jeudi 24 mai 2012

2012-05-20 Quel temps de cochon, il pleut encore et encore.

Quel temps de cochon, au mouillage Notre Dame avec le pêcheur. Nous restons calfeutrés chacun dans son bateau à jouer au scrabble, dames, TV, manger...
Toute la nuit, ça a soufflé. On entendait le vent siffler.  C’était violent, le bateau tournait, on avait l’impression d’être sur un manège.
Il pleut par intermittence. A force de tourner, notre orin s’est coincé dans le safran tribord. Nous avons réussi à le décoincer avec la gaffe sans avoir besoin de se mettre à l'eau.
Le bateau à côté de nous, un couple âgé, on leur chaine d’ancre qui s’est coincée dans une bouée de délimitation des 300 mètres de la plage. Le monsieur se met en équilibre sur la chaine pour essayer de l’ôter. J’ai peur pour lui mais  après plusieurs tentatives, il y arrive enfin.
Cet après-midi,  j’ai  décidé de prendre le canoë pour aller sur la plage et faire un tour à pied sur Porquerolles.  Gilet, vhf ;  tout ça, accroché au canoë et à moi, je dis à Domi de me surveiller au cas ou une rafale de vent m’emportait au large ou faisait chavirer le canoë.  Je pagaye à fond pour aller faire un coucou au  pêcheur.  Je ne reste pas longtemps vers son bateau car il y a des rafales de vent qui me pousse contre la coque et je dois pagayer à l’envers pour rester un peu à distance.  Je me rends sur la plage avec peine car des rafales de vent et de pluie m’entraine et font presque chavirer le canoë. Je dois faire contre poids (tant mieux, j’ai pris de l’embonpoint depuis que je suis sur le bateau)  et pagayer à fond.  Sur la plage, j’attache solidement le canoë aux barrières et part faire une grande balade sous la pluie tiède  (il ne fait pas froid 18°).  J’adore marcher seule  sur les chemins de terre, ça sent bon la terre et la nature.   Avant de rentrer  au bateau, j’attends sur la plage que Domi me fasse signe afin de me guetter si je chavire ou part au large. Finalement,  j’arrive au bateau trempée mais heureuse de ma balade. Je mets sécher mes vêtements, et prépare de bonnes crêpes au chocolat que nous dégustons devant la télé. Dehors il pleut de plus belle et le vent ne s’arrête pas. 

Toute la nuit, c’est pluie et vent. Ils ont annoncés du vent d’Est jusqu’à mercredi et ensuite,  vent du Nord-Ouest = mistral.  Il faudra changer de mouillage.



Qu’est-ce qu’on est bien au chaud et à l’abri où le vent souffle mais la mer est plate alors qu’au large, la mer est agitée.

 Le lendemain matin,  étant donné que le vent va tourner N-W nous levons l’ancre, hissons les voiles,  prenons 2 ris et partons  naviguer. Le vent a baissé mais il pleut toujours des cordes.   


 Gouttes gouttelettes de pluie mon chapeau se mouille...gouttes gouttelettes de pluie mes souliers aussi....vous connaissez cette chanson.....
Nous mettons les  cannes à pêche à l’eau et prenons le cap la Badine.  Avec la pluie qui dégringole, la visibilité n’est pas bonne.  Nous allumons nos feux de navigation ;  nous sommes le seul bateau à naviguer mais on ne sait jamais,  mieux vaut être  trop prudent. 
Ca mord, 2 gros chinchards que nous allons faire au grill. Bravo Domi notre pêcheur.


La pluie rince nos voiles et attire 2 gros chinchards qui sont venus mordre au bout de la ligne.  
 Nous traversons la baie et à 16h.  nous jetons l’ancre et nos 100 mètres de chaine dans le sable près du petit port de la Badine sur la presqu’ile de Giens.  

 Domi nous fait le poisson au grill que nous allons manger au chaud (nous avons mis le chauffage en route)

Mouillage de la Badine, il pleut encore et encore.

Ce matin,  il y a de la houle d’Ouest, 1 à 2 mètres ;  tant mieux nous sommes à l’abri de la houle.
Les surfeurs sont heureux, ils vont avec leurs planches sous le bras jusqu’à la pointe (cap de l’esterel) et s’en donnent à cœur joie. Les scooters  me font peur, ils vont à fond et décollent derrière la houle.  
Il pleut moins mais de gros nuages menacent d’éclater.  Nous levons l’ancre et partons naviguer dans la passe entre Giens et Porquerolles, vers l’île du grand Ribaud. Domi met ses cannes à pêche à l’eau et moi je suis à la barre pour maintenir une allure de 3 nœuds, ni plus, ni moins, sinon gare au capitaine.

Nous avons pêché 7 gros chichards ;  nous en mettons 5 au congélateur et nous faisons les autres le soir au four avec petits légumes.
 Ca mord, il faut remonter le poisson à bord. Je dois ralentir le bateau, je remonte au vent et choque la GV.
 7 gros chinchards dont nous allons mettre une partie au congélateur.
Photo sous la pluie, on dirait un tableau.

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