mercredi 16 septembre 2015

2015-08-06 La pointe de la botte, La Calabre, Italie,

Nous croisons un seul cargo dans le canal de MESSINE, pourtant, il devrait y avoir du trafic dans ces eaux tumultueuses que nous quittons sans regret car il y a 15 noeuds de vent et dû au courant nous avançons seulement à  3.5 nœuds, nous avons l’impression d’être sur un tapis roulant, mais à l’envers.

A nous la belle Calabre, la pointe de la botte de l'Italie. Après avoir quitté le canal de Messine nous pouvons enfin régler nos voiles par rapport au vent, nous passons la grande cheminée qui n'est plus en activité mais continuons à longer la plage car nous préférons jeter l’ancre près d’un village.

1ère escale, PORTO SALVO, escale technique. Réparation de la Grand’Voile, il y a un tout petit trou qu'il ne faut surtout pas négliger. Nous avons acheté du tissu autocollant spécial réparation de voile, au ship à Palerme. Il n’y a pas de vent donc nous hissons la GV à mi-hauteur, nous nous apercevons que  ce n’est pas un trou mais le tissus qui est râpé sur 1cm, nous mettons une bande de chaque côté, pressons et c’est réparé. Nous devons raccommoder également la bande UV du Génois qui s’est un peu décousue ;  j'adore raccommoder les voiles et faire des épissures, c’est vrai que les marins sont en général de bons couturiers, en faite, ils savent tout faire (cuisine, math, etc);  
Quand j’étais jeune, j’adorais coudre, je me confectionnais des habits, je faisais mes propres patrons, c’est maman qui m’a appris à coudre, elle adorait également tricoter et faisait de jolis pulls pour ses petits enfants et ceci tout en lisant et en chantant  (je ne sais pas comment elle faisait).


Ce n'est pas facile de piquer l'aiguille dans le tissus épais de la voile, il faut que je prenne la pince pour tirer l’aiguille ;  les travaux finis, nous pouvons enfin embarquer dans le canoë et visiter Porto Salvo, nous longeons les quais, passons devant l'église et fini, il n’y a rien d’autre donc demi-tour et retour au bateau.
Nous quittons Porto Salvo, hissons les voiles et passons le cap et son phare, il n’y a un bon petit vent.

Après 20 milles nautiques de navigation au près,  nous voyons sur les  hauteurs, vers la côte « un Torre »  que nous voulons crapahuter et visiter.  Nous jetons l'ancre à GALATI.  Nous nous arrêtons au seul bar du village pour un gelato, il y a quelques clients au bar (des jeunes et moins jeunes), le patron nous installe dans une petite salle qui surplombe le bar, il  nous met la lumière, la clim, nous sommes servis comme des rois. Nous quittons le bar et suivons les panneaux « Torre di Galati ».

Côté terre il y a beaucoup des plantations d’oliviers et de citronniers, en contrebas une usine qui doit faire le bonheur des habitants du petit village de Gelati.

Nous ne pourrons pas grimper plus haut car il y a des barrières ; Par contre nous avons une jolie vue sur notre mouillage.  Oh…. un voilier a jeté l'ancre à côté de nous.
2 jolis labradors se précipitent vers nous, ils ont l’air gentil car ils battent de la queue.


Ils veulent nous suivirent. Dominique ne veut pas de chien sur le bateau, tant pis.
Il n'y a rien dans ce village à par le bar où les jeunes et moins jeunes se retrouvent. Il n’y a même pas une église ce qui est rare en Italie.  Nous repassons sous la voie ferrée pour rejoindre la plage. Les plagistes laisseront pour la nuit leurs tentes et parasols sur la plage, il faut croire qu’il n’y a pas de voleur par ici.
A côté de nous,  un drôle de bateau pirate a jeté l’ancre, il est tout en bois et ils sont habillés comme en hiver, bizarre.

