y a plein de chèvre.

A 21h, la houle commence, une houle d’Ouest qui fait tanguer le bateau, elle est de plus en plus forte, nous préférons dormir sur le trampoline afin de veiller  si la houle ne nous emmène pas sur les rochers. La nuit est chaude et les étoiles brillent de leurs milles éclats, une grosse étoile filante passe  dans le ciel juste au dessus du bateau pour finir derrière la montage, elle était magnifique.
La houle de plus en plus formée nous tient en éveille, finalement à 2 heures du matin, raz le bol de surveiller cette houle qui lève le  bateau près des rocher. Nous décidons de lever l’ancre et partir au large de l’île, là au moins nous n’aurons pas besoin d’être en éveille (comme le dise les marins, le danger en mer c’est la terre).  La houle est élevée mais il n’y a pas une brique de vent, nous nous éloignons de l’île au moteur, nous hissons le genecker qui faseye car il n’y a pas assez de vent pour le gonfler, nous nous laissons donc dériver direction Palerme en attendant le petit matin où nous prenons notre petit déjeuner dans la houle. 

A 3 heures du matin nous hissons le Genecker, direction Palerme.

Nous arrivons à 22 heures à Palerme où nous jetons l’ancre près du port.































































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