D'après le drapeau, blanc en haut et rouge en bas avec un écusson, ce doit être la Pologne.  le bateau Pirate a dû partir durant la nuit car au petit matin, il n’était plus là.

Lorsque nous avons le temps, nous essayons de nous rappeler des drapeaux que nous avons vus ainsi que leur pays et contrôlons dans le bloc marine nos connaissances.

Le long de la côte, on peut voire de grandes et longues plages avec des camping-cars. Chaque fois que je vois un camping-car, je me dis que c’est un peu comme la navigation mais sur terre, du reste beaucoup de navigateurs à un certain âge, troquent leur bateau contre un camping-car.

BOVALINO.  Il y a beaucoup de vent, nous prenons les amers entre l'immeuble et l'antenne, si l’antenne se cache derrière l’immeuble, c’est que l’ancre a dérapé.  Nous partons visiter BOVALINO Marina mais ne nous y attarderons pas.

La Torre de Bovalino est en travaux donc nous retournons au bateau car lorsqu’il y a un gros vent, il est préférable de rester à bord au cas où le bateau chasse, mais il n’y a pas beaucoup de risque car nous avons jeté nos 2 ancres dans du sable.



ROCCELLE IONICA.   Nous jetons l’ancre près de la plage et partons visiter la tour que nous avons aperçue.  Nous grimpons de jolies petites ruelles bien à l’ombre, nous arrivons vers la tour mais nous ne pourrons pas monter en haut ;  par contre, un petit espace archéologique a été aménagé et nous expose ces vieilles pierres (Anne-Séverine serait contente).

Nous longeons à pieds  le bord de mer bien aménagé pour aller jusqu’au port. Finalement nous faisons demi-tour car il n'y a pas d'ombre et le soleil tape en plein. 

De retour au bateau, nous faisons tranquillement notre scrabble quotidien. 

Nous voyons au loin des pêcheurs qui se sont rassemblés pour récupérer le filet  coincé d'un autre pêcheur, ils vont  tirer, plonger, crier,…et ceci durant 2 heures au moins mais ils finiront par récupérer le filet, tant mieux.


Ah un bateau, ça fait longtemps que nous n'avons pas vu de voilier.

Au large de CROTONE,  il y a plusieurs plateformes gazoduc. il faut tirer des bords entre les plateformes  pour arriver enfin à Crotone, de plus il y a beaucoup de vent et une houle assez importante.


Nous nous mettons à l’abri devant le Port, sous la digue et jetons l’ancre dans 5 mètres de vase, la houle entre mais nous sommes quand même un peu abrité.  Nous prenons l’annexe pour aller au port car il y a beaucoup de vent, nous sommes bien secoués par la houle et mouillés par les embruns ;  nous passons la jetée et là, la houle est un peu moins levée mais le vent nous ballotte toujours.
Devant le deuxième port, nous attachons l’annexe et débraquons près du cimetière d'épaves. Tous ces bateaux échoués ont chacun leur histoire.
Les quais sont très venteux aujourd'hui, il n’y a pas grand monde sur les terrasses.

Sur la plage de sable marron, il n'y a pas grand monde non plus.
Toute la nuit nous avons été brassés par une forte houle qui passait la digue du port ; le lendemain matin le vent et la houle n’ont pas baissés, nous décidons de lever l’ancre et de quitter le port pour aller vers la plage de sable brun, à l'abri du vent et de la houle. Cette fois nous prenons le canoë pour visiter Crotone tranquillement.

Le joueur de mandoline, regardez ces traits comme ils sont fins, c'est vraiment bien taillé, ca doit surement être du marbre ?

Le marchand de poissons. Ceux-ci à 18 euros le kilos se baladent encore dans leur aquarium.  Les crabes 12 euros le kilo montrent leurs pinces. Ca ne peut pas être plus frais comme magasin.   Hmmm.... les langoustes qui se montent les unes sur les autres. Nous ne prendrons pas de poisson car il y a encore du thon au  congél.

J'adore les villes vues de la mer, elles ressemblent à des maquettes et les montagnes on dirait du bronze.

Il parait qu’il faut absolument voir le  Cap COLONNA, réserve archéologique.
Nous voyons une jolie petite plage au sud du cap et jetons l'ancre  dans le sable et eaux transparentes, bien sûr baignade oblige. 

La jolie plage du camping sur laquelle nous débarquons en canoë. Nous traversons le camping qui est bien ombragé et prenons la route pour atteindre le site archéologique.


On peut voir qu'il y a beaucoup de vent du Nord car les 2 oliviers penchent côté Sud.  
Nous passons devant le Musée du cap Colonna. Il fait tellement chaud dehors que je  vais  y entrer ;  déjà,  pour me mettre à l’ombre et bien sûr, pour le visiter.

Quel luxe, il y a l'air conditionné, il est vraiment magnifique ce musée.
En 982, l'empereur Otton y fut battu lors de la bataille du Cap Colonna par les Grecs alliés aux Sarrasins. Le Cap Colonna était dans l'antiquité un important sanctuaire grec.

Très joli  site archéologique. Temple érigé au Ve siècle av. J.-C.  les vestiges du temple de Héra Lacinia

le seul des 48 piliers du Temple de Hera a été reconstitué, dû reste on peut le voir de loin depuis la mer.

De jolis chemins ont été aménagés autour du site et des arbres y ont été plantés, ce qui nous permet d’avoir de l’ombre.

Quelques miles plus loin,  MELISSA ; Sur les sommets, on peut voir les majestueuses éoliennes qui tournent au rythme du vent.
A peine avons-nous jeté l'ancre vers la plage que des bateaux viennent faire le tour du catamaran pour nous dire bonjour.

C’est trop chou, toute la famille a embarqué dans la barcca pour venir nous dire bonjorno. Un monsieur est venu avec son petit hors bord pour nous dire que notre « barcca es bella », je lui ai répondu que « la  tia es molto bella ». 

La plage est pleine d'italiens, il n'y a pas de touristes étrangers, c’est vraiment l’Italie profonde et très attachée à sa culture italienne.
(Lorsque nous passons la nuit près d’une boîte de nuit, on peut entendre quasiment que de la musique italienne, alors que chez nous, dans les boîtes, c’est plutôt de la musique anglaise).

Les bambini jouent sur les quais et les mamas discutent sur leurs chaises devant leur maison. 

C'est drôle dans chaque ville il y a des décorations de noël qu'ils allument le soir. 

 Houah….une tour, je sens que nous allons encore grimper (on peut dire que nous ne nous encroutons pas en bateau car nous marchons au minimum 2 heures par jour ;  sur terre, nos pieds sont nos seuls moyens de locomotion).  Il y a plein de pins, ça sent bon la forêt, j'adore ce petit gout de chez nous.  Au sommet, il y a un restaurant et ca sent bien bon la cuisine italienne.

Voici la tour, allons  voir si nous pouvons entrer, Une fois de plus nous ne pourrons pas entrer, tant pis, faisons le tour.

Depuis le sommet, on peut voir les barcca qui tournent autour de notre bateau, c’est trop drôle.

Jolis mariés, soyez heureux.


Il y a beaucoup de moutons, je pense que c'est pour faire la ricotta.

Et Dominique qui attend encore Mamie photos.  Nous passons sous la voie ferrée car tout le long de la côte il y a le Treno.

Et voici notre 5 étoiles avec douche.

Escale à CARIATI, nous allons visiter la cita antiqua, très jolies ces petites ruelles et le piments qui sèches, c’est vraiment typique.

Les trois italiens refont le monde sur la place de l'église.
Allons visiter l’église, j’adore visiter les églises ; je me rappelle lorsque nous partions en vacances Yoann, encore petit, adorait visiter les églises, nous faisions déjà à l’époque une prière pour tous les enfants de la terre.

































